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Série "Super Jaimie" - Bionic Woman

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Message  Estuaire44 Sam 12 Déc 2015 - 15:26

Fembots !


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Message  Estuaire44 Dim 13 Déc 2015 - 11:41

Jaimie plus forte que Tara king !  hi

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Message  Estuaire44 Dim 13 Déc 2015 - 22:54

Méditation (Biofeedback, 2-12, **)
Date de diffusion : 12 janvier 1977
- Hey, I'm sorry about the way I grabbed you back there.
- I'm sorry I didn't have the time to take advantage of it.

Grâce à Rudy, Jaimie fait la connaissance de Darwin Jones, biologiste ayant appris au Tibet comme réguler son corps par la volonté mentale et la transe. Son frère, Peyton, est également un brillant scientifique, mais Oscar ne souhaite plus financer ses travaux, estimant que le décodeur universel qu’il a mis au point suffit aux besoins de l’OSI. Ulcéré, Peyton décide de s’associer au sinistre Ivan Karp, qui abuse de sa confiance. Jaimie et Darwin vont s’associer pour récupérer Peyton en RDA et le ramener dans le droit chemin avant qu’il ne soit trop tard.

D’une manière presque similaire à ce que pratiquera bien plus tard le All Things des X-Files pour les philosophies orientales, l’épisode signifie un certain détournement de la série afin de promouvoir de manière pachydermique des idées chères à la vedette de la série, et en soi respectables (même s’il ne faudrait pas que tout cela dispense de suivre des traitements médicaux nécessaires). On ne doute pas de la sincérité du propos ni que celui-ci présente un cachet 70’s plaisamment daté. Mais néanmoins plus de la moitié du récit se voit uniquement dédié à l’exposition des vertus quasi miraculeuses du biofeedback, sur un ton pénétré et avec un étonnant accompagnement visuel, entre imagerie naïve du Tibet et une exposition d’une totale crudité d’un cœur en train de battre et autres organes internes (à  satiété, encore et encore). Cela finit par devenir passablement répugnant et les exploits de Darwin auraient évidemment été bien plus convaincants dans le cadre d’un documentaire que lors d’une fiction.

Toutefois, même réduite à la portion congrue, la mission effectuée de concert entre Jaimie et Darwin s’avère agréable  à suivre, même si ce dernier pâtit du jeu passablement inexpressif de son interprète. Le scénario combine astucieusement les pouvoirs complémentaires des deux  agents très spéciaux de l’OSI et ménage quelques rebondissements animant au moins a minima la seconde partie de l’opus. L’amateur des Spy Shows des Sixties retrouvera avec plaisir une tonalité proche de ces séries lors de l’expédition de Jaimie par delà le Rideau de fer, avec une idée initiale proche des Champions, une pétillante naïveté de l’ensemble, des décors évidents, de belles scènes d’action mais aussi des raccourcis de scénarios (Karp qui confierait le seul exemplaire de la liste de noms à Peyton). Le volet automobile est à l’unisson, avec des méchants bien entendus pourvus de la Mercedes de rigueur et un summum atteint avec la Volvo de Darwin, la propre voiture du célèbre Simon Templar, alias le Saint ! Demeure également une nouvelle prestation irrésistiblement tonique de Lindsay Wagner, qui anime autant que possible les moments empesés du récit et nous vaut un nouvel happy end à la bonne humeur communicative.


La cascadeuse doublure de Lindsay Wagner, Rita Egleston, apparaît ici à l’écran en tant que Terry, l’assistante de Rudy.

Steve Austin n’apparaît pas dans l’épisode, mais il y est évoqué. Oscar que Steve, en mission à Bruxelles, a transmis les informations permettant d’identifier le point de rendez-vous entre Karp et Peyton.

Le château de Karp se situe à proximité est-allemande d’Halderstadt. Celle-ci est imaginaire mais il doit s’agir  d’une référence à Halberstadt, l’un des chefs-lieux du land de Saxe-Anhalt, qui appartint historiquement à la RDA.

Le personnage Ivan Karp, appelé ainsi à plusieurs reprises, figure au générique comme Ivan Kard.

Alors que Super Jaimie régale souvent le spectateur de superbes et imposantes voitures américaines 70’s, cette escapade en allemande permet cette fois d’insérer des véhicules européens. Les antagonistes conduisent une Mercedes-Benz S-Klasse, Jaimie une Citroën DS 19 et Darwin une très reconnaissable Volvo 1800, à l’instar de la ST1 du Saint.

Linda Wagner a indiqué qu’il s’agissait de son épisode favori. Le thème du biofeedback, ou rétrocontrôle biologique (contrôle de l’activité de son corps par un individu), rejoint celui de la médecine dite positive lui étant chère et qu’elle professe encore aujourd’hui.

Lloyd Bachner (Ivan Karp) incarna d’innombrables seconds rôles de méchants classieux durant près de 50 ans, au cinéma et à la télévision. Sa voix très riche lui valut également de devenir l’un des acteurs les plus cotés des dramatiques radios américaines. Il participe à nombre de séries marquantes des années 60 aux 80, son rôle le plus marquant étant celui de Cecil Colby dans Dynasty. Il est également l’interprète du héros malheureux d’un des épisodes les plus cultes de La Quatrième Dimension, Pour servir l’Homme, aux côtés de Richard Kiel.


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Message  Estuaire44 Mar 15 Déc 2015 - 15:28

Alex (Doomsday is Tomorrow, 2-13/14, ****)
Date de diffusion : 19 et 26 janvier 1977
- After all, in a way, we're cousins.
- What are you talking about?
- That's right, think about it: you're a human with the parts of a machine and I am a machine with the mind of a human.

Inventeur d’une terriblement puissante bombe atomique au Cobalt, mais désormais épris de pacifisme, le Dr. Elijah Cooper annonce au monde qu’il a créé un mécanisme qui, en cas de tout nouveau tir d’essai nucléaire, répandra dans l’atmosphère un isotope qui supprimera toute vie sur terre. Or un état moyen-oriental croit à un bluff et procède à un tel test, provoquant le déclenchement de la machine infernale. D’abord infiltrée sous l’identité d’une scientifique française puis avec l’aide de l’agent soviétique Dimitri, Jaime tente de parvenir au tréfonds du complexe scientifique d’Elijah, afin de stopper à temps la catastrophe. Très malade, Elijah décède brusquement, mais, la Femme Bionique doit lutter conte les multiples armes à disposition d’Alex 7000, l’ordinateur régissant la base. Elle échoue in extremis, mais il s‘avère que la menace était fictive, Elijah voulant faire prendre conscience du péril atomique. Jaimie parvient à détruire ALEX quand celui-ci décide de provoquer malgré tout l’Apocalypse.

La première partie du double épisode se montre d’emblée fort appréciable. La révélation choc de la machination ourdie par Elijah fait réellement sensation, surfant sur la peur diffuse mais toujours bien présente de l’holocauste nucléaire. Le jeu de Lew Ayres reflète parfaitement la nature  tourmentée de ce scientifique soucieux de refermer les portes de l’enfer qu’il a entrouvertes, à l’instar d’un Oppenheimer. En amusant contrepoint l’accent français revêtu par Lindsay Wagner sonne plaisamment juste, d’autant que les quelques mots en français dans le texte. L’accent russe de l’interprète de Dimiti monte par contre à pleurer de rire tellement il résulte mauvais et caricatural. De splendides vues de la vallée de la Mort rend spectaculaire la première étape de la progression vers le complexe scientifique. Toutefois, tout comme lors de la seconde partie, le récit souffre de trop longues digressions pseudo militaires, dont le jargon sert surtout à meubler.

L’opus revêt toutefois toute sa dimension lors du captivant et acharné duel opposant Jaimie au glacial ALEX 7000, clairement une resucée réussie du fameux HAL 9000 de Kubrick. La scénographie rend l’affrontement particulièrement ludique, avec un compte à rebours d’enfer et une disposition spatiale conduisant Jamie toujours plus profondément sous la terre, à l’instar d’une partie de Donjons et dragons réussie. Le séquençage de la progression en huit niveaux successifs autorise autant de confrontations souvent inventives et électriques entre les deux adversaires. Alors qu’il s’agit certainement de l’épisode où Jaimie sollicite le plus ses pouvoirs bioniques et sa vivacité d’esprit, l’affrontement se double encore d’un volet psychologique extrêmement affûté à propos de la nature à la fois antagoniste et symétrique de la personnalité des deux adversaires. En tant que Cyborg, Jaimie symbolise la prédominance de l’humain sur la machine, ALEX l’exact contraire, ce qui exacerbe l’enjeu de l’écrasement final de ce dernier par la femme Bionique.

Lindsay Wagner parvient à insérer un nouveau superbe numéro d’actrice au sein de cet opus accordant une large place à l’action, Jaimie reste bien une jeune femme comme un autre que le Destin a propulsé dans des situations extrêmes, avec tout l’humour ou l’émotion que cela engendre. Les caractéristiques de l’Intelligence Artificielle d’un Système expert (à la fois divisible et extensible, programmée et adaptative), se voient astucieusement employés au cours de ce récit de Science-fiction de grande qualité. Derrière la caméra Johnson suscite des scènes particulièrement suggestives, notamment grâce à la localisation exceptionnelle et angoissante en diable du complexe industriel. On apprécie l’audace transgressive de montrer l’héroïne échouer au terme de la course à l’abîme, malgré ses divers exploits, d’autant que la révélation finale apporte un écho solennel et saisissant au message pacifiste et pro Détente de l’épisode. Décidément Super Jaimie s’entend à conjuguer avec succès spectacle et message social. Pinacle de la série n’ayant rien perdu aujourd’hui de son impact et de sa modernité, Doomsday is Tomorrow en constitue la démonstration la plus éclatante. La série se situe bien à son zénith en cette saison 2.



ALEX 7000 est une claire référence à HAL 9000, l’intelligence artificielle mise en scène par tantley Kubrick dans 2001, l’Odyssée de l’Espace (1968). La thématique de l’épisode fait également fortement songer à celle du film Le Cerveau d’acier (1970) auquel participe Martin E. Brooks l’interprète de Rudy.

Dimitri désigne Jaimie comme un Cyborg, cela restera l’unique fois de la série où ce terme sera utilisé. Il avait été également employé, par écrit, lors du pilote de L’homme qu valait trois milliards série elle-même inspirée du roman Cyborg (1972), de Martin Caidin

Dimitri évoque l’existence d’un programme bionique en URSS, ne parvenant pas pour l’heure à passer du stade animal à l’humain. Le prolongement de ce projet sera découvert lors du téléfilm L’espion bionique (Bionic Showdown), en 1989.

Le double épisode est le deuxième et dernier de la série réalisé par le showunner Kenneth Johnson

L’absence de Steve Austin durant cette terrible crise se justifie par sa mission à bord de Skylab, évoquée durant le récit. Cette station spatiale de la NASA fut en activité de 1973 à 1979

L’inscription sur la pierre est une citation de l’Ancien Testament, tirée du Livre d’Esaïe (2:4) : « De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes. Une nation ne tirera plus l'épée contre une autre, et l'on n'apprendra plus la guerre » (And they shall beat their swords into plow shares and their spears into pruning hooks. Nation shall not lift up sword against nation, neither shall they learn war anymore).

Lew Ayres (Dr. Elijah Cooper) a exercé de nombreuses activités au cours de sa carrière : acteur (À l'Ouest rien de nouveau, 1930), mais aussi guitariste, réalisateur, producteur, directeur de la photographie, monteur scénariste... Objecteur de conscience (il servit dans le corps médical durant la Guerre du Pacifique), il a tenu à participer à des œuvres pacifistes, à l’instar de l’épisode, telles À l'Ouest, rien de nouveau (1930) ou The Way of Peace (1947).

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Message  DominiqueDB Mar 15 Déc 2015 - 21:44

Estuaire44 a écrit:[justify]Alex (Doomsday is Tomorrow, 2-13/14, ****)
En amusant contrepoint l’accent français revêtu par Lindsay Wagner sonne plaisamment juste, d’autant que les quelques mots en français dans le texte.

Dans la VF, Jamie revêt la couverture d'une scientifique allemande...
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Message  Estuaire44 Mer 16 Déc 2015 - 1:40

Sosie bionique (Deadly Ringer, 2-15/16, ***)
Date de diffusion : 02 février 1977

Jaimie, droguée par ses ennemis afin qu’elle ne puisse utiliser sa force surhumaine, est secrètement substituée à son sosie Lisa Galloway dans sa cellule. Alors que le meurtre de Jaimie est programmé, Lisa infiltre de nouveau l’OSI après avoir consommé une drogue conférant une force équivalente à celle des individus bioniques, mais aux terribles effets secondaires. Elle désire obéit une nouvelle fois  au Dr. Courtney, son mentor. Jaimie parvient  à s’évader de prison, puis, traquée, convainc in extremis Oscar qu’elle est bien Jaimie. Lisa, influencée par le modèle représenté par Jaimie,  rompt avec Courtney et se réconcilie avec l’héroïne. Elle accepte l’aide de l’OSI pour retrouver sa véritable apparence.


L’épisode prend le risque de revenir sur le cas Lisa Galloway, brillamment traité en saison 1, un pari gagné, mais pas en totalité. Malgré les développements apportés, il s’agit fondamentalement d’une redite, le sentiment de doublon se voyant accentué par le fait que le thème des doubles a déjà été traité durant la présente saison, avec les Fembots. Pour obtenir l’effet recherché, le scénariste n’hésite pas utiliser les grands moyens, avec cette drogue miracle au concept trop manifestement tordu dans tous les sens afin que les éléments du puzzle puissent s’emboiter correctement. On regrette aussi que l’épisode cherche à pour partie surfer sur la vague des Women in Prison films connue par les années70, à travers des œuvres magistrales du gabarit de The Big Doll House (1971), Lovers of Devil's Island (1972) ou encore Caged Heat (1974), entre bien d’autres exemples. Au moins l’opus ne revêt cet aspect que pour sa première partie, en nous épargnant  le catalogue de clichés par contre largement développé par les Drôles de Dames de Spelling à travers les épisodes Angels in Chains (1976) et Caged Angel (1979).

De plus, si l’intrigue suit un chemin assez prévisible, elle manifeste quelques twists percutants, comme Oscar ne croyant pas initialement Jaimie, où la perspective du visage de Jaimie transformé en celui de Lisa, qui ajoute une dimension supplémentaire au cauchemar. Toutefois cet élément se voit minoré par la fait que, même si la série est toujours demeurée floue sur la sensibilité de ses membres artificiels, Jaimie doit bien ressentir qu’elle est bionique, donc sa dérive personnelle n’a pas vraiment de raison d’être. Par ailleurs l’ensemble aurait paru bien plus déstabilisant en provenance de médecins pensant œuvrer pour le bien de leur patiente, et non de complices de Courtney. En définitive, outre le charmant retour à Ojai, le grand atout de l’épisode demeure la nouvelle ébouriffante démonstration de Lindsay Wagner, exprimant avec souffle et expressivité les tourments respectivement vécus par Jaimie et Lisa, où l’épopée représentée par l’évasion de la Femme bionique. La scène de psychose de Jaimie a du compter beaucoup pour sa victoire aux Emmy Awards, car typique de ce jeu paroxystique particulièrement apprécié par les Américains.  


C’est pour ce double rôle que Lindsay Wagner remporta l’Emmy Award en 1977.

Une photographie dévoile la véritable apparence de Lisa, il s’agit de l’actrice Sondra Blake.

Non créditée, Randall Ball, sœur de Lindsay Wagner, joue l’une des élèves de Jaimie, Karen.

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Message  Estuaire44 Mer 16 Déc 2015 - 2:21

Très mauvaise nouvelle avec l'annonce de la mort de Martin E. Brooks, à l'âge de 90 ans; il est remémoré comme le principal interprète du Dr. Rudy Wells, l'expert scientifique de l'OSI  créateur des membres et organes bioniques de Steve et Jaimie et  grand ami du duo.

http://www.ew.com/article/2015/12/07/martin-e-brooks-dies-million-dollar-man-actor-dead


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Message  Dearesttara Mer 16 Déc 2015 - 14:38

Surprenant qu'il meurt pendant que tu écris la chronique ! Cela est déjà arrivé peu après la fin de dossiers, mais je me demande si ce n'est pas la première fois que ça arrive pendant. RIP Mr.Brooks.
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Message  Invité Mer 16 Déc 2015 - 14:50

Dearesttara a écrit:Surprenant qu'il meurt pendant que tu écris la chronique ! Cela est déjà arrivé peu après la fin de dossiers, mais je me demande si ce n'est pas la première fois que ça arrive pendant. RIP Mr.Brooks.
Non c'est courant. Pour ma part, Karl Malden, Paul Picerni, Bruce Gordon, Dan Frazer, Tony Curtis (après le premier épisode, lorsque j'ai commencé à me replonger dans la série).
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Message  Estuaire44 Mer 16 Déc 2015 - 20:21

Oui, cela m'est effectivement déjà arrivé. Notamment avec Patrick Macnee, décédé deux jours avant que je ne conclue mes chroniques des TNA et donc celles de l'ensemble de la série, débutées voici bien longtemps (les 25 et 27 juin). C'est une étrange tradition du Forum, le Lone Gunman est sur l'affaire.
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Message  Estuaire44 Mer 16 Déc 2015 - 20:58

A la Dragon Con 2013 (Atlanta), le retour d'ALEX 7000, l'un des tous meilleurs méchants de la série !

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Message  Estuaire44 Lun 21 Déc 2015 - 20:41

Jaimie et le Roi (Jaime and the King, 2-17, **)
Date de diffusion : 23 février 1977
- Now, you wanna tell me what I am doing in Monte Carlo, dressed like Mary Poppins, when everyone else is wearing postage stamps?

A Monte-Carlo, Ali Bin Gazim, émir d’un état du Golfe Persique allié des États-Unis, et son fils Ishmail sont menacés par des assassins. Afin de veilleur sur le jeune prince, Jaimie devient sa perceptrice. Elle va devoir démasquer le traître menant le complot, le sombre Hassan, et parer une tentative de meurtre menée par l’une des danseuses de la suite de l’Émir mais surtout lutter contre les préjugés du prince concernant les femmes. Découverte, Jaimie parvient à se réintroduire dans la résidence de l’émir en se faisant passer pour une danseuse orientale, avant de triompher de ses ennemis.

S’il bénéficie de jolis décors et autres inserts de la Riviera, l’épisode souffre d’un scénario beaucoup trop prévisible, car ne s’extirpant jamais des divers clichés proche orientaux caractérisant ce type d’épisodes des Spy Shows des années 60 (prince folklorique, félon de théâtre, orientalisme d’opérette, domination occidentale clairement affichée…), mais qui semblent déjà caduques durant la décennie suivante. On suit donc tout cela sans guère de surprises, d’autant que l’on devine d’emblée qui est le traître lrsqu’apparaît l’excellent Joseph Ruskin, ce que l’intrigue confirmera d’ailleurs bien vite. Si le métier de ce dernier lui permet de s’en sortie par le haut, le cabotinage éhonté de Robert Loggia, dans un improbable quelque part entre Lawrence d’Arabie et le Cheik Blanc, finit par lasser après avoir initialement amusé. Le jeune Lance Kerwin semble figé tout au long de l’épisode, ce qui pénalise ses scènes avec Lindsay Wagner, par trop déséquilibrées.

Au moins les amateurs des Avengers pourront-il s’amuser des nombreuses convergences entre cette histoire et celle de Du miel pour le prince, jusqu’à contenir pareillement une danse orientale très sexy interprétée par l’héroïne. Mais la fantaisie et l’imagination de la narration de l’aventure de Steed et Mrs Peel font ici cruellement défaut. Comme toujours la sensibilité et l’aura de Lindsay Wagner permettent de sauver l’essentiel et de rendre l’épisode encore regardable de nos jours. C’est d’autant plus vrai que l’actrice brille comme à l’accoutumée par sa sincérité dans l’expression des messages chers à la série, regard protecteur et compréhensif envers la jeunesse et féminisme léger mais bien présent. Ce dernier aspect se voit toutefois contrebalancé par la scène de la danse, passablement voyeuriste, c’est pour le moins contradictoire !


Robert Loggia (Ali Ben Gazim) se fit connaître dans les séries Disney, puis avec la série T.H.E. Cat (1966). Il interpréta de nombreux gangsters, au cinéma (L’honneur des Prizzi, Sarface...), comme à la télévision (Les Incorruptibles, Les Sopranos...).

Lance Kerwin (Ishmail) fut un adolescent star durant les années 70 :Wonder Woman, James at 15, ABC Afterschool Specials…. Mais de graves problèmes de drogue et d’alcool, ainsi que des déboires judiciaires, nuisirent considérablement à la suite de sa carrière.

Joseph Ruskin (Hassan), décédé en 2014, fut une figure récurrente de Star Trek, où il apparut, sous des visages différents, dans la série d'origine puis ses différentes dérivées, à la grande joie des fans. Il participa à de nombreuses autres productions, tout au long d'une prolifique carrière, s’étendant des années 50 aux 2000. Il joua souvent des criminels et autres félons.
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Message  Estuaire44 Mer 23 Déc 2015 - 0:28

Kim (Beyond the Call, 2-18, ***)
Date de diffusion : 09 mars 1977

- I don't know why Goldman insisted we use a chopper.
- Well that's a special consession from Oscar to me. I've had some pretty unpleasant memories of parachutes.

La petite Kim, fille d’une Vietnamienne et d’un soldat Marcia, n’a plus prononcé un mot depuis la mort de sa mère durant le conflit. Jaime tente de sympathiser avec elle et de vaincre son blocage émotionnel. Pendant ce temps le père de Kim, le Major John Cross, tente de dérober le mécanisme ultra secret d’un missile autoguidé, par vengeance contre l’armée américaine qui n’a pas protégé sa femme. Jaimie va tout tenter pour le ramener dans le droit chemin et éviter que la fille et le père ne soient séparés.

Kim constitue l’inévitable épisode évoquant les traumas liés au conflit du Viêt Nam, un cas de figure évidement très présent dans les productions de 1977 et qui va demeurer sur le long terme un passage obligé pour les diverses séries américaines. Vingt ans plus tard les X-Files en comporteront ainsi encore deux, Sleepless et Unrequited. Si on peut regretter un léger abus des flashbacks et des scènes en studio, Super Jaimie a le mérite d’aborder le sujet en l’intégrant à ses propres thématiques : un regard sur l’enfance au cœur d’un récit comportant également un segment d’espionnage correspondant davantage à un prétexte. De fait, si le dernier aspect s’avère comme souvent, assez passe-partout, la volet psychologique va apporter tout son sel au récit.

L’étude de caractères construit un intéressant effet miroir entre Kim et son père, réagissant de manières apparemment très différentes au drame, mais chez qui l’histoire va progressivement révéler des failles convergentes. Les confrontations entre Kim et Jaime  électrisent l’ensemble, d’autant que les auteurs évitent le piège de Lénifiant en rendant Kim non seulement muette également brutale et parfois inquiétante. Mariel Aragon se sort très honorablement de ce rôle malaisé, dont les tourments ne s’expriment longtemps que par expression faciale et corporelle, Lindsay Wagner excelle comme toujours lors des scènes avec ses jeunes partenaires. On peut regretter que le scénario préfère couper court à ces échanges par une scène paroxystique, accompagnée du poncif de l’orage. toutefois les deux interprètes font gagner ce pari, notamment lors du bouleversant moment où Kim renaît à la parole.

Helen Elgin, mère de Steve Austin et mère adoptive de Jaimie, apparaît ici pour la dernière fois.

La mention par Jaimie du saut en parachute fatidique est un premier indice que la mémoire commence à lui revenir concernant sa relation avec Steve. Toutefois les deux séries allant diverger la saison suivante, le processus ne parviendra à son terme que lors du premier des trois téléfilms bioniques, en 1987.

Les vues d’Ojai ne sont plus tournées sur place, mais dans les studios d’Universal.

Mariel Aragon (Kim) participera également au dernier épisode de la série, On the Run. Sa carrière ne s’est pas poursuivie au-delà, hormis une participation à M.A.S.H.


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Message  Estuaire44 Mer 23 Déc 2015 - 15:24

Le Coup de Dijon (The Dejon Caper, 2-19, ****)
Date de diffusion : 16 mars 1977

- I think you should call Beaumont and arrange a meeting and I'll just go as your girlfriend or friend or whatever
- That might work. He knows I'm adored by beautiful women.

A Paris, Beaumont, criminel de haut vol, a mis au point un trafic de peintures célèbres. Il les dérobe dans les musées et y substitue des copies réalisées par un faussaire de génie, Pierre Lambert. Le vol de deux œuvres à Washington et la capture de Lambert provoquent l’intervention de l’OSI. Contre une amnistie, Lambert va s’associer à Jaimie afin de faire tomber Beaumont. L’affrontement va se dérouler à Paris, puis à Cannes, où Jaimie va tendre un piège à Beaumont en le mettant en difficulté face à son client, un parrain corse.


Sans toutefois aller jusqu’à poser en épisode décalé, The Dejon Caper brille dès le départ par sa fantaisie enjouée, exacerbée au sein d’une série pourtant fondamentalement radieuse et optimiste. Cette bonne humeur générale s’appuie sur plusieurs piliers se soutenant l’un l’autre, en parfaite synergie. Le public hexagonal se réjouira d’une France de cartes postales, tout à fait similaire à celle des productions des années 60, naïves et relevant d’une aimable imagerie d’Épinal. Les accents s’avèrent bien entendus allègrement caricaturaux, domaine où René Auberjonois et Maurice Marsac excellent tout particulièrement. Costumes, décors, voitures et musique d’ambiance (accordéon de rigueur) concourent à cette douceur de vivre d’un Paris, certes d’opérette, mais célébré avec amitié. On songe beaucoup aux escapades parisiennes du Saint, parcourues par une pareille allégresse. D’ailleurs, tout comme dans Amicalement vôtre ou Chapeau Melon, on s’amusera de constater que la « France utile » demeure exactement la même pour les productions anglo-saxonnes des deux côtés de l’Atlantique : Paris et la Riviera, plus les vins de Bordeaux évoqués dans les dialogues.

L’interprétation se révèle également à la hauteur, la plupart des acteurs n’hésitant à surjouer, fort à propos dans le cadre d’une telle comédie. René Auberjonois impulse beaucoup d’énergie grâce à un cabotinage de bon aloi, avec ce Pierre d’abord pleutre puis courageux, sauvé par son sincère amour pour l’Art et par une Jaimie toujours aussi positive. Le duo formé avec Lindsay Wagner fonctionne du tonnerre, tandis que la série demeure fidèle à ses fondements. Le thème de la deuxième chance se voit ainsi une nouvelle fois mis en avant, de même que la non-violence d’une héroïne se servant de ses pouvoirs bioniques pour ruser, jamais de manière agressive. D’ailleurs personne n’est bien entendu blessé ou tué, la fête ne sera pas gâchée. Astucieusement, le scénario multiplie à l’envie les scénettes dignes de vaudeville voyant Jaimie duper Beaumont et exhorter Pierre, évidemment en dehors de tout réalisme, mais qu’importe. L’épisode s’impose également comme un vrai plaisir pour l’œil, malgré des moyens limités Le plateau de Paris reste ainsi clairement le même que celui de la ville allemande de Biofeed Back, cette saison, avec quelques éléments modifiés. Mais les nombreux magnifiques tableaux, les voitures, les inserts, la somptueuse villa de Beaumont enjolivent formidablement l’esthétique de l’ensemble, de même que les particulièrement nombreuses tenues de Jaimie, épisode parisien oblige !

La signalisation routière est occasionnellement américaine et non française.

La superbe voiture de Beaumont est une Rolls-Royce 20/25 de 1935.

Lindsay Wagner arbore pas moins de sept tenues totalement différentes en cours d’épisode.

Lindsay Wagner a indiqué conserver un souvenir gêné du tournage. La villa de Beaumont était en fait une école de jeunes filles et Jaimie devait y déambuler en tenue de grisette au grand embarras de l’actrice.

La conclusion de l’histoire est censée prendre place à Cannes. En arrière-plan on peut néanmoins apercevoir le Helmsman, célèbre statue de Carl Romanelli dominant depuis 1971 la Marina del Rey, à Los Angeles.

Alors que la Rolls de Beaumont se trouve en pleine campagne, la voiture censée la suivre est filmée dans un décor urbain.

Parmi les imitations de peintures présentées par Oscar on reconnaît Master Hare (1789) de Joshua  Reynolds. Ce grand portraitiste fut l’un des peintres anglais les plus réputés de la seconde moitie du XVIIIème siècle. Il devint le premier président de la Royal Academy of Arts, fondée en 1768 par George III. La véritable peinture, le portrait d’un petit garçon, est conservée au Musée du Louvre.

La photo de prison avec laquelle Oscar menace Pierre représente celle de Folsom, en Californie. Cet établissement de haute sécurité est réputée pour contenir les pires criminels de l’État et pour avoir servi de lieu d’exécution de la peine capitale en Californie (San Quentin actuellement).

René Auberjonois (Pierre Lambert), d’origine suisse est un descendant de Joachim Murat et e Caroline Bonaparte. Il participe à de nombreuses séries et tient notamment les rôles récurrents d’Odo dans Star Trek : Deep Space Nine et de Paul Lewinston dans Boston Justice. Auberjonois est également un très important acteur de voix pour dessins animés, dramatiques radio, livres audio et jeux vidéos.

Non crédité, on reconnaît Maurice Marsac dans le rôle du gendarme parisien. Cet acteur français, ancien de la Résistance, s’installa aux États-Unis après guerre comme représentant en vins hexagonaux. Il va interpréter de multiples petits rôles de Français, principalement à la télévision, jusqu’aux années 80, souvent celui de garçon de café. Il participe aux épisodes français des New Avengers, K is for Kill et The Lion and the Unicorn.
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Message  Estuaire44 Dim 27 Déc 2015 - 20:03

Le Démon de la nuit (The Night Demon, 2-20, *)
Date de diffusion : 23 mars 1977
- He is a satanic figure with slight variations. His Good is that he protects the rest of the Dead. His bad is that when once aroused, he...
- Kinda does his own thing?
- Sort of.

Thomas Bearclaw, un archéologue ami de Jaimie réalise des fouilles dans un anicien cimetière indien situé dans le désert. Il y découvre la statuette d’un mon nocturne et , conformément, à la légende est désormais hanté par le spectre. Cela l’incite à vendre le terrain à son voisin, mais Jaimie rend visite à thomas et découvre le pot aux roses ; c’est le voisin et son complice qui se faisaient passer pour le démon, grâce à divers trucages. Ils désirant s’emparer d’un riche gisement d’uranium, dont Thomas ignorait l’existence. Et ils auraient réussi si vous Jaimie n’était pas intervenue !

L’épisode est desservi par un scénario tout à fait enfantin et d’autant plus prévisible que n’importe qui ayant un tant soit peu suivi les aventures de Scooby-Doo et de Mystère et Cie devinera d’emblée de quoi il en retourne, tant tout ceci relève de l’évidence. Le scénario manquant cruellement de consistance et de développement, l’auteur cherche à meubler de manière systématique et maladroite. Au-lieu de développer une réelle atmosphère fantastique ou une intéressante galerie de portraits, il se contente paresseusement de multiplier les digressions, les commentaires inutiles de l’action en cours ou les redites. Une espèce de summum est atteint quand on assiste par le menu au développement d’une photographie ou à un fastidieux exposé sur la reconnaissance des sols par satellite.

On ne cesse également  de tirer à la ligne en nous remontrant encore et encore le démon (une espèce de Chewbacca disco), accompagnée d’une musique ridiculement accentuée et de trucages sans doute déjà pathétiques à l’époque. Sa statuette évoque nettement plus l’Egypte antique que les Amérindiens ! Même Lindsay Wagner ne semble guère  motivée par cet épisode visiblement destiné à atteindre le nombre requis cette saison.  Demeurent quelques jolis plans du désert et le professionnalisme de Jeff Corey s’obstinant à faire quelque chose d’un Thomas ne bénéficiant que d’une caractérisation minimaliste. John Quade et Gary Lockwood bénéficient également de rôles d’escrocs country bien dans leur répertoire.


La chanson qu’écoute Jaimie dans sa voiture est Fly Like An Eagle, qu’Hoyt Axton avait interprété dans l’épisode Road to Nashville cette saison. Jaimie est émue en souvenir d’une cette mission achevée de manière mélancolique.

Faire le plein coute 9,5 dollars à Jaimie : nous sommes bien aux USA, en 1977.

Jeff Corey (Thomas Bearclaw) connut un brillant début de carrière dans le Hollwood des années 40, avant d’être inscrit sur la liste noire du Maccarthysme, après avoir refusé de dénoncer des comédiens communistes. Connaissant une traversée du désert durant les années 50, il devint un professeur dramatique parmi les plus influents d’Hollywood. Il vint à la télévision durant les années 60 participant à de très nombreuses séries (Star trek, The Outer Limits, The Night Gallery...).
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Message  Estuaire44 Lun 28 Déc 2015 - 19:14

La Tombe d'acier (Iron Ships and Dead Men, 2-21, ***)
Date de diffusion : 30 mars 1977
- You know, lady, you're pretty smart and then again you're pretty dumb.

Les plaques militaires de Samuel Goldman, frère aîné d’Oscar disparu durant l’assaut de Pearl Harbor, sont découvertes sur un chantier naval de désassemblage d’anciens cuirassés de l’US Navy. Un soupçon a toujours entaché son honneur, car il transportait alors une forte somme d’argent, également évanouie. Se faisant embaucher dans l’équipe de dockers, Jaimie découvre que Samuel est décédé du fait des tirs japonais, et qu’un employé de la base, Duke, a alors dissimulé l’argent au sein du navire. Avec deux complices, il est en train de fouiller l’épave à la recherche du magot. Aidée par le sympathique Bob, Jaimie va parvenir à pleinement réhabiliter Samuel.

L’épisode présente le mérite de développer le profil d’Oscar et son parcours antérieur à la série. Même si ce frère disparu tombe bien à pic pour cela, il demeure logique qu’il n’en ait pas parlé à Jaimie auparavant et Richard Anderson sait rendre convaincant cet aspect plus tourmenté de son personnage. Avec le chantier naval et le petit monde des dockers, le récit a l’excellente idée de poursuivre la tradition de cette saison 2 voyant Jaimie visiter des univers divers et variés, parfois originaux au sein des séries télévisées. Tournées sous le grand soleil californien, les différentes vues du port s’avèrent superbes, même si on aurait pu les rendre davantage nombreuses. À rebours, le bar de Duke et son quartier relèvent d’un décor très bon marché et particulièrement voyant, on n’y croit pas une seule minute. L’intrigue sait également varier ses effets par l’emploi de flashbacks de Pearl Harbor, une pratique relativement peu usitée durant la série.

Surtout, l’épisode sait nous surprendre en se décalant ostensiblement d’un scénario de chasse au trésor se profilant de prime abord, un pratique certes distrayante mais passablement rebattue. Super Jaimie aime décidément se démarquer des séries d’action classique, en réduisant les scènes d’action à la partie congrue, pour au contraire privilégier les portraits des personnages. Le procédé est ici porté à l’extrême (et il vrai que l’on aurait apprécié quelques péripéties supplémentaires), avec le trio de bandits pittoresques : le premier comme jailli des récits de piraterie, le deuxième de la Blaxploitation, et le troisième irrésistible par son accent grec caricatural et son machisme matois. Le sympathique Bob ajoute encore un surcroît d’humanité à cette comédie refusant de se prendre au sérieux. Lindsay Wagner, à qui les bonnets marins siéent à merveille, anime avec entrain cette Jaimie toujours aussi nature, dont on adore les gaffes irrésistibles, d’une fraîcheur inimaginable chez les maîtres espions télévisuels. La parabole d’un Duke s’étant construit par avidité une prison invisible le liant au navire apporte le message moral cher à la série.

Les bandits conduisent une inquiétante Buick Electra de 1959.

Alors qu’il découvert après 36 ans, le squelette est visiblement en parfait état.

La musique entendue au bar est celle de la chanson Don't go breaking my heart. Composée par Elton John, qui la chante en duo avec Kiki Dee, elle vient de connaître un immense succès en 1976.

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Message  Estuaire44 Lun 28 Déc 2015 - 23:57

Lindsay évoque ses souvenirs de la série

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Message  Estuaire44 Mar 29 Déc 2015 - 2:41

Mission : Vol (Once a Thief, 2-22, ***)
Date de diffusion : 04 mai 1977
- I got myself a partner.
- Yeah, who?
- A very special woman. An amazing woman.

Inky, pittoresque voleur ami d’un petit singe, a la mauvaise idée de vouloir cambrioler le ranch de Jaimie. Il est mis en fuite par la Femme bionique, mais imagine de la filmer durant ses exploits, puis de la faire chanter afin de l’inciter à réaliser le casse du siècle dans une des principales banques de Los Angeles. Informé, Oscar tend un piège à Unky avec l’aide du LAPD. Mais le patron d’Inky, à qui ce dernier doit de l’argent, décide de s’en mêler. Jaimie et Inky vont sympathiser et faire alliance contre les bandits.

Pour cet ultime épisode de la période, c’est cette fois le danger  qui vient à Jaimie, directement menacée par une révélation de sa double identité, un moment critique toujours porteur dans l’univers des super héros (hormis pour l’Iron Man de Robert Downey Jr.). Kenneth Johnson aurait pu en profiter pour épicer, voire dramatiser, le final de saison. Mais il demeure fidèle à sa conception positive des aventures de Jaimie et oriente rapidement le récit vers une parodie très amusante et rythmée des films de casse alors en pleine vogue. La personnalité humoristique d’Inky, interprété avec un confondant naturel par Elisha Cook Jr., aide puissamment à décrisper la situation, même si l’on peut regretter l‘ajout d’éléments mélodramatiques superfétatoires autour de sa mère défunte.

De plus, la caricature des rituels de ce type de productions s’effectue avec pertinence, reprenant la préparation minutieuse, le final mouvementé ou le règlement de comptes entre complices, le tout sur un tempo alerte. Mais, outre Inky, les divers gangsters savoureusement caricaturaux apportent avant tout de l’humour bon enfant. On s’amuse beaucoup jusqu’à la pirouette finale, mais l’opus souffre de succéder à Iron Ships and Dead Men, trop similaire par ses bandits pour de rire et son aspect de simili récit animalier, le singe succédant aux chats. On regrettera surtout la passivité de Jaimie durant la majeure partie du récit, nécessaire au développement du pastiche, mais parfois frustrante. Elle ne cesse de se conformer aux consignes d’Oscar ou d’Inky, ne se rebiffant réellement que lors de la bataille finale.


Les noms des personnages de ce dernier épisode de la saison sont ceux de membres de l’équipe technique, un homme rendu par Kenneth Johnson en cette fin de saison.

La banque est fermée car les évènements se déroulent durant le Memorial Day. Ce jour férié, tombant le dernier lundi du mois de mai, est un hommage aux différents tombés au champ d’honneur pour les Etats-Unis. Le Président assiste alors à une cérémonie se déroulant au cimetière national d’Arlington. Il ouvre traditionnellement la saison estivale, qui s’achève par le Labor Day, le premier lundi de septembre.

Il s’agit du dernier épisode diffusé sur ABC, mais NBC va prendre la relève pour la troisième et ultime saison. L’homme qui valait trois milliards demeurant sur ABC, les crossovers avec Steve Austin vont devenir impossibles, même si Rudy et Oscar restent de la partie. Steve et Jaimie se retrouveront lors des trois téléfilms ultérieurs.

Les différents angles et zooms réalisés par la petite caméra super 8 d’Inky paraissent souvent  invraisemblables.

Elisha Cook Jr. (Inky) a tenu de très nombreux seconds rôles au cinéma, principalement pour des personnages sombres ou inquiétants. il est notamment connu pour celui de Wilmer dans Le faucon maltais (1941). Il tait également connu pour vivre en semi-ermite dans la Sierra Nevada, n’apparaissant que ponctuellement à Hollywood.

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Fin de la saison 2 !
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Message  Estuaire44 Mar 29 Déc 2015 - 8:06



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Message  Invité Ven 15 Jan 2016 - 12:38

Le guide des épisodes de la saison 2 de Super Jaimie par Estuaire44 est en ligne! cheers
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/super-jaimie-1976-1978/saison-2
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Message  Estuaire44 Ven 15 Jan 2016 - 14:00

Très bien, merci !

Hasard ou coïncidence, le premier épisode de Super Jaimie était diffusé voici 40 ans, le 14 janvier 1976 !
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Message  Estuaire44 Lun 7 Mar 2016 - 1:24

Troisième saison (1977-1978)
Le Chien bionique (The Bionic Dog, 3-01/02, ***)

Date de diffusion : 10 et 17 septembre 1977
- Jaime, I should have your head for this. If Rudy didn't think that this dog had a chance, I'd have the state police after you.

Résumé :

Alors qu’elle effectue des tests au laboratoire de Rudy, Jaimie fait la connaissance de Max, chien ayant servi de cobaye aux premières implantations bioniques, après avoir été grièvement brûlé dans un incendie. Max dépérit, Rudy, suspectant un rejet des prothèses, mais Jaimie pense qu’il a simplement besoin de retrouver une vie normale et de cesser d’être un animal de laboratoire. Elle s’enfuit avec lui, mais sa tentative est compliquée par la phobie du feu de Max, qui le rend agressif. La situation se complique quand lui et Jaimie, partie se réfugier chez un ancien amoureux, se retrouvent pris au piège d’un incendie de forêt. Max surmonte ses peurs pour sauver Jaimie et retrouve goût à la vie.  

Critique :

Habilement Kenneth Johnson s’empare du thème imposé du chien bionique pour en revenir à l’humain, en établissant un parallèle entre la situation et de Max et celle de Jaimie.  A travers quelques plans silencieux (Jaimie face à la cage de Max), on comprend que l’héroïne partage la même souffrance de l’enfermement dans une vie uniquement dédiée aux menées de l’OSI. Sa volonté farouche de sauver l’animal exprime également son propre besoin de libération, un sentiment qui servira de socle à l’ultime épisode de la série, On the Run.  La sensibilité de Lindsay Wagner crédibilise parfaitement cette progression du récit, même si l’on peut regretter que cela s’accompagne d’un Rudy rendu subitement insensible et bien moins amical qu’à l’accoutumée, heureusement seulement temporairement.

Malheureusement The Bionic Dog manque de matière pour s’étaler ainsi sur un double opus et, de fait, la première partie se voit principalement dédiée à des scènes  assez répétitives entre Jaimie et max en forme de bréviaire pour les amis des bêtes, au point d’en devenir presque mièvres. D’abord impressionnâtes, les scènes montrant la panique de Max causée par le feu et l’incendie initial finissent par fatiguer car par trop ressassées. La seconde partie s’anime toutefois de quelques exploits bioniques, de la part de Jaimie mais aussi de Max, comme toujours efficacement filmés, malgré la grande économie de moyens, Le chien finit d’ailleurs par inspirer une vraie sympathie, propre aux séries animalières à la Daktari. Si le flirt de Jaimie s’avère assez fade, les spectaculaires ou oppressantes scènes de l’incendie en forêt parviennent à créer un authentique suspense,

Anecdotes :


La série est dormais diffusée sur NBC. Richard Anderson et Martin E. Brook reprennent toutefois les rôles d'Oscar et de Rudy, devenant les premiers acteurs à jouer les mêmes personnages sur deux networks différents, L'Homme qui valait trois milliards demeurant sur ABC. Steve

Austin n’apparaîtra toutefois plus et il n’y aura plus de crossover entre les deux séries bioniques. Steve est seulement cité ici, pour la dernière fois de la série. Le couple bionique poursuivra toutefois sa romance lors de trois téléfilms ultérieurs.

Le débardeur jaune porté par Jaimie arbore l'expression I'll try anything once.

Jim Elgin, époux de la mère de Steve et ex tuteur de Jaimie, apparaît ici pour la dernière fois

Quand Jaimie et Max s’échappent du laboratoire de Rudy, on entend la chanson Friends, de Robert Prince.

Le bâtiment représentant le laboratoire de Rudy est en fait le campus du California Institute of the Arts, à Valencia, près  de Los Angeles. Cette école d’arts visuels, littérature, théâtre et musicologie.fut fondée en 1961 par Walt Disney et servit dans un premier temps à fournir des animateurs d’images à ses studios.

L’auteur James D. Pariott a indiqué que dès ce premier épisode NBC envisageait le lancement d’une série dérivée autour de Max, destinée à la jeunesse. Le projet ne se concrétisa pas. <Kenneth Johnson se déclara peu convaincu par l’idée d’un chien bionique, imposée par le diffuseur. Il allait très vite quitter la série.

Série "Super Jaimie" - Bionic Woman - Page 7 Pdvd_038

Série "Super Jaimie" - Bionic Woman - Page 7 Pdvd_039

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Message  Estuaire44 Jeu 10 Mar 2016 - 20:05

Le Prisonnier de Las Vegas (Fembots in Las Vegas, 3-03/04, **)
Dates de diffusion : 24 septembre et 01 octobre 1977
- Look, even your father knew when he was beaten. Now you happen to be in the same situation, I...
- Not exactly the same. My father was afraid to die. I'm not. I'm perfectly satisfied taking his three greatest enemies with me.

Résumé :

Oscar emmène Jaimie prendre quelques vacances à Las Vegas, où il mène aussi une négociation avec Rod Kyler. Ce milliardaire propriétaire de la moitié de la ville a également réalisé le prototype d’un canon solaire, que l’OSI souhaite récupérer. Mais Carl, le fils du Dr. Franklin, a reconstitué les Fembots jadis créées par son père et passe à l’attaque. Malgré des combats acharnés contre les gynoïdes, la Femme Bionique ne peut empêcher que Carl ne vole l’arme, puis ne la mette en orbite. Avec Oscar et Rudy, elle donne finalement l’assaut à la base de Carl, dissimulée dans un silo désaffecté de lancement spatial. Carl, qui s’avère lui-même un robot, est détruit avec ses consœurs quand la Femme Bionique parvient à pointer le canon vers le site, ne s’échappant elle-même que de justesse.

Critique :

Fembots in Las Vegas ne parvient pas à reconstituer pas le charme de l’arc triple de la saison précédente consacré aux Fembots, principalement du fait d’un manque d’ambition scénaristique. Là où l’on trouvait une trame complexe et globalement bien maîtrisée apportant toute une dimension épique au drame, on ne distingue ici qu’une intrigue prétexte, se bornant à enfiler les clichés pour justifier l’existence de trois grandes bagarres (Le vol de l’engin, sa mise en orbite, le duel final), séparées par des scènes purement mécaniques. Hier, on jouait brillamment des doubles pour instaurer des rebondissements et toute une paranoïa, ici le thème est systématiquement sacrifié à l’action pure, comme le Fembot de Callahan lancé dans un combat sans aucune justification alors qu’elle avait infiltré l’OSI. Hormis un parallèle amusant avec Howard Hawks, Kyler n’apporte pas grand-chose, hormis un mélodrame en bois vis-à-vis de sa maladie, très inspirée par The Boy in the Plastic Bubble, diffusé l’année précédente.

En génie maléfique, Michael Burns montre nettement moins de présence que son prédécesseur et la révélation de la nature robotique de Carl intervient bien trop tardivement pour ne pas devenir autre chose qu’un simple coup d’épée dans l’eau. Mais l’opus se regarde néanmoins sans ennui car les combats, unique justification de l’affaire, ont le bon goût d’apparaitre suffisamment spectaculaires pour cela. Cette réussite tient  à une mise en scène dynamique et des effets spéciaux artisanaux mais astucieux, et surtout à la débauche d’énergies des actrices et de leurs doublures. L’association Lindsay Wagner / Rita Egleston fait encore une fois merveille. La production bénéfice également de belles localisations, comme la base désaffectée de la NASA, ou de l’inépuisablement festive Las Vegas. La balade dans Sin City reste sans doute le meilleur moment de l’opus, les amateurs d’Angel pourront d’ailleurs y trouver des convergences, les moyens en moins, avec les scènes équivalentes de The House Always Wins (4.03).


Anecdotes :

On retrouve le Fembot de Nancy Callahan, alors que celui-ci avait été détruit sur l’île du docteur Franklin, durant les événements de Kill Oscar, la saison précédente. Le script prévoyait initialement la présence de celui de Lynda Wilson, ce qui aurait été raccord. Mais Callahan fut finalement retenue, car la secrétaire d’Oscar tait beaucoup identifie par le public que celle de Rudy.

L’absence illogique de Steve face à la menace de Fembots n’est jamais expliquée, de m^me qu’il ne soit pas identifié par carl comme l’un des responsables de la chute de son père.

Dans la crypte contenant les prises de l’OSI, on reconnaît notamment l’une des caméras servant d’œil à ALEX 7000.

Les liens se sont à l’évidence resserrés ente Oscar et sa sectaire, qui la saison précédente lui donnait du M. Goldman et désormais l’appelle « Oscar ».

Jaimie se souvient de la scène où le Dr. Franklin présentait les Fembots à son associé, or elle n’y a jamais assisté.

Carl Franklin Jr. a installé son repaire dans un complexe spatial désaffecté. Les plans ont été tournés à la base de lancement n°6 de la NASA, située dans le gigantesque complexe de l’US Air force de Vandenberg en Californie. Construit dans les années 60, le site était alors inactif, il est désormais utilisé pour les tirs de fusées Delta.

Les scènes de Las Vegas furent tournées au Dunes Hotel. En activité de 1955 à 1993, ce palace-casino, fut l’un des établissements les plus prestigieux du Strip, la grande rue de Las Vegas. Des artistes tels Dean Martin ou Frank Sinatra s’y produisirent régulièrement

Des chutes représentant la base d’ALEX 7000 sont également employées pour figurer les lieux.

Lindsay Wagner dut réenregistrer ses dialogues de la scène d’hélicoptère, le bruit était tel que l’on n’entendait pas l’actrice durant le tournage.

Le tournage fut perturbé par l’incendie d’un hôtel, une partie de l’équipe technique et des comédiens dut être évacuée.

Il s’agit de l’ultime double épisode de la série.

Série "Super Jaimie" - Bionic Woman - Page 7 Pdvd_041

Série "Super Jaimie" - Bionic Woman - Page 7 Pdvd_042

Série "Super Jaimie" - Bionic Woman - Page 7 Pdvd_043

Série "Super Jaimie" - Bionic Woman - Page 7 Pdvd_044
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Message  Estuaire44 Ven 11 Mar 2016 - 1:29

Rodéo (Rodeo, 3-05, ***)
Date de diffusion : 15 octobre 1977

- Well, then I guess I'll just have to figure out some way to get close to him.
- There won't be any problem there, babe. I've seen you in a cowgirl outfit before.

Résumé :

Le Dr. Billy Cole, brillant informaticien de l’OSI, est aussi un compétiteur passionné de rodéos, ce qui lui a valut plusieurs blessures par le passé. Alors qu’il s’apprête à mener à bien plusieurs projets importants, y compris concernant Max, il part participer à une compétition très risquée. Oscar demande à Jaimie de veiller au grain et celle-ci devient l’associé de Billy durant le tournoi, tout en lui dissimulant ses pouvoirs bioniques. Outre les dangers propres du rodéo, Jaimie doit également avoir à l’œil deux concurrents prêts à tout pour gagner et deux agents de l’opposition désireux de capturer Billy. Elle triomphe de ces obstacles, tandis qu’un flirt s’installe avec Billy.

Critique :

Tout comme Road to Nashville la saison précédente, Rodéo nous immerge plaisamment dans l’univers Country. Le scénario a derechef la bonne idée de se structurer au tour d’une thématique, le rodéo succédant à la musique.  Cette carte se voit jouée pleinement, avec un récit prenant souvent al forme d’un quasi documentaire et s‘appuyant sur de spectaculaires images d’archives, aussi bien que sur des séquences tournées pour la série. Cette approche s’avère particulièrement passionnante pour un spectateur européen, qui découvre tout un sport bien plus articulé et complexe qu’on l’imaginait, de par les systèmes de compétition et par les rôles échus à chacun : compétiteur proprement dit, ou hazer lui prêtant assistance, comme ici Jaimie avec Billy. On apprend réellement beaucoup de choses tout en se divertissant, ces éléments  n’alourdissant pas un récit riche en péripéties galopantes et autres chutes brutales !

Le reste de l’intrigue convainc nettement moins. On sent bien que les ennemis ne sont là que comme prétexte, tous sont également lisses et réduits à quelques clichés, De plus, jamais ils n’exercent une menée véritable, tant la Femme bionique les domine aisément. On touche là une faiblesse récurrente de la grande période Kenneth Johnson  sur le point de s’achever. A l’inverse des séries d’aventures classiques, ce dernier se sera toujours bien moins intéressé à aux vilains qu’à  la psychologie de son héroïne et au message social de la série. Celui-ci ayant pratiquement disparu lors du changement de diffuseur, reste Jaimie elle-même,  une nouvelle fois incarnée avec vitalité et humour par Lindsay Wagner. Le flirt avec Billy, certes naïf, se montre charmant et rejoint in fine la Country Music romantique.

Anecdotes :

Scooter Dolly, le cheval de Lindsay Wagner durant le tournage, fut ensuite acheté par l’actrice.

Jaimie appelle « Sarah » la laborantine de Rudy, alors que le prénom de celle-ci n’est pas crédité. Elle se nommera ainsi dans les deux épisodes ultérieurs où elle apparaîtra, The Antidote et On the Run.

Jaimie aide un Billy éméché à monter dans son véhicule en utilisant la main gauche, alors que c’est la droite qui est bionique.

A partir de cet épisode, Henry Kingi, futur troisième mari de Lindsay Wagner, devient le coordonateur des cascades de la série.

Linday Wagner fit savoir que l’histoire ne lui convenait pas car trop orientée sur l’action. Après qu’elle eut temporairement quitté le tournage, le script fut modifié, incorporant une histoire d’amour.

Le titre de l’épisode était initialement Jaime, Queen of the Rodeo.

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Message  Estuaire44 Sam 12 Mar 2016 - 23:19

La Filière africaine (African Connection, 3-06, **)

Date de diffusion : 29 octobre 1977
- Old war trucks never die.

Résumé :

Des élections imposées par les Nations Unies vont se dérouler dans un pays africain. Le dirigeant militaire en place à prévu de truquer les résultats grâce à un composant électronique qu’on doit lui livrer en provenance de Suisse. L’OSI envoie Jaimie intervertir le mécanisme avec un autre assurant l’honnêteté du suffrage. Elle va devoir s’associer avec Walker un mercenaire pittoresque et alcoolique, voyageant à bord d’un antique véhicule de la seconde guerre mondiale. Outre l’infiltration proprement dite, Jaimie doit faire face à l’opposition armée, qui la prend pour l’émissaire suisse. Mais Leona Mumbassa, une ancienne amie de la faculté, dirigeante des rebelles, rétablit la vérité. Jaimie peut remplir sa mission après avoit sympathisé avec Walker.


Critique :

African Connection présente comme faiblesse de développer une intrigue quasi en doublon avec celle d’Angel of Mercy (1.03), avec une  simplification supplémentaire de l’intrigue. Celle-ci se résume essentiellement à une succession linéaire d’affrontements et péripéties divers, infailliblement solutionnés par la puissance bionique de Jaimie, sans que Walker ne se doute de rien (quitte à accumuler les justifications les moins crédibles qui se puissent imaginer). Le duo, bien entendu, s’avère du antagoniste avant de devenir amical bénéfice de la complicité entre ses interprètes et d’une Lindsay Wagner très tonique, ce qui ne pallie que partiellement au manque de vraisemblance  de Warner et de son providentiel son véhicule à chenilles. La réalisation doit également composer avec de faibles moyens matériels et des paysages décidément toujours aussi californiens, quelles que soient les contrées visitées par Jaimie.

La présence des militaires en treillis n’est pas non plus sans évoquer les Nanars de l’époque. Mais l’épisode vaut pour ce que Kenneth Johnson parvient à y insuffler au détour de quelques scènes, alors qu’il s’agit de son ultime scénario écrit en tant que showrunner de la série. Evoquant le passé de tenniswoman de Jaimie (une rareté), son parcours personnel ou encore sa phobie des serpents, le récit revêt la forme d’adieux au personnage sous forme de bilan.  Surtout Johnson se montre plus ardent que jamais lorsqu’il dénonce l’interventionnisme occidental en Afrique ou se montre explicitement amer  quant au happy ending de l’historie, décrivant les traumatismes profonds qu’une guerre civile fait endurer à la population. Autant de prises de position étonnantes pour l’époque et apportant une inattendue authenticité à cette ultime apport de Kenneth Johnson, à rebours de son sujet principal,  

Anecdotes :

Jamie manifeste une nouvelle fois sa peur panique des serpents.

Jaimie reconnaît une camarade de faculté, alors qu’il n’a pas été indiqué que sa mémoire se soit améliorée et qu’elle ne se souvient toujours pas avoir été amoureuse de Steve.

Lassé de la série et d’un relationnel devenu très difficile avec Lindsay Wagner, le showrunner Kenneth Johnson quitta la série après le tournage de cet épisode et un nouvel accrochage avec l’actrice. Il indique que celle-ci avait fait savoir qu’elle ne quitterait pas sa caravane tant qu’il serait en charge de la série, après qu’il eut licencié quelqu’un dont elle s’était entiché. Par la suite ses responsabilités allaient être occupées par Jim Parriott et Lionel Siegel. De son côté Johnson allait devenir le showrunner de L’incroyable Hulk (1977-1980), puis de V (1984-1985).

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Message  Estuaire44 Dim 13 Mar 2016 - 20:29

La Liberté est à l'Ouest (Motorcycle Boogie, 3-07, ***)
Date de diffusion : 05 novembre 1977
- How often do you do this?
- Only when I'm not teaching school.

Résumé :

Alors que le motard cascadeur Evel Knievel séjourne en Allemagne de l’Ouest pour une importante exhibition, lui et sa moto se voient emportés dans un voyage inattendu, par nulle autre que Jaimie Sommers. Lancée à la poursuite d’un agent du KGB ayant dérobé un important microfilm, elle entraine Evel de l’autre côté du Rideau de Fer. Cet aller-retour express entre la frontière et le quartier général du KGB va exiger de nombreuses prouesses motorisées, mais Knievel va finir par sympathiser avec une Jaimie demeurée jusqu’au bout incrédule quant à son identité !

Critique :

Le scénario se contente hélas de tirer mécaniquement parti de la présence d’Evel Knievel, en l’insérant dans un formule déjà plusieurs fois vues au cours de la séries, celle du duo (toujours mixte) d’abord antagoniste, pois finalement sympathisant au fil d’une mission e résumant à une voyage émaillé de péripéties résolues par un Femme Bionique  s’efforçant également de préserver son secret. L’impression de déjà-vu se ressent d’autant plus fortement qu’il s’agissait déjà de l’intrigue de l’opus précédent, invité pittoresque et véhicule mécanique se substituant l’un à l’autre, tandis que les paysages californiens évoquant à peu près aussi efficacement l’Afrique que l’Allemagne. Les deux auteurs ont cependant la bonne idée de dynamiser cet ensemble très prévisible en recourant massivement à l’humour.

Knievel joue son propre rôle, ce qui lui permet de dérouler joyeusement sur son image redneck, ses exploits mais aussi ses mémorables catastrophes. Le personnage se montre irrésistiblement 70’s et, malgré un tournage par ailleurs difficile, fonctionne bien avec Lindsay Wagner. Les running jokes de Jaimie ne le reconnaissant pas et lui pestant de se retrouver embrigader dans cet aventure se prolongent un tantinet, mais permettent aux acteurs d’en faire joyeusement des tonnes. La Harley-Davidson Sportster assure bien davantage le spectacle que le véhicule à chenilles de l’épisode précédent et plaira sans nul doute aux amateurs de belles cylindrées (une pensée pour les valeureux cascadeurs !). Alors que Super Jaimie demeure fidèle à son code de non violence et à la personnalité hors normes de son héroïne, le récit évoque comme une plaisante parodie des séries d’espionnage des Sixties. Les porte-flingues du KGB s’y avèrent aussi risibles que ceux de KAOS, tandis que l’Aventure survient à Knievel par une charmante rencontre inattendue n’étant pas sans évoquer celles vécues par le célèbre Simon Templar.

Anecdotes :

Oscar n’apparaît pas l’épisode, son rôle habituel de contact de Jaimie est ici tenu par Rudy.

Evel Knievel joue ici son propre rôle, il fut un célèbre cascadeur à moto, très populaire durant les années 70 comme cascadeur à Hollywood, mais aussi pour ses spectaculaires exhibitions :sauts à moto au-dessus d’un bassin contenant des requins, ou survolant plusieurs bus mis côte à côte. Bles à plusieurs reprises, il milita pour le port du casque obligatoire en moto, indiquant que cet objet lui avait souvent sauvé la vie. Knievel figure au Guiness Book comme l’homme s’étant le plus souvent brisé les os et à avoir survécu.

Jaimie ne reconnaît pas Knievel, alors au faîte de sa gloire et lui ne la reconnaît pas non plus, alors qu’elle est censée avoir été une vedette du tennis.

Alors très célèbre, Knievel fut rémunéré à hauteur de 50 000 dollars pour sa participation, ce qui était très  important pour ce type de prestation, à l’époque..

Lindsay Wagner a indiqué que le tournage fut difficile du fait d’un relationnel houleux avec Knievel, qu’elle considère comme machiste. L’épisode prit 14 jours a être tourné, selon elle du fait des caprices et bouderies de Knievel. Elle ajoute en rire maintenant mais avoir été vraiment furieuse à l’époque.

L’épisode fut coécrit par Kenneth Johnson et Jim Parriott, qui assurèrent ainsi le passage de témoin, en bonne entente.

La moto de Knievel est une Harley-Davidson Sportster, l’une des gammes phares de la marque. Elle produite dès 1957 et connaît de très nombreuses variantes.

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Message  Estuaire44 Mar 15 Mar 2016 - 0:24

Lavage de cerveau (Brain Wash, 3-08, **)
Date de diffusion : 12 novembre 1977
- What's it made of?
- Soap, only it's laced with a molecule that resembles sodium pentathol, and it penetrates deep into the pores of the skin.

Résumé :

Plusieurs tentatives de rencontre entre oscar et un important informateur se voient contrecarrées par des tentatives d’assassinat. En fait, Callahan, la fidèle secrétaire d’Oscar, s’est fiancée à un coiffeur en vogue appartenant secrètement à l’opposition. Grace à des micros installés dans des sèche-cheveux et à un shampoing similaire à du Pentothal, il soutire à leur insu des secrets à ses clientes, épouses ou collaboratrices des dirigeants de Washington. Même Jaimie révèle ainsi son identité bionique. Mais elle comprend l’arnaque et, aidée par Callahan, parvient à vaincre le vil séducteur. In extremis, elle réussit ensuite à stopper une dernière attaque contre Oscar, au Kennedy Memorial Stadium.

Critique :

On apprécie vivement l’excentricité du shampoing sérum de vérité et du dispositif d’enregistrement situé dans le salon le plus huppé de la capitale américaine, d’autant que cette fantaisie n’est pas sans évoquer certains scénarios des Avengers. On y retrouve pareillement le détournement de dignes  boutiques dissimulant des nids d’espions et une certaine ironie envers le snobisme de la haute société. Malheureusement cette excellente idée de départ se voit fort médiocrement exploitée. Elle donne ainsi lieu à un long et fastidieux exposé (doublé, puisque Jaimie visite deux fois la pièce !), suivi d’une résolution ridicule de facilité, Jaimie comprenant toute l’affaire grâce à un rêve !

Pour doper le terne développement de son sujet, James D. Parriott tente de recourir à l’humour, avec des résultats médiocres, voire navrants comme cette caricature d’homosexuel aux clichés évoquant pauvrement la cage aux folles. Le récit reprend toutefois quelques couleurs avec son côté plaisamment daté autour des coiffures de ces dames, (à commencer par Jaimie !) et par son focus bienvenu sur la sympathique Callahan. Par ailleurs il s’ouvre et se conclue par deux scènes d’action dynamiques, encore rehaussées par les spectaculaires localisations de l’Exposition Park Rose Garden et du Los Angeles Memorial Coliseum,

Anecdotes :

L’intrigue ressemble beaucoup à celle de The Winning Smile, épisode de la saison 3 de L’homme qui valait trois milliards où Callahan se fait soutirer des informations à son insu par son dentiste.

Parriott a indiqué que le scénario s’inspirait d’une anecdote réelle de la Seconde guerre mondiale, où des espions allemands avaient installé des micros dans le salon de coiffure où des épouses d’officier avaient coutume de se rendre.

La scène d’action ouvrant l’épisode a été tournée à l’Exposition Park Rose Garden de Los Angeles. Inauguré en 1927, il héberge plus de 200 variétés de roses, réparties sur 20 000 plants, ainsi que de superbes statues en marbre, des serres et divers bâtiments d’exposition. Classé en 1991, le site apparaît dans diverses productions. Il représente ainsi l’extérieur du Jeffersonian Institute, où exerce l’équipe de Bones, enfin, du Dr. Temperance Brennan.

L’histoire est censée se conclure au Robert F. Kennedy Memorial Stadium (1961), à Washington, mais la scène est en fait tournée au Los Angeles Memorial Coliseum, grand stade olympique inauguré en 1923. Il fut le point central des Jeux Olympiques de Los Angeles, en 1932 puis en 1984. Il apparaît souvent à l’écran, c’est ainsi là que se déroule l’affrontement final de la saison 2 de 24h Chrono.

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Message  Estuaire44 Ven 18 Mar 2016 - 3:19

Quand l'amour s'en mêle (Escape to Love, 3-09, *)
Date de diffusion : 26 novembre 1977
- You walk into my house and in three minutes, you turn my entire social life into a disaster and I say "thank you"? What - am I crazy?

Résumé :

Le Dr. Kelso est exfiltré hors d’un pays de l’Est par l’OSI, mais son jeune fils Sandor, timide et peu sûr de lui, est capturé lors de l’action. Les autorités veulent se servir de lui pour exiger de son père qu’il revienne. Oscar envoie Jaimie à la rescousse de Sandor, mais, si l’évasion se déroule bien le voyage de retour vers la frontière s’avère malaisé. Sandor n’est guère taillé pour l’aventure et une difficulté supplémentaire survient quand il tombe amoureux de Jaimie.

Critique :

Escape to Love (grands dieux, ce titre résonne déjà comme une condamnation) confirme l’orientation prise par la série depuis le départ de Kenneth Johnson. Les ambitions de message social disparaissent au profit de récits d’espionnage classiques, pimentés par des scènes d’action mettant en scène les pouvoirs bioniques de Jaimie. On se rapproche donc de L’homme qui valait trois milliards, mais sur un mode peu convaincant. En effet les scénarios se montrent terriblement répétitifs, avec encore ici une intrigue consistant essentiellement en un voyage linéaire semé d’embuches, avec Jaimie associée à un allié masculin.

Outre le pénible effet de répétition (on retrouve également les sempiternels paysages californiens hors sujets), les véhicules et les péripéties rencontrés apparaissent considérablement plus fades que lors d’African Connection, puis de Motorcycle Boogie. Surtout le partenaire, du jour de Jaimie achève de couler l’ensemble par sa mièvrerie horripilante et l’outrancier mauvais jeu de son interprète. Le plus grave reste que l’individu déteint sur Jaimie, muée tout au long du récit en conseillère du cœur désarmante à force de sucré. Malgré quelques scènes avec le toujours sympathique Max ou un colonel hostile interprété avec saveur par Peter Mark Richman, on s’ennuie massivement et sans espoir durant tout l’épisode.

Anecdotes :

Sandor indique à Jaimie être blessé à la cheville droit, le bandage est ensuite aperçu sur la gauche.

Jaimie est censée cuisiner en écoutant Oscar, mais l’on peut brièvement voir qu’il n’y a rien dans le plat.

Jaimie utilise sa main gauche pour lancer le fusil à travers la fenêtre, or c’est sa main droite qui est bionique.

L’épisode est un clair remake d’un de ceux de L’homme qui valait trois milliards : Divided loyalty (3.12).

L’épisode fut inégalement intitulé A Matter of Love and Death, puis First Love.

Rita Egleston, la fidèle doublure de Lindsay Wagner, n’avait pas la force physique de monter à la corde lors de la scène du franchissement de la muraille. Elle fut donc filmée en train de la descendre et la séquence fut montée à l’envers.

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Message  Estuaire44 Sam 19 Mar 2016 - 18:29

Max (Max, 3-10, ***)
Date de diffusion : 03 décembre 1977
- Max, you big chicken, get out here and face it like a dog !

Résumé :

Jaimie est temporairement immobilisée à l’hôpital de l’OSI, Rudy devant effectuer des contrôles. Max, le chien bionique, est alors confié à Valérie, scientifique de l’OSI lui ayant installé des fonctionnalités supplémentaires.  Elle vit avec jeune neveu Bobby, leur famille ayant été décimée par un accident d’avion. Bobby et Max deviennent les meilleurs amis du monde. Mais des agents de l’opposition enlèvent Max et Valérie, afin d’acquérir la technologie bionique. Grâce à son courage et à son astuce, Max parvient à s’échapper et à rejoindre Bobby, ensemble ils vont également libérer Valérie.


Critique :

Episode très original au sein de la série, par la quasi absence de l’héroïne, Max s’avère clairement calibré pour mettre en orbite une série dérivée, tout comme ultérieurement le téléfilm Bionic Showdown pour la Bionic Girl. L’opération apparaît globalement réussie, car le récit renoue pleinement avec la fraicheur et la charmante naïveté des séries animalières destinées à la jeunesse. Dans le sillon de Lassie et de Daktari, celles-ci demeurent encore présentes en nombre à cette époque d’avant les robinets à médiocres dessins animés noyant les écrans contemporains. Comme par le passé, Max emporte la sympathie du public, tandis que le scénario met astucieusement à profit ses capacités bioniques pour pimenter le récit de quelques scènettes d’action. Le valeureux Max devient le héros d’un bel hommage au meilleur ami de l’homme, mais aussi aux valeurs familiales chères à l’Amérique..

Le duo formé avec bobby fonctionne parfaitement, d’autant que Christopher Knight, le futur Peter des The Brady Bunch,  rend le jeune homme autrement plus expressif et tonique que le triste Sandor. Les évènements ont la bonne idée de se dérouler en Californie, et non dans les pays en toc des opus précédents. Max devient dès lors une fenêtre ouverte sur l’American Way of Life californien des 70s’s : maison, voitures vêtements… Evidement le scénario demeure minimaliste, à base de vas et viens entre la résidence de Bobby et le repaire de bandits (une nouvelle fois transparents), quelque peu délayés par les commentaires de Jaimie et d’Oscar. On pourra aussi s’étonner de voir un prototype bionique aussi faiblement gardé et des adversaires aussi mal organisés, mais ces faiblesses présentent évidemment moins d’impact dans le cadre d’une histoire destinée à la jeunesse.

Anecdotes :

Jaimie n’apparaît quasiment pas au cours de l’épisode, qui servit en fait à tester l’éventualité d’une série animalière dérivée, centrée sur le chien bionique.

Christopher Knight (Bobby)  est surtout connu pour le rôle de Peter dans The Brady Bunch (1969-1974), sitcom familiale très populaire aux USA. Passionné d’informatique, il se reconvertit avec succès dans cette industrie grand public alors naissante, participant notamment au développement des représentations en 3D.

Neile Adams (Valérie) réalisa la plus grande partie de sa carrière à Broadway, amis apparut dans quelques séries des années 60 et 70 (The Alfred Hitchcock Hour, Sergent Anderson, L’Île Fantastique…). Elle fut l’épouse de Steve McQueen ;de 1956 à 1972.

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Message  Estuaire44 Sam 19 Mar 2016 - 21:31

L'espion fait cavalier seul (Over the Hill Spy, 3-11, ***)
Date de diffusion : 17 décembre 1977
- Well, so far, he has chloroformed me, he's tied me up, and he doesn't even know my name yet !

Résumé :

Boris Slotsky, agent soviétique vétéran, dérobe un codeur top secret de l’OSI. Oscar apprend que le microfilm doit être remis à un complice lors d’une convention de mode se déroulant dans l’un des palaces de los Angeles. Il demande à Terrence Quinn, vieil agent désormais à la retraite et expert en déguisements, de faire équipe avec Jaimie, car il est le seul à pouvoir reconnaître Slotsky. Le tandem fonctionné mal, Quinn  refusant d’admettre qu’il a changé d’époque et que sa vue n’est désormais plus ce qu’elle était. Jaimie parvient malgré tout à remplir la mission, avant de laisser repartir les deux anciens rivaux désormais réconciliés.

Critique :

L’intrigue à la consistance d’une bulle de savon, mais parvient néanmoins à distraire par sa bonne humeur constante et ses gags volontiers cartoonesques. Cette dimension se voit d’ailleurs soulignée par quelques effets sonores et vidéo, ainsi que par le défilé de déguisements tout à fait improbables de Quinn, lointain disciple d’Artemus Gordon. Le rythme sans temps morts fait que l’on s’amuse franchement, mais l’humour  repose trop sur la myopie et la fierté d’un Quinn niant le problème, comme un étrange hybride de Max la Menace et de Mister Magoo. On peut regretter que d’autres pistes ne se voient qu’à peine abordées, comme le pittoresque monde de la mode ou la confrontation entre un agent des temps héroïques de la Guerre froide et un autre des années 70.

Mais cet aspect se voit partiellement rattrapé par l’émouvant final très à la Jaimie Sommers,  célébrant la fin des guerres et la paix des braves, on pense notamment au concerto des Avengers. Par ailleurs l’épisode bénéficie de très jolis plans des ensoleillés Jardins d’Arcadia et d’une belle distribution. Richard Erdman apporte la fantaisie et le tonus nécessaire à Quinn, bien avant qu’il ne devienne le Léonard de Community. L’association avec Lindsay Wagner fonctionne du tonnerre. Whit Bissell, le général Kirk, d’Au cœur du Temps, apporte enfin de la présence à l’un des adversaires de Jaimie. La présence de la top model Alana Stewart (future épouse Rod Stewart, en 1979) apporte une once de véracité à l’ensemble, tout en situant agréablement l’action dans les années 70.

Anecdotes :

Lorsque Jaimie dénombre les gauchers présents (tenant leur verre dans la main gauche), on voit clairement qu’elle en omet plusieurs.

Quand Jaimie entame son saut bionique, elle porte des talons, durant l’action on voit que ce n’est plus le cas.

Une partie de l’épisode fut tournée dans les Jardins d’Arcadia, au sud de Los Angeles. Créé en 1947, le site contient un grand arboretum et plusieurs jardins botaniques regroupant des espèces végétales venues du monde entier. De nombreux tournages s’y sont déroulés, dont celui de la série L’île fantastique (1978-1984), ou du clip Roar de Katy Perry, en 2013. C’est également là que furent réalisées les scènes représentant Paradise Island (Themyscira), dans la série Wonder Woman (1975-1979).

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Message  Estuaire44 Dim 20 Mar 2016 - 10:59

La Menace (All for One, 3-12, ***)
Date de diffusion : 03 janvier 1978
- You know, you don't hardly look like the electronics type.
- Oh, I don't do I? Well, you'll be surprised what's under this skin of mine.

Résumé :

Des pirates informatiques subtilisent des milliers de dollars dans ds comptes bancaires d’institutions gouvernementales, y compris l’OSI. Oscar craint que des documents secrets ne soient également dérobés et envoie Jaimie résoudre l’affaire au sein d’une université que Rudy a identifié comme origine des vols. Jaime découvre que les pirates sont en fait de jeunes idéalistes désireux de financer les études de ceux n’en ayant pas les moyens. Elle s’assure  de leur amnistie, tout en empêchant un professeur stipendié par l’opposition de s’emparer de leur programme informatique.

Critique :

Super Jaimie débute ici l’année 1978, qui va voir l’apparition du Commodore et de l’Apple II,  tandis qu’Atari s’apprête à sortir sa première console de jeu grand public, l’Atari 2600, et que Disney a commencé à développer TRON. Le véritable  intérêt de l’épisode réside dans l’évocation de cette époque où la micro-informatique s’installe dans le quotidien et où les différents réseaux pré-Internet procèdent progressivement  à leur fusion. L’action s’insère judicieusement au sein de l’une de ces universités californiennes jouant un rôle moteur dans ce mouvement allant définitivement émerger durant les années 80. A notre époque contemporaine, où les hackers des séries télés accomplissent prodiges sur prodiges d’un clic de souris, le panorama s’avère rafraichissant. Nous découvrons des bibliothèques encore uniquement peuplées de livres en papier (ces ouvrages étranges à l’autonomie électrique infinie et ne tombant jamais en panne) ou des administrations encore en cours d’informatisation.

Des opérations devenue communes aujourd’hui (la banque sur Internet) apparaissent encore nimbées d’une aura de Science-fiction, sans parler des ordinateurs et des softwares délicieusement archaïques. Les Robins des Bois modernes résultent bien peu crédibles, mais démontrent que le folklore d’informaticien génial révolutionnant le monde depuis un food-truck, sinon un garage, est déjà en place. La critique sociale du coût des études aux USA se montre également bien vue, quand on sait qu’aujourd’hui le volume des prêts étudiants y est pointé comme un risque bancaire systémique. Certes les péripéties sont passe-partout au possible et l’opposition souffre d’une caractérisation insuffisante, comme souvent dans cette série, mais les jeunes acteurs s’en sortent plutôt bien, avec là encore une sympathique touche 70’s. Malgré une intrigue légère, l’épisode reste bien l’occasion d’un agréable voyage dans le temps, suscitant toute une nostalgie chez le spectateur ayant connu les premiers jeux d’arcades.

Anecdotes :

Mango est interprété par Henry Kingi, qui va devenir le mari de Lindsay Wagner de 1981 à 1984. Ils se rencontrent sur le tournage de la série, pour laquelle Kingi va participer comme acteur à deux autres épisodes. Cet acteur d’origine Cherokee est également un cascadeur réputé.

Quand Oscar liste les différents personnages bioniques existants, il cite Jaimie et Max, mais pas Steve ! Les deux séries sont décidément bien désormais diffusées sur des networks différents.

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Série "Super Jaimie" - Bionic Woman - Page 7 Empty Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman

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