Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Énorme !
Merci pour cette vidéo.
Cette Lindsay, quelle femme.
Merci pour cette vidéo.
Cette Lindsay, quelle femme.
Steph600- Chevalier
- Date d'inscription : 19/06/2009
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Effectivement !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
alonzo2309 a écrit:Bienvenue Jaimie a toujours vu sa premiere partie amputée.
Les diffuseurs ont toujours commencé la série par la deuxieme partie de cette épisode. Je trouve ça un peu idiot.
La raison ? aucune idée
Il me semble que le pilote de l'homme qui valait 3 M n'a pas de pilote en VF non plus ...
Pareil pour les rues de SF.
Voici l'explication.
Le personnage de Jaime Sommers apparaît pour la première fois dans la deuxième saison de "The six millions dollars man / L'homme qui valait trois milliards" : un double épisode au cours duquel Steve Austin, en convalescence, retrouve son ex-petite amie Jaime Sommers, championne de tennis et renoue avec. Jaime a un accident de parachute et y laisse deux jambes, un bras et une oui. Steve persuade l'OSI de la sauver et d'en faire une femme bionique. Il est prêt à l'épouser, mais le corps et l'esprit de Jaime rejettent les membres bioniques et elle meurt en fin d'épisode.
Cet épisode fait un carton en terme d'audience, ce qui arrange les responsables de la chaîne qui avaient commandé cet épisode avec l'espoir de faire remonter l'audience et l'image de la série en déclin : mission accomplie. Du coup, ils demandent aux producteurs le retour de Jaime Sommers.
Problème : elle est morte !
Petit tour de passe-passe scénaristique et la saison 3 débute par un grand coup : le retour de la femme bionique, dont la mort avait fait pleurer dans les chaumières. Ce double épisode d'ouverture fait à nouveau un carton en terme d'audience et les producteurs se rendent compte qu'ils tiennent un filon avec le personnage.
Une série dérivée (spin-off) est rapidement mise sur le chantier et comme il faut battre le fer quand il est chaud, on s'active pour la lancer très rapidement et ne pas attendre la saison (l'année) suivante. Et c'est ainsi que le 15e épisode de la série voit le retour de Jaime dans l'épisode "Welcome Home, Jaime" et pour connaître la conclusion de cette aventure, les téléspectateurs sont invités à regarder la suite avec le premier épisode de la série dérivée "The Bionic Woman" (l'épisode s'intitule "Welcome Home, Jaime - part 2" et fait suite, comme vous l'avez compris, à l'épisode 3.15 de "L'homme qui valait trois milliards".
Quand les responsables français achètent la série "The bionic woman", ils achètent bien le pilote... mais n'étant pas spécialistes es série, ils ne savent pas qu'il s'agit en fait de la 2e partie d'un épisode diffusé dans "L'homme qui valait trois milliards" (et pas encore acheté et diffusé en France).
J'espère que c'est beaucoup plus clair...
DominiqueDB- Comte(sse)
- Age : 58
Localisation : Lyon (69)
Date d'inscription : 02/10/2005
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Merci pour cette rétrospective très intéressante.
De mémoire, il me semble que la première partie de ce fameux épisode pilote sous-titré a été diffusé très tard chez nous. Je me demande s'il n'a pas fait l'objet d'une diffusion inédite sur la chaîne Jimmy, en janvier 2003, lorsque la série fut rediffusée en intégralité.
De même que "Mariage bionique" qui bénéficia d'un prime-time, toujours sur la même chaîne, en février 2003.
Plus je relis ce topic, plus je suis attristé de constater que cette série ne soit pas plus considérée par les éditeurs.
Quel dommage qu'en 2015, nous soyons toujours obligés de nous contenter des coffrets DVD de 2006, dupliqués à la va-vite, sans la moindre restauration visuelle et sonore et, qui plus est, dépourvus de VOST.
C'est un joli gâchis, car cette série mérite une sortie beaucoup plus soignée.
De mémoire, il me semble que la première partie de ce fameux épisode pilote sous-titré a été diffusé très tard chez nous. Je me demande s'il n'a pas fait l'objet d'une diffusion inédite sur la chaîne Jimmy, en janvier 2003, lorsque la série fut rediffusée en intégralité.
De même que "Mariage bionique" qui bénéficia d'un prime-time, toujours sur la même chaîne, en février 2003.
Plus je relis ce topic, plus je suis attristé de constater que cette série ne soit pas plus considérée par les éditeurs.
Quel dommage qu'en 2015, nous soyons toujours obligés de nous contenter des coffrets DVD de 2006, dupliqués à la va-vite, sans la moindre restauration visuelle et sonore et, qui plus est, dépourvus de VOST.
C'est un joli gâchis, car cette série mérite une sortie beaucoup plus soignée.
Steph600- Chevalier
- Age : 52
Localisation : Caen
Date d'inscription : 19/06/2009
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Oui, excellente synthèse ! En fait Steve et Jaimie se connaissent depuis le lycée. Les parents de Steve furent les tuteurs de Jaimie, dont les parents moururent dans un (supposé) accident de voiture, quand elle avait 16 ans.
Quand je m'occuperai de la série, les épisode de TSMDM servant de prologue ou de crossover seront aussi traités, les téléfilms ultérieurs également.
Effectivement les DVD sont minimalistes, même si, en soi, le doublage français est assez correct par rapport à d'autres séries.
La série en VO sur You Tube, malheureusement sans sous-titrage et en écran réduit.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLDfs3B9qCyeC9TZJWta_wh-k6spTayXMO
Quand je m'occuperai de la série, les épisode de TSMDM servant de prologue ou de crossover seront aussi traités, les téléfilms ultérieurs également.
Effectivement les DVD sont minimalistes, même si, en soi, le doublage français est assez correct par rapport à d'autres séries.
La série en VO sur You Tube, malheureusement sans sous-titrage et en écran réduit.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLDfs3B9qCyeC9TZJWta_wh-k6spTayXMO
Dernière édition par Estuaire44 le Mer 27 Mai 2015 - 2:13, édité 1 fois (Raison : ssez)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Tiens, celle-là aussi est à ton programme ? Bon courage !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Merci ! C'était déjà indiqué dans les séries réservées.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Steph600 a écrit:Merci pour cette rétrospective très intéressante.
De mémoire, il me semble que la première partie de ce fameux épisode pilote sous-titré a été diffusé très tard chez nous. Je me demande s'il n'a pas fait l'objet d'une diffusion inédite sur la chaîne Jimmy, en janvier 2003, lorsque la série fut rediffusée en intégralité.
De même que "Mariage bionique" qui bénéficia d'un prime-time, toujours sur la même chaîne, en février 2003.
Plus je relis ce topic, plus je suis attristé de constater que cette série ne soit pas plus considérée par les éditeurs.
Quel dommage qu'en 2015, nous soyons toujours obligés de nous contenter des coffrets DVD de 2006, dupliqués à la va-vite, sans la moindre restauration visuelle et sonore et, qui plus est, dépourvus de VOST.
C'est un joli gâchis, car cette série mérite une sortie beaucoup plus soignée.
Pour l'épisode "Bienvenue Jaimie" de "L'homme qui valait trois milliards", j'ai du mal à croire que les québecois n'aient pas doublé cet épisode capital de la série... La Cinq ne l'avait pas acheté, mais cela ne signifie en rien qu'aucun doublage n'a été réalisé au Canada...
Les téléfilms "le retour de l'homme qui valait trois milliards et de super Jaimie" et "l'espion bionique" ont été doublés en français et diffusés sur feu La Cinq en prime-time. Honnêtement, on est loin en terme de qualité scénaristique de ce que nous avons pu avoir avec les deux séries. Le dernier, quant à lui, n'a jamais été doublé et il a fallu attendre que la chaîne Jimmy l'achète et le diffuse.
Je trouve personnellement que l'image de la saison 1 en DVD de "Super Jaimie" est de bonne qualité. POur le doublage audio, les versions françaises sont claires alors que les versions québecoises sont plus étouffées...
DominiqueDB- Comte(sse)
- Age : 58
Localisation : Lyon (69)
Date d'inscription : 02/10/2005
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Lindsay Wagner au Festival de Monte-Carlo
http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/lindsay_wagner_a_un_moment_mon_succes_etait_presque_ecrasant_344117
Une erreur dans l'interview : Lindsay est toujours une icône des 70's.
http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/lindsay_wagner_a_un_moment_mon_succes_etait_presque_ecrasant_344117
Une erreur dans l'interview : Lindsay est toujours une icône des 70's.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Super série
Bonjour toute nouvelle sur le forum.
J'adorais SUPER JAIMIE il y avait aussi dans le même style l'Homme qui vallait 3 milliards, que de souvenirs, maintenant les séries ce ne sont que crimes... Pas de suspens de magie...
J'adorais SUPER JAIMIE il y avait aussi dans le même style l'Homme qui vallait 3 milliards, que de souvenirs, maintenant les séries ce ne sont que crimes... Pas de suspens de magie...
fraise- Age : 58
Localisation : fréjus
Date d'inscription : 04/07/2015
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Et surtout les séries actuelles sont dans l'ensemble plus mal interprétées.
Invité- Invité
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Bambola Bambina, la chanson de la version italienne de la série, La Donna Bionica. Par Jimmy Fontana
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Mes tympans ont failli saigner. ^^
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Estuaire44 a écrit:Lindsay Wagner au Festival de Monte-Carlo
http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/lindsay_wagner_a_un_moment_mon_succes_etait_presque_ecrasant_344117
Une erreur dans l'interview : Lindsay est toujours une icône des 70's.
Exactement, en plus elle est en forme. Ce con de journaleux, comme souvent, cherche la petite bête.
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Jaimie Sommers, ancienne joueuse de tennis professionnelle, s’est reconvertie comme institutrice sur la base de Ventura, de l’US Air Force, en Californie. Sa classe reçoit les enfants du personnel, à la satisfaction générale, même si Jaimie s’absente parfois pour quelques jours. Elle a en effet un secret. Elle fut l’amour de jeunesse du Colonel Steve Austin, l’Homme bionique, dont les parents l’accueillirent comme pupille à l’âge de 16 ans. Quand elle est grièvement blessée dans un accident de parachute, Steve demande à Oscar Goldman, chef de l’OSI (Office of Scientific Intelligence), de la faire bénéficier du traitement qu’il subit jadis : le remplacement de ses membres détruits par des prothèses électroniques. Grâce au Dr. Rudy Wells, Jaimie est désormais dotée de jambes et d’un bras droit bioniques, qui lui confère une force et une rapidité bien supérieures aux normes humaines. Son tympan droit, également remplacé, lui vaut une ouïe surpuissante. La Femme bionique devient ainsi le deuxième agent d’élite de l’OSI, veillant à ce que les secrets technologiques américains ne tombent pas aux mains de puissances hostiles, mais aussi intervenant à l’étranger si nécessaire.
Super Jaimie (1976-1978), fut une des productions des années 70 connaissant le plus d’impact, à l’instar de sa série mère L’Homme qui valait trois milliards (1974-1978). Rares sont les jeunes spectateurs d’alors à n’avoir pas imité les mouvements et bruits caractéristiques des deux héros bioniques. Et pourtant le lancement du programme ne fut pas chose aisée, donnant lieu à une histoire particulièrement évocatrice des aléas de l’écriture télévisuelle. Après des débuts prometteurs la deuxième saison de L’Homme qui valait trois milliards (ABC), connut un net fléchissement d’audience durant la saison 1974-1975, notamment du fait de la concurrence de l’important succès de NBC que représenta la sitcom Chico and the Man, sur NBC. ABC envisagea un temps de stopper le programme, mais, manquant de projets de substitution, opta finalement pour une relance, via un budget accru mais aussi le recrutement de nouveaux auteurs.
Ceux-ci devaient notamment humaniser Steve Austin, qui se limitait trop à ses pouvoirs et à sa stature d’héros d’action. Le jeune talent Kenneth Johnson (plus tard showrunner de L’incroyable Hulk et de V) parvint à convaincre les producteurs d’adjoindre à Austin une compagne également bionique, même si Jaimie n’avait jamais été évoquée jusqu’ici. Le script de Johnson fut jugé si riche et si ambitieux qu’un double épisode lui fut dédié, prenant place vers la fin de cette deuxième saison. Toutefois l’histoire n’était pas censée connaître de suite, car, pour le diffuseur, Steve Austin, un temps présenté comme un simili James Bond, ne pouvait devenir ni un homme marié, ni, à fortiori, un père de famille. Aussi une issue dramatique et définitive fut-elle décidée, la mort de Jaimie, malgré un Kenneth Johnson qui préférait conserver l’issue ouverte d’un coma.
Lindsay Wagner fut retenue pour le rôle, cet ancien mannequin étant sous contrat avec les studios Universal, qui réalisaient la série. Elle était ainsi apparue dans des productions telles Marcus Welby ou Night Gallery, de Rod Serling, et venait de se faire remarquer dans le pilote de Deux cent dollars plus les frais. Le double épisode The Bionic Woman (mars 1975) dépassa toutes les espérances, le public étant notamment conquis par le charme et la bouleversante prestation de l’actrice. Mais une conséquence inattendue en fut la colère des téléspectateurs, qui inondèrent ABC de lettres de protestation (plus de 200 000 au total) contre la mort de Jaimie, allant jusqu’à réclamer sa réapparition. A Johnson échut la délicate mission d’imaginer l’un des retours les plus improbables de l’histoire télévisuelle, sans amie sorcière ou ange gardien pour assurer une résurrection.
Les circonvolutions nécessaires (coma il y eut, mais caché à Steve pour ne pas susciter une espérance pouvant être déçue, tandis qu’un problème de mémoire chez Jaimie empêchait le couple de se reformer !) ne constituèrent d’ailleurs pas l’unique difficulté de l’entreprise. En effet Lindsay Wagner se retrouvait désormais libre de tout contrat, les décideurs n’ayant décidément rien anticipé. S’en suivit une renégociation, transformée en un épique duel par son nouvel agent, Ron Samuels, qui devait épouser en 1977 une autre cliente, Lynda Carter / Wonder Woman. Il obtint un cachet de 25 000 dollars pour un seul doublé épisode, une fortune pour l’époque et pour une actrice encore récemment peu connue. Les autres comédiennes brièvement envisagées par ABC (Stefanie Powers, Sally Field) ne tinrent pas face à l’évidence du choix du public.
Il fallut également composer avec l’ego de Lee Majors (Steve Austin), peu enjoué d’avoir à partager l’affiche, même si les deux comédiens finir par sympathiser. The Return of the Bionic Woman (septembre 1975) ouvrit en fanfare la troisième saison de L’Homme qui valait trois milliards et connut le succès tant espéré par le diffuseur et les studios, écrasant notamment The Cher Show, de CBS. Dès lors la route était évidemment ouverte pour une série Bionic Woman, Il était plus porteur pour ABC de développer deux séries bioniques au lieu d’une seule, où, de plus, une vie de couple aurait été contradictoire avec des récits d’aventures.
Il fallut néanmoins convaincre Lindsay Wagner, qui souhaitait s’orienter vers le cinéma, tandis que Ron Samuels négociait un pont d’or. Kenneth Johnson fut promu showrunner du nouveau programme et sut s’entourer de grands talents Le succès dut aussi beaucoup à une vision, partagée avec Lindsay Wagner, d’éléments de Science-fiction n’occupant pas le cœur du récit, au profit du portrait d’une Jaimie demeurant une femme avant d’être une super héroïne. Super Jaimie fait la part belle à la psychologie de son héroïne et comporte moins de violence que L’Homme qui valait trois milliards, qui demeure avant tout une série d’action. Jaimie n’exercera que rarement sa puissance bionique directement contre un adversaire humain, et ne tuera jamais personne, contrairement à Steve Austin. Un plus grande place est également accordée à l’humour.
Johnson a également veillé, autant que possible, à ce qu’il n’y ait pas de surenchère autour des pouvoirs de Jaimie, aux limitations le plus souvent explicites. Les valeurs positives portées par le personnage trouvèrent un écho auprès d’un public troublé par la période tourmentée traversée par les Etats-Unis (contestations, Viêt-Nam, Watergate…), tout en retrouvant l’entrain des séries d’aventures des 60’s. Un relationnel fort s’instaura entre la protagoniste et son supérieur Oscar Goldman (et le Dr Rudy Wells), tout en complicité et sans paternalisme. Jaimie demeure une femme forte et indépendante, aux accomplissements jamais inférieurs à ceux de Steve. Un système de cross-overs très porteur se mit en place entre Jaime et Steve, tout comme plus tard entre Buffy et Angel ou Hercule et Xena.
Une deuxième saison suivit, ABC réalisant d’excellentes audiences mais aussi de fortes ventes de produits dérivés, les personnages bioniques se prêtant excellemment à toute une gamme de jouets les plus divers. Lindsay Wagner, rayonnante dans un rôle dont elle partage nombre de valeurs identifiantes, y compris le rapport à l’enfance, la vie saine ou la cause animalière, remporta en 1977 l’Emmy Award de la meilleure actrice dans une série télévisée dramatique. C’était alors la première fois qu’un artiste dans une production de Science-fiction se voyait ainsi récompensé, il faudra attendre 1997 pour que cela se reproduise, avec Gillian Anderson et les X-Files. Lindsay Wagner sera également proposée deux fois aux Golden Globes, en 1977 et 1978.
La série connaît un grand succès à l’étranger, notamment en Grande Bretagne, où sa popularité dépasse celle de sa série mère. Toutefois la production connaît des tensions grandissantes durant cette deuxième saison. Les rapports se tendent entre Johnson et Lindsay Wagner, mais aussi avec son entourage. Le tournage avec enfants connaît des contraintes ralentissant et rendant plus onéreux les tournages, d’où un abandon progressif de la dimension d’enseignante de Jaimie. Kenneth Johnson est également lassé de son rôle de producteur, aspirant à se recentrer sur l’écriture. Egalement contrarié par les épisodes relevant de la pure Science-fiction imposés par la chaîne au cours de la période, il annonce son départ en fin de saison.
Estimant que la série est parvenue à son pic et ne peut désormais que décliner, ABC décide de ne pas renouveler The Bionic Woman. NBC saute sur l’occasion et un accord est trouvé pour qu’elle produise une troisième saison, toutefois les cross-overs avec Steve ne sont désormais plus possibles (même si Oscar et Rudy apparaissent toujours), ce qui pénalise la série. Les scénarios convainquent moins, tandis que NBC estime judicieux de trouver un petit ami à Jaimie, qui ne sera jamais accepté par le public. En 1978 la série achève son parcours à l’issue de cette troisième saison, bénéficiant d’un véritable épisode de fin, contrairement à L’Homme qui valait trois milliards, conclu simultanément. Par la suite, trois téléfilms, diffusés durant les années 80 et 90, permettront à Jaimie et à Steve de se retrouver, puis de conclure la saga par un heureux mariage sous l’œil attendri d’Oscar. En 2007, la série Bionic Woman (et non The Bionic Woman) tente de relancer la franchise. Mais elle ne trouve pas son public, malgré l’excellente Michelle Ryan, sans doute du fait d’une tonalité bien trop sombre et violente, plus proche d’une Nikita.
Super Jaimie se regarde toujours avec plaisir de nos jours, au-delà d’une nostalgie certes présente au rendez-vous. Les effets spéciaux ont pris de l’âge, mais leur simplicité et leur astuce séduit en cette époque d’images générées par ordinateur, omniprésentes et banalisées. Quoiqu’avant tout familiale, la série développe une tonalité féministe, diffuse mais bien présente. Jaimie est considérée et employée par l’OSI comme une agente d’élite à part entière, au même titre que Steve, sa féminité n’est jamais un handicap ou une limitation. Les aventures se montrent souvent entrainantes et pleines d’humour, avec un agréable cachet 70’s. L’ensoleillée et heureuse Californie d’alors convient idéalement à la radieuse Jaimie Sommers. L’éclat de la sublime et talentueuse Lindsay Wagner compose un atout clef du programme, près de quarante plus tard elle demeure d’ailleurs l’une des actrices les plus marquantes de la télévision américaine.
Super Jaimie (1976-1978), fut une des productions des années 70 connaissant le plus d’impact, à l’instar de sa série mère L’Homme qui valait trois milliards (1974-1978). Rares sont les jeunes spectateurs d’alors à n’avoir pas imité les mouvements et bruits caractéristiques des deux héros bioniques. Et pourtant le lancement du programme ne fut pas chose aisée, donnant lieu à une histoire particulièrement évocatrice des aléas de l’écriture télévisuelle. Après des débuts prometteurs la deuxième saison de L’Homme qui valait trois milliards (ABC), connut un net fléchissement d’audience durant la saison 1974-1975, notamment du fait de la concurrence de l’important succès de NBC que représenta la sitcom Chico and the Man, sur NBC. ABC envisagea un temps de stopper le programme, mais, manquant de projets de substitution, opta finalement pour une relance, via un budget accru mais aussi le recrutement de nouveaux auteurs.
Ceux-ci devaient notamment humaniser Steve Austin, qui se limitait trop à ses pouvoirs et à sa stature d’héros d’action. Le jeune talent Kenneth Johnson (plus tard showrunner de L’incroyable Hulk et de V) parvint à convaincre les producteurs d’adjoindre à Austin une compagne également bionique, même si Jaimie n’avait jamais été évoquée jusqu’ici. Le script de Johnson fut jugé si riche et si ambitieux qu’un double épisode lui fut dédié, prenant place vers la fin de cette deuxième saison. Toutefois l’histoire n’était pas censée connaître de suite, car, pour le diffuseur, Steve Austin, un temps présenté comme un simili James Bond, ne pouvait devenir ni un homme marié, ni, à fortiori, un père de famille. Aussi une issue dramatique et définitive fut-elle décidée, la mort de Jaimie, malgré un Kenneth Johnson qui préférait conserver l’issue ouverte d’un coma.
Lindsay Wagner fut retenue pour le rôle, cet ancien mannequin étant sous contrat avec les studios Universal, qui réalisaient la série. Elle était ainsi apparue dans des productions telles Marcus Welby ou Night Gallery, de Rod Serling, et venait de se faire remarquer dans le pilote de Deux cent dollars plus les frais. Le double épisode The Bionic Woman (mars 1975) dépassa toutes les espérances, le public étant notamment conquis par le charme et la bouleversante prestation de l’actrice. Mais une conséquence inattendue en fut la colère des téléspectateurs, qui inondèrent ABC de lettres de protestation (plus de 200 000 au total) contre la mort de Jaimie, allant jusqu’à réclamer sa réapparition. A Johnson échut la délicate mission d’imaginer l’un des retours les plus improbables de l’histoire télévisuelle, sans amie sorcière ou ange gardien pour assurer une résurrection.
Les circonvolutions nécessaires (coma il y eut, mais caché à Steve pour ne pas susciter une espérance pouvant être déçue, tandis qu’un problème de mémoire chez Jaimie empêchait le couple de se reformer !) ne constituèrent d’ailleurs pas l’unique difficulté de l’entreprise. En effet Lindsay Wagner se retrouvait désormais libre de tout contrat, les décideurs n’ayant décidément rien anticipé. S’en suivit une renégociation, transformée en un épique duel par son nouvel agent, Ron Samuels, qui devait épouser en 1977 une autre cliente, Lynda Carter / Wonder Woman. Il obtint un cachet de 25 000 dollars pour un seul doublé épisode, une fortune pour l’époque et pour une actrice encore récemment peu connue. Les autres comédiennes brièvement envisagées par ABC (Stefanie Powers, Sally Field) ne tinrent pas face à l’évidence du choix du public.
Il fallut également composer avec l’ego de Lee Majors (Steve Austin), peu enjoué d’avoir à partager l’affiche, même si les deux comédiens finir par sympathiser. The Return of the Bionic Woman (septembre 1975) ouvrit en fanfare la troisième saison de L’Homme qui valait trois milliards et connut le succès tant espéré par le diffuseur et les studios, écrasant notamment The Cher Show, de CBS. Dès lors la route était évidemment ouverte pour une série Bionic Woman, Il était plus porteur pour ABC de développer deux séries bioniques au lieu d’une seule, où, de plus, une vie de couple aurait été contradictoire avec des récits d’aventures.
Il fallut néanmoins convaincre Lindsay Wagner, qui souhaitait s’orienter vers le cinéma, tandis que Ron Samuels négociait un pont d’or. Kenneth Johnson fut promu showrunner du nouveau programme et sut s’entourer de grands talents Le succès dut aussi beaucoup à une vision, partagée avec Lindsay Wagner, d’éléments de Science-fiction n’occupant pas le cœur du récit, au profit du portrait d’une Jaimie demeurant une femme avant d’être une super héroïne. Super Jaimie fait la part belle à la psychologie de son héroïne et comporte moins de violence que L’Homme qui valait trois milliards, qui demeure avant tout une série d’action. Jaimie n’exercera que rarement sa puissance bionique directement contre un adversaire humain, et ne tuera jamais personne, contrairement à Steve Austin. Un plus grande place est également accordée à l’humour.
Johnson a également veillé, autant que possible, à ce qu’il n’y ait pas de surenchère autour des pouvoirs de Jaimie, aux limitations le plus souvent explicites. Les valeurs positives portées par le personnage trouvèrent un écho auprès d’un public troublé par la période tourmentée traversée par les Etats-Unis (contestations, Viêt-Nam, Watergate…), tout en retrouvant l’entrain des séries d’aventures des 60’s. Un relationnel fort s’instaura entre la protagoniste et son supérieur Oscar Goldman (et le Dr Rudy Wells), tout en complicité et sans paternalisme. Jaimie demeure une femme forte et indépendante, aux accomplissements jamais inférieurs à ceux de Steve. Un système de cross-overs très porteur se mit en place entre Jaime et Steve, tout comme plus tard entre Buffy et Angel ou Hercule et Xena.
Une deuxième saison suivit, ABC réalisant d’excellentes audiences mais aussi de fortes ventes de produits dérivés, les personnages bioniques se prêtant excellemment à toute une gamme de jouets les plus divers. Lindsay Wagner, rayonnante dans un rôle dont elle partage nombre de valeurs identifiantes, y compris le rapport à l’enfance, la vie saine ou la cause animalière, remporta en 1977 l’Emmy Award de la meilleure actrice dans une série télévisée dramatique. C’était alors la première fois qu’un artiste dans une production de Science-fiction se voyait ainsi récompensé, il faudra attendre 1997 pour que cela se reproduise, avec Gillian Anderson et les X-Files. Lindsay Wagner sera également proposée deux fois aux Golden Globes, en 1977 et 1978.
La série connaît un grand succès à l’étranger, notamment en Grande Bretagne, où sa popularité dépasse celle de sa série mère. Toutefois la production connaît des tensions grandissantes durant cette deuxième saison. Les rapports se tendent entre Johnson et Lindsay Wagner, mais aussi avec son entourage. Le tournage avec enfants connaît des contraintes ralentissant et rendant plus onéreux les tournages, d’où un abandon progressif de la dimension d’enseignante de Jaimie. Kenneth Johnson est également lassé de son rôle de producteur, aspirant à se recentrer sur l’écriture. Egalement contrarié par les épisodes relevant de la pure Science-fiction imposés par la chaîne au cours de la période, il annonce son départ en fin de saison.
Estimant que la série est parvenue à son pic et ne peut désormais que décliner, ABC décide de ne pas renouveler The Bionic Woman. NBC saute sur l’occasion et un accord est trouvé pour qu’elle produise une troisième saison, toutefois les cross-overs avec Steve ne sont désormais plus possibles (même si Oscar et Rudy apparaissent toujours), ce qui pénalise la série. Les scénarios convainquent moins, tandis que NBC estime judicieux de trouver un petit ami à Jaimie, qui ne sera jamais accepté par le public. En 1978 la série achève son parcours à l’issue de cette troisième saison, bénéficiant d’un véritable épisode de fin, contrairement à L’Homme qui valait trois milliards, conclu simultanément. Par la suite, trois téléfilms, diffusés durant les années 80 et 90, permettront à Jaimie et à Steve de se retrouver, puis de conclure la saga par un heureux mariage sous l’œil attendri d’Oscar. En 2007, la série Bionic Woman (et non The Bionic Woman) tente de relancer la franchise. Mais elle ne trouve pas son public, malgré l’excellente Michelle Ryan, sans doute du fait d’une tonalité bien trop sombre et violente, plus proche d’une Nikita.
Super Jaimie se regarde toujours avec plaisir de nos jours, au-delà d’une nostalgie certes présente au rendez-vous. Les effets spéciaux ont pris de l’âge, mais leur simplicité et leur astuce séduit en cette époque d’images générées par ordinateur, omniprésentes et banalisées. Quoiqu’avant tout familiale, la série développe une tonalité féministe, diffuse mais bien présente. Jaimie est considérée et employée par l’OSI comme une agente d’élite à part entière, au même titre que Steve, sa féminité n’est jamais un handicap ou une limitation. Les aventures se montrent souvent entrainantes et pleines d’humour, avec un agréable cachet 70’s. L’ensoleillée et heureuse Californie d’alors convient idéalement à la radieuse Jaimie Sommers. L’éclat de la sublime et talentueuse Lindsay Wagner compose un atout clef du programme, près de quarante plus tard elle demeure d’ailleurs l’une des actrices les plus marquantes de la télévision américaine.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Très belle présentation ! Ce doit être un cas rare de spin-off dépassant son modèle, alors, car j'ai cru comprendre qu'elle a eu plus d'impact que The six million dollars men.
Lindsay est radieuse...
Lindsay est radieuse...
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Prologue : épisodes de L’homme qui valait trois milliards (saisons 2 et 3)
La Femme bionique (The Bionic Woman, 2-19/20, ****)
Dates de diffusion : 16 et 23 mars 1975
- What exactly is it that Uncle Sam expects in return ?
- Well, I guess he wants you to be part of the team.
Le colonel Steve Austin, l’Homme bionique, se rend chez sa famille, à Ojai. Il y retrouve Jaimie, orpheline qui fut élevée comme sa sœur et ancienne amour de jeunesse, devenue joueuse de tennis professionnelle. Elle est grièvement blessée lors d’un saut en parachute et Steve demande à Oscar Goldman, chef de l’OSI, d’intervenir pour la sauver. Grâce au Dr. Rudy Wells, Jaimie devient la Femme bionique. Une première mission en commun s’effectue difficilement, du fait d’une défaillance du bras bionique de Jaimie. Il s’avère que son organisme rejette la greffe. Littéralement folle de douleur, Jaimie s’enfuit de l’hôpital, mais Steve parvient à l’y ramener. Toutefois, elle décède peu de temps après, sur la table d’opération.
Le double épisode constitue une tentative des plus abouties de développer le personnage de Steve Austin, au-delà de la figure traditionnelle du héros d’aventures. Kenneth Johnson, auteur fin et talentueux, avait le profil idéal pour cela, lui qui plaça toujours l’humanité de ses protagonistes au cœur de ses séries de Science-fiction, telles L’incroyable Hulk ou V. Certes une aventure demeure présente, installée dès l’introduction afin de ne pas désespérer la partie du public sensible avant tout à cet aspect. Mais les méchants se voient réduits à la portion congrue, se limitant à quelques apparitions presque gratuites en première partie, histoire de rappeler qu’ils sont bien là à comploter vilement. Avant de se voir rapidement défaits dans la seconde, lors d’une péripétie avant tout destinée à dramatiser la défaillance de Jaimie.
On goutera néanmoins la savoureuse composition de Malachi Throne en criminel très Renaissance italienne, entre superbes tableaux et vendetta. Un grand spécialiste de ce type de rôles, lui qui fut l’irrésistible Machiavel d’Au cœur du Temps. Mais The Bionic Woman relate avant tout une magnifique histoire d’amour, avec une radieuse première période débouchant sur un drame poignant. Le risque semblait réel de sombrer dans le mélodrame, mais le pari est gagné dès l’apparition de la merveilleuse LindsayWagner. Elle apporte une véracité et une sensibilité irremplaçables, irrigant l’ensemble du récit. De même, elle exprime avec éloquence les souffrances d’une Jaimie au cerveau sur le point de rompre. L’alchimie s’installe d’emblée avec Lee Majors, qui lui même semble se bonifier au contact de sa partenaire. Acteur d’une grande présence mais d’ordinaire surtout orienté vers l’action, il parvient ici à varier son registre habituel. Il se montre notamment très émouvant lors de l’adieu à Jaimie.
On aime que la première partie prenne le temps de poser les rapports entre Steve et sa famille (que l’on retrouvera dans Super Jaimie), puis avec Jaimie. La narration des retrouvailles entre deux êtres connaissant une grande solitude, à qui la vie offre une seconde chance, se montre à la fois simple et belle. A notre époque devenue davantage cynique, on pourra y ponter de la naïveté, mais comédiens et dialogues sonnent justes. Surtout, Johnson n’esquive pas la dimension faustienne du pacte passé avec Oscar, qui aura rarement paru aussi sombre que lors de la confrontation avec Steve à propos de réquisition de Jaimie. L’occasion aussi d’une position féministe, quand Jaimie rappelle à Steve que c’est à elle de décider et qu’il n’a pas à parler pour elle. L’éventuel aspect sucré se voit annihilé par l’impact du choc de l’accident et une seconde partie autrement plus sinistre, sans jamais virer mélodrame. La scène du décès se déroule avec une sécheresse clinique qui nous bouleverse. On comprend et partage aisément la révolte du public d’alors.
La mise en scène s’en sort par le haut, compte tenu des moyens limités et de l’époque. On retrouve évidemment les grands identifiants bioniques, comme le bruit caractéristique ou la fameuse course au ralenti pour signifier au contraire une vitesse accélérée, une idée géniale qui aura suscité bien des moments d’amusement dans les cours de récréation (souvenirs souvenirs…). Les superbes paysages naturels de la Californie, bois, lacs et reliefs, se voient habilement mobilisés et la touche 70’s des vêtements, coiffures et voitures se savoure avec plaisir. On apprécie l’astucieuse scène totalement silencieuse où Steve révèle son secret à sa mère, les images du drame se substituant aux paroles. De même, quand Jaimie perd tout contrôle, la réalisation ne cède pas à la facilité d’un affrontement spectaculaire entre les deux héros bioniques, hors sujet ici.
Lindsay Wagner a indiqué que sa participation à la série était aussi un cadeau d’anniversaire fait à sa sœur, Randi Ball, grande fan de Steve Austin
En 1980, le double épisode fut commercialisé en cassette vidéo, sous la forme d’un téléfilm.
Lindsay Wagner répéta 3 jours avec une joueuse de tennis professionnelle, afin que ses postures fussent convaincantes. Durant le tournage, elle reçut également l’aide de Richard Anderson, lui-même passionné de tennis et joueur de très bon niveau.
Jaimie indique figurer parmi les cinq premières joueuses mondiales. Toutefois sa notoriété ne la fera jamais reconnaître durant ses missions ultérieures.
Jaimie écrit mal son prénom dans l’album de Steve (Jaime en VO et non Jamie comme ici). Dans la version française, le prénom devient Jaimie.
Le titre de travail de l’épisode était Mrs Steve Austin.
L’OSI est bien renseignée. Durant la répétition de l’ouverture du coffre-fort par Jaimie, celui-ci est dissimulé par une toile portant simplement le nom « Renoir ». Or le véritable coffre-fort est effectivement dissimulé par une peinture de Renoir, La femme au piano (1875). Elle est en fait fait exposée au musée Art Institute, à Chicago.
Le showrunner Kenneth Johnson a indiqué que Jaimie avait un tympan bionique pour éviter un doublon avec Steve, doté d’un œil amélioré. Cela allait permettre de renouveler les situations. Il a choisi Ojai car il voulait que l’histoire de Jaimie et Steve, et de leur famille, prenne place dans un environnement plus country qu’à Los Angeles.
Il a décidé que Jaimie serait une joueuse de tennis professionnelle avant son accident, afin qu’elle soit déjà sportive et habituée aux voyages à l’étranger. Cela explique aussi pourquoi elle a perdu de vue Steve depuis quatre années. Son nouveau métier d’institutrice fut choisi pour que public puisse davantage s’assimiler à elle que si elle était demeurée une vedette sportive.
Johnson précise qu’il souhaitait dès l’origine que Jaimie achève l’épisode dans le coma, afin de préserver l’avenir, mais qu’ABC désirait une fin tragique, sous l’influence du succès de Love Story, en 1970.
Lee Majors interprète les deux chansons entendues dans l’épisode, Gotta Get Loose et Sweet Jamie. La musique de cette dernière sera entendue à plusieurs reprises au cours de Super Jaimie.
Dana Plato interprète ici son premier rôle à l’écran, elle va devenir célèbre en 1978 ans celui de Kimbery Drummond, dans Arnold et Willy (1978-1986). Elle est la petite fille s’adressant à Steve, tandis que Jaimie joue au tennis.
Steve a comme première mission de récupérer les plaques d’impression de billets dérobées à l’hôtel des monnaies de Denver, or cet établissement ne frappe que des pièces de monnaie.
La couleur du parachute de Jaimie varie durant les différents plans représentant sa chute.
L’action se situe à Ojai et c’est effectivement là que fut tourné l’épisode, à la mi-janvier 1975. Il s’agit d’une station thermale située au sud de la Californie, près de Santa Barbara. La ville est connue pour avoir été, de 1922 à 1986, la résidence de Jiddu Krishnamurti, théosophe d'origine indienne. Ami de nombreux écrivains et intellectuels américains, son enseignement visant à la libération totale de l'esprit connut une vraie résonance lors de la vague de la Contreculture, durant les Sixties.
La scène où Jaimie et Steve s’embrassent à côté de la souche a été tournée face au lac Casitas, non loin d’Ojai. Il s’agit d’un lac artificiel, issu de la construction d’un barrage. Ses alentours boisés attirent de nombreux amateurs de camping et d’activités nautiques. Les épreuves d’aviron et de Canoë-kayak des Jeux Olympiques de Los Angeles s’y sont déroulées, en 1984.
Le double épisode connut le plus grand succès d’audience de toute la série. Il constitua également la quatrième meilleure audience de l’ensemble des diffuseurs américains, pour l’année 1975. La prestation de Lindsay Wagner fut particulièrement appréciée d’un public qui fit connaître sa colère devant la mort de Jaimie. Ce tonitruant succès allait susciter l’un des plus étonnants comebacks de l’histoire télévisuelle, puis le lancement d’une série dérivée portant le même titre que celui du double épisode, The Bionic Woman, en 1976.
Le Dr. Rudy Wells est ici interprété par Alan Oppenheimer. Il sera par la suite incarné par Martin E. Brooks.
Plusieurs scènes de l’accident, de l’opération et de la rééducation de Jaimie seront reprises dans le générique de sa série.
Helen Elgin, mère de Steve Austin, va apparaître régulièrement dans Super Jaimie, de même que son mari Jim (le père de Steve est décédé depuis des années). Ils ont été les tuteurs de Jaimie, orpheline, et comptent parmi les rares civils à connaître l’existence de la technologie bionique.
Lee Majors (Col. Steve Austin) est une importante figure des séries américaines. Il est notamment connu pour ses rôles récurrents dans La Grande Vallée (1965–69), L’homme qui valait trois milliards (1973–78) et L’homme qui tombe à pic (1981–86). Il participe à bien d’autres séries et est également un grand acteur de voix. Il fut l’époux de Farrah Fawcett, de 1973 à 1982. Lee Majors obtint son étoile sue le célèbre Walk of Fame d’Hollywood Boulevard, en 1984..
Richard Anderson (Oscar Goldman) débuta à Hollywood, dans le cinéma d’après-guerre , avant de se faire remarquer grâce au rôle de Ricardo del Amo dans Zorro. Il devient par la suite une figure familière des séries américaines, avant de pleinement accéder à la célébrité grâce au rôle d’Oscar Goldman. Il sera le coproducteur des deux derniers téléfilms bioniques.
Lindsay Wagner (Jaimie Sommers) reste bien entendu dans les mémoires connue pour le rôle de Jaimie Sommers, qui lui valut l’Emmy Award en 1977. Ancienne mannequin, elle tint auparavant plusieurs rôles secondaires dans diverses séries, dont 200 dollars plus les frais en 1975. Elle demeura très active par la suite, tenant notamment le rôle semi régulier du Dr. Vanessa Calder dans Warehouse 13 (2010-2014). Elle se dédie depuis plusieurs années à la médecine holistique. Une palme du Walk of Stars de Palm Spings lui fut dédiée en 2012, qu’elle inaugura avec son amie Lynda Carter. . De 1976 à 1979, elle fut mariée à l’acteur Michael Brandon (Mission casse-cou).
La Femme bionique (The Bionic Woman, 2-19/20, ****)
Dates de diffusion : 16 et 23 mars 1975
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- Well, I guess he wants you to be part of the team.
Le colonel Steve Austin, l’Homme bionique, se rend chez sa famille, à Ojai. Il y retrouve Jaimie, orpheline qui fut élevée comme sa sœur et ancienne amour de jeunesse, devenue joueuse de tennis professionnelle. Elle est grièvement blessée lors d’un saut en parachute et Steve demande à Oscar Goldman, chef de l’OSI, d’intervenir pour la sauver. Grâce au Dr. Rudy Wells, Jaimie devient la Femme bionique. Une première mission en commun s’effectue difficilement, du fait d’une défaillance du bras bionique de Jaimie. Il s’avère que son organisme rejette la greffe. Littéralement folle de douleur, Jaimie s’enfuit de l’hôpital, mais Steve parvient à l’y ramener. Toutefois, elle décède peu de temps après, sur la table d’opération.
Le double épisode constitue une tentative des plus abouties de développer le personnage de Steve Austin, au-delà de la figure traditionnelle du héros d’aventures. Kenneth Johnson, auteur fin et talentueux, avait le profil idéal pour cela, lui qui plaça toujours l’humanité de ses protagonistes au cœur de ses séries de Science-fiction, telles L’incroyable Hulk ou V. Certes une aventure demeure présente, installée dès l’introduction afin de ne pas désespérer la partie du public sensible avant tout à cet aspect. Mais les méchants se voient réduits à la portion congrue, se limitant à quelques apparitions presque gratuites en première partie, histoire de rappeler qu’ils sont bien là à comploter vilement. Avant de se voir rapidement défaits dans la seconde, lors d’une péripétie avant tout destinée à dramatiser la défaillance de Jaimie.
On goutera néanmoins la savoureuse composition de Malachi Throne en criminel très Renaissance italienne, entre superbes tableaux et vendetta. Un grand spécialiste de ce type de rôles, lui qui fut l’irrésistible Machiavel d’Au cœur du Temps. Mais The Bionic Woman relate avant tout une magnifique histoire d’amour, avec une radieuse première période débouchant sur un drame poignant. Le risque semblait réel de sombrer dans le mélodrame, mais le pari est gagné dès l’apparition de la merveilleuse LindsayWagner. Elle apporte une véracité et une sensibilité irremplaçables, irrigant l’ensemble du récit. De même, elle exprime avec éloquence les souffrances d’une Jaimie au cerveau sur le point de rompre. L’alchimie s’installe d’emblée avec Lee Majors, qui lui même semble se bonifier au contact de sa partenaire. Acteur d’une grande présence mais d’ordinaire surtout orienté vers l’action, il parvient ici à varier son registre habituel. Il se montre notamment très émouvant lors de l’adieu à Jaimie.
On aime que la première partie prenne le temps de poser les rapports entre Steve et sa famille (que l’on retrouvera dans Super Jaimie), puis avec Jaimie. La narration des retrouvailles entre deux êtres connaissant une grande solitude, à qui la vie offre une seconde chance, se montre à la fois simple et belle. A notre époque devenue davantage cynique, on pourra y ponter de la naïveté, mais comédiens et dialogues sonnent justes. Surtout, Johnson n’esquive pas la dimension faustienne du pacte passé avec Oscar, qui aura rarement paru aussi sombre que lors de la confrontation avec Steve à propos de réquisition de Jaimie. L’occasion aussi d’une position féministe, quand Jaimie rappelle à Steve que c’est à elle de décider et qu’il n’a pas à parler pour elle. L’éventuel aspect sucré se voit annihilé par l’impact du choc de l’accident et une seconde partie autrement plus sinistre, sans jamais virer mélodrame. La scène du décès se déroule avec une sécheresse clinique qui nous bouleverse. On comprend et partage aisément la révolte du public d’alors.
La mise en scène s’en sort par le haut, compte tenu des moyens limités et de l’époque. On retrouve évidemment les grands identifiants bioniques, comme le bruit caractéristique ou la fameuse course au ralenti pour signifier au contraire une vitesse accélérée, une idée géniale qui aura suscité bien des moments d’amusement dans les cours de récréation (souvenirs souvenirs…). Les superbes paysages naturels de la Californie, bois, lacs et reliefs, se voient habilement mobilisés et la touche 70’s des vêtements, coiffures et voitures se savoure avec plaisir. On apprécie l’astucieuse scène totalement silencieuse où Steve révèle son secret à sa mère, les images du drame se substituant aux paroles. De même, quand Jaimie perd tout contrôle, la réalisation ne cède pas à la facilité d’un affrontement spectaculaire entre les deux héros bioniques, hors sujet ici.
Lindsay Wagner a indiqué que sa participation à la série était aussi un cadeau d’anniversaire fait à sa sœur, Randi Ball, grande fan de Steve Austin
En 1980, le double épisode fut commercialisé en cassette vidéo, sous la forme d’un téléfilm.
Lindsay Wagner répéta 3 jours avec une joueuse de tennis professionnelle, afin que ses postures fussent convaincantes. Durant le tournage, elle reçut également l’aide de Richard Anderson, lui-même passionné de tennis et joueur de très bon niveau.
Jaimie indique figurer parmi les cinq premières joueuses mondiales. Toutefois sa notoriété ne la fera jamais reconnaître durant ses missions ultérieures.
Jaimie écrit mal son prénom dans l’album de Steve (Jaime en VO et non Jamie comme ici). Dans la version française, le prénom devient Jaimie.
Le titre de travail de l’épisode était Mrs Steve Austin.
L’OSI est bien renseignée. Durant la répétition de l’ouverture du coffre-fort par Jaimie, celui-ci est dissimulé par une toile portant simplement le nom « Renoir ». Or le véritable coffre-fort est effectivement dissimulé par une peinture de Renoir, La femme au piano (1875). Elle est en fait fait exposée au musée Art Institute, à Chicago.
Le showrunner Kenneth Johnson a indiqué que Jaimie avait un tympan bionique pour éviter un doublon avec Steve, doté d’un œil amélioré. Cela allait permettre de renouveler les situations. Il a choisi Ojai car il voulait que l’histoire de Jaimie et Steve, et de leur famille, prenne place dans un environnement plus country qu’à Los Angeles.
Il a décidé que Jaimie serait une joueuse de tennis professionnelle avant son accident, afin qu’elle soit déjà sportive et habituée aux voyages à l’étranger. Cela explique aussi pourquoi elle a perdu de vue Steve depuis quatre années. Son nouveau métier d’institutrice fut choisi pour que public puisse davantage s’assimiler à elle que si elle était demeurée une vedette sportive.
Johnson précise qu’il souhaitait dès l’origine que Jaimie achève l’épisode dans le coma, afin de préserver l’avenir, mais qu’ABC désirait une fin tragique, sous l’influence du succès de Love Story, en 1970.
Lee Majors interprète les deux chansons entendues dans l’épisode, Gotta Get Loose et Sweet Jamie. La musique de cette dernière sera entendue à plusieurs reprises au cours de Super Jaimie.
Dana Plato interprète ici son premier rôle à l’écran, elle va devenir célèbre en 1978 ans celui de Kimbery Drummond, dans Arnold et Willy (1978-1986). Elle est la petite fille s’adressant à Steve, tandis que Jaimie joue au tennis.
Steve a comme première mission de récupérer les plaques d’impression de billets dérobées à l’hôtel des monnaies de Denver, or cet établissement ne frappe que des pièces de monnaie.
La couleur du parachute de Jaimie varie durant les différents plans représentant sa chute.
L’action se situe à Ojai et c’est effectivement là que fut tourné l’épisode, à la mi-janvier 1975. Il s’agit d’une station thermale située au sud de la Californie, près de Santa Barbara. La ville est connue pour avoir été, de 1922 à 1986, la résidence de Jiddu Krishnamurti, théosophe d'origine indienne. Ami de nombreux écrivains et intellectuels américains, son enseignement visant à la libération totale de l'esprit connut une vraie résonance lors de la vague de la Contreculture, durant les Sixties.
La scène où Jaimie et Steve s’embrassent à côté de la souche a été tournée face au lac Casitas, non loin d’Ojai. Il s’agit d’un lac artificiel, issu de la construction d’un barrage. Ses alentours boisés attirent de nombreux amateurs de camping et d’activités nautiques. Les épreuves d’aviron et de Canoë-kayak des Jeux Olympiques de Los Angeles s’y sont déroulées, en 1984.
Le double épisode connut le plus grand succès d’audience de toute la série. Il constitua également la quatrième meilleure audience de l’ensemble des diffuseurs américains, pour l’année 1975. La prestation de Lindsay Wagner fut particulièrement appréciée d’un public qui fit connaître sa colère devant la mort de Jaimie. Ce tonitruant succès allait susciter l’un des plus étonnants comebacks de l’histoire télévisuelle, puis le lancement d’une série dérivée portant le même titre que celui du double épisode, The Bionic Woman, en 1976.
Le Dr. Rudy Wells est ici interprété par Alan Oppenheimer. Il sera par la suite incarné par Martin E. Brooks.
Plusieurs scènes de l’accident, de l’opération et de la rééducation de Jaimie seront reprises dans le générique de sa série.
Helen Elgin, mère de Steve Austin, va apparaître régulièrement dans Super Jaimie, de même que son mari Jim (le père de Steve est décédé depuis des années). Ils ont été les tuteurs de Jaimie, orpheline, et comptent parmi les rares civils à connaître l’existence de la technologie bionique.
Lee Majors (Col. Steve Austin) est une importante figure des séries américaines. Il est notamment connu pour ses rôles récurrents dans La Grande Vallée (1965–69), L’homme qui valait trois milliards (1973–78) et L’homme qui tombe à pic (1981–86). Il participe à bien d’autres séries et est également un grand acteur de voix. Il fut l’époux de Farrah Fawcett, de 1973 à 1982. Lee Majors obtint son étoile sue le célèbre Walk of Fame d’Hollywood Boulevard, en 1984..
Richard Anderson (Oscar Goldman) débuta à Hollywood, dans le cinéma d’après-guerre , avant de se faire remarquer grâce au rôle de Ricardo del Amo dans Zorro. Il devient par la suite une figure familière des séries américaines, avant de pleinement accéder à la célébrité grâce au rôle d’Oscar Goldman. Il sera le coproducteur des deux derniers téléfilms bioniques.
Lindsay Wagner (Jaimie Sommers) reste bien entendu dans les mémoires connue pour le rôle de Jaimie Sommers, qui lui valut l’Emmy Award en 1977. Ancienne mannequin, elle tint auparavant plusieurs rôles secondaires dans diverses séries, dont 200 dollars plus les frais en 1975. Elle demeura très active par la suite, tenant notamment le rôle semi régulier du Dr. Vanessa Calder dans Warehouse 13 (2010-2014). Elle se dédie depuis plusieurs années à la médecine holistique. Une palme du Walk of Stars de Palm Spings lui fut dédiée en 2012, qu’elle inaugura avec son amie Lynda Carter. . De 1976 à 1979, elle fut mariée à l’acteur Michael Brandon (Mission casse-cou).
Dernière édition par Estuaire44 le Mer 2 Sep 2015 - 1:42, édité 2 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
C'était gonflé de la part de Johnson que d'oser le mélodrame (au beau sens du terme) dans une série d'action. Quelle excellente critique ! Détaillée, et à l'enthousiasme communicatif. Je vais suivre de près ce que tu écris (comme d'hab, j'aurais tendance à dire, mais là, c'est une série qui moi-même m'intéresse vivement).
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Merci ! Je n'avais pas revu d'épisode de cette série depuis longtemps et je trouve qu'elle a plutôt bien vieilli. A confirmer pour Super Jaimie !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
La chanson Sweet Jaime, par Lee Majors
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Que c'est gnangnan...
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Information supplémentaire : après le succès de l'épisode de la 3e saison "le retour de la femme bionique" et les discussions pour créer un spinn-off, Lee Majors vit d'un très mauvais oeil la création d'une série "soeur", craignant que celle-ci éclipse la sienne et s'opposa à cette création. Pour faire passer la pilule, les producteurs ont financièrement intéressé Lee Majors à la nouvelle série...
DominiqueDB- Comte(sse)
- Age : 58
Localisation : Lyon (69)
Date d'inscription : 02/10/2005
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Merci Dominique, c'était prévu pour les IS de cet épisode. D'après ce que j'ai pu lire comme témoignage là-dessus, sa mauvaise humeur étaient également avivée par le fait d'être concurrencé par une femme...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
De toute façon, que cela soit Super Jaimie ou L'homme qui valait trois milliards (six dans la V.O.), les deux séries ont excessivement mal vieilli. J'avais regardé un épisode sur You Tube l'année dernière et je n'avais tenu qu'une vingtaine de minutes.séribibi a écrit:Que c'est gnangnan...
Je regardais dans les années 70 (sans que cela fasse partie de mes séries préférées), mais maintenant, je ne peux plus!
Invité- Invité
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Pour moi, la 2ème moitié des 70s (je dirai même dés 1974) marquait déjà une nette régression en matière de séries TV, et cela perdurera jusque dans les années 80s. C'est en effet à partir de 1974 que l'on trouve quelques unes des perles du kitsch (pas du mauvais goût assumé...mais du mauvais goût pour le mauvais goût!).
"Super Jaimie" était trop familiale, kitsch et sirupeuse pour moi ; même à l'époque, je détestais ça !! Néanmoins ça reste "correct" comparativement à ce qui suivra (L'homme qui tombe à pic ; Mac Gyver ; Hooker ; j'en passe et des meilleures...)
"Super Jaimie" était trop familiale, kitsch et sirupeuse pour moi ; même à l'époque, je détestais ça !! Néanmoins ça reste "correct" comparativement à ce qui suivra (L'homme qui tombe à pic ; Mac Gyver ; Hooker ; j'en passe et des meilleures...)
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Denis a écrit:
Super Jaimie ou L'homme qui valait trois milliards (six dans la V.O)
Non, c'est six millions et non milliards (The Six Million Dollar Man). En anglais milliard c'est billion.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Oui, je parlais du chiffre, car on ne sait pas pourquoi c'est trois milliards en VF.Estuaire44 a écrit:Denis a écrit:
De toute façon, que cela soit Super Jaimie ou L'homme qui valait trois milliards (six dans la V.O)
Non, c'est six millions et non milliards (The Six Million Dollar Man). En anglais milliard c'est billion.
En effet, Steve Austin, que je préférais à Super Jaimie, est meilleur que L'homme qui tombe à pic, deux épisodes escamotés à l'époque m'avaient suffi. J'aimais bien le personnage d'Oscar Goldman. Mais ces ralentis qui faisaient l’originalité de la série à l’époque font bien sourire maintenant.
Invité- Invité
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Denis a écrit:
Oui, je parlais du chiffre, car on ne sait pas pourquoi c'est trois milliards en VF.
En effet, Steve Austin, que je préférais à Super Jaimie, est meilleur que L'homme qui tombe à pic, deux épisodes escamotés à l'époque m'avaient suffi. J'aimais bien le personnage d'Oscar Goldman. Mais ces ralentis qui faisaient l’originalité de la série à l’époque font bien sourire maintenant.
C'est en référence à une époque où le dollar valait 5 francs. Et c'est converti en centimes/anciens francs (encore couramment utilisés à l'époque dans le langage de tous jours pour les sommes importantes).
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Denis a écrit:
Oui, je parlais du chiffre, car on ne sait pas pourquoi c'est trois milliards en VF.
En effet, Steve Austin, que je préférais à Super Jaimie, est meilleur que L'homme qui tombe à pic, deux épisodes escamotés à l'époque m'avaient suffi. J'aimais bien le personnage d'Oscar Goldman. Mais ces ralentis qui faisaient l’originalité de la série à l’époque font bien sourire maintenant.
C'était le cours du dollar de l'époque ! 1 dollar était égal à 5 francs français !
DominiqueDB- Comte(sse)
- Age : 58
Localisation : Lyon (69)
Date d'inscription : 02/10/2005
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Ah, ok, bien. J'avais toujours pensé qu'"ils avaient balancé" un chiffre à l'aveuglette.séribibi a écrit:Denis a écrit:
Oui, je parlais du chiffre, car on ne sait pas pourquoi c'est trois milliards en VF.
En effet, Steve Austin, que je préférais à Super Jaimie, est meilleur que L'homme qui tombe à pic, deux épisodes escamotés à l'époque m'avaient suffi. J'aimais bien le personnage d'Oscar Goldman. Mais ces ralentis qui faisaient l’originalité de la série à l’époque font bien sourire maintenant.
C'est en référence à une époque où le dollar valait 5 francs. Et c'est converti en centimes/anciens francs (encore couramment utilisés à l'époque dans le langage de tous jours pour les sommes importantes).
Invité- Invité
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Le système de taux de change fixe n'a été remplacé qu'en 1971 par des changes flottants. Les gens avaient encore en tête la valeur d'un franc pour cinq dollars (et des poussières) qui fut en vigueur durant les années 60, après la dévaluation de 58 et l'instauration du nouveau franc en 1960, qui mit effectivement du temps à entrer dans les mœurs. Dans mon enfance on avait le dollar à cinq francs en tête, même si le dollar a vite dévissé après la fin de Bretton-Woods. Maintenant c'est vrai que "L'homme qui valait trois milliards d'anciens francs", ça le fait moins !
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
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