Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
La Menace (All for One, 3-12, ***)
Date de diffusion : 03 janvier 1978
- You know, you don't hardly look like the electronics type.
- Oh, I don't do I? Well, you'll be surprised what's under this skin of mine.
Résumé :
Des pirates informatiques subtilisent des milliers de dollars dans ds comptes bancaires d’institutions gouvernementales, y compris l’OSI. Oscar craint que des documents secrets ne soient également dérobés et envoie Jaimie résoudre l’affaire au sein d’une université que Rudy a identifié comme origine des vols. Jaime découvre que les pirates sont en fait de jeunes idéalistes désireux de financer les études de ceux n’en ayant pas les moyens. Elle s’assure de leur amnistie, tout en empêchant un professeur stipendié par l’opposition de s’emparer de leur programme informatique.
Critique :
Super Jaimie débute ici l’année 1978, qui va voir l’apparition du Commodore et de l’Apple II, tandis qu’Atari s’apprête à sortir sa première console de jeu grand public, l’Atari 2600, et que Disney a commencé à développer TRON. Le véritable intérêt de l’épisode réside dans l’évocation de cette époque où la micro-informatique s’installe dans le quotidien et où les différents réseaux pré-Internet procèdent progressivement à leur fusion. L’action s’insère judicieusement au sein de l’une de ces universités californiennes jouant un rôle moteur dans ce mouvement allant définitivement émerger durant les années 80. A notre époque contemporaine, où les hackers des séries télés accomplissent prodiges sur prodiges d’un clic de souris, le panorama s’avère rafraichissant. Nous découvrons des bibliothèques encore uniquement peuplées de livres en papier (ces ouvrages étranges à l’autonomie électrique infinie et ne tombant jamais en panne) ou des administrations encore en cours d’informatisation.
Des opérations devenue communes aujourd’hui (la banque sur Internet) apparaissent encore nimbées d’une aura de Science-fiction, sans parler des ordinateurs et des softwares délicieusement archaïques. Les Robins des Bois modernes résultent bien peu crédibles, mais démontrent que le folklore d’informaticien génial révolutionnant le monde depuis un food-truck, sinon un garage, est déjà en place. La critique sociale du coût des études aux USA se montre également bien vue, quand on sait qu’aujourd’hui le volume des prêts étudiants y est pointé comme un risque bancaire systémique. Certes les péripéties sont passe-partout au possible et l’opposition souffre d’une caractérisation insuffisante, comme souvent dans cette série, mais les jeunes acteurs s’en sortent plutôt bien, avec là encore une sympathique touche 70’s. Malgré une intrigue légère, l’épisode reste bien l’occasion d’un agréable voyage dans le temps, suscitant toute une nostalgie chez le spectateur ayant connu les premiers jeux d’arcades.
Anecdotes :
Mango est interprété par Henry Kingi, qui va devenir le mari de Lindsay Wagner de 1981 à 1984. Ils se rencontrent sur le tournage de la série, pour laquelle Kingi va participer comme acteur à deux autres épisodes. Cet acteur d’origine Cherokee est également un cascadeur réputé.
Quand Oscar liste les différents personnages bioniques existants, il cite Jaimie et Max, mais pas Steve ! Les deux séries sont décidément bien désormais diffusées sur des networks différents.
Date de diffusion : 03 janvier 1978
- You know, you don't hardly look like the electronics type.
- Oh, I don't do I? Well, you'll be surprised what's under this skin of mine.
Résumé :
Des pirates informatiques subtilisent des milliers de dollars dans ds comptes bancaires d’institutions gouvernementales, y compris l’OSI. Oscar craint que des documents secrets ne soient également dérobés et envoie Jaimie résoudre l’affaire au sein d’une université que Rudy a identifié comme origine des vols. Jaime découvre que les pirates sont en fait de jeunes idéalistes désireux de financer les études de ceux n’en ayant pas les moyens. Elle s’assure de leur amnistie, tout en empêchant un professeur stipendié par l’opposition de s’emparer de leur programme informatique.
Critique :
Super Jaimie débute ici l’année 1978, qui va voir l’apparition du Commodore et de l’Apple II, tandis qu’Atari s’apprête à sortir sa première console de jeu grand public, l’Atari 2600, et que Disney a commencé à développer TRON. Le véritable intérêt de l’épisode réside dans l’évocation de cette époque où la micro-informatique s’installe dans le quotidien et où les différents réseaux pré-Internet procèdent progressivement à leur fusion. L’action s’insère judicieusement au sein de l’une de ces universités californiennes jouant un rôle moteur dans ce mouvement allant définitivement émerger durant les années 80. A notre époque contemporaine, où les hackers des séries télés accomplissent prodiges sur prodiges d’un clic de souris, le panorama s’avère rafraichissant. Nous découvrons des bibliothèques encore uniquement peuplées de livres en papier (ces ouvrages étranges à l’autonomie électrique infinie et ne tombant jamais en panne) ou des administrations encore en cours d’informatisation.
Des opérations devenue communes aujourd’hui (la banque sur Internet) apparaissent encore nimbées d’une aura de Science-fiction, sans parler des ordinateurs et des softwares délicieusement archaïques. Les Robins des Bois modernes résultent bien peu crédibles, mais démontrent que le folklore d’informaticien génial révolutionnant le monde depuis un food-truck, sinon un garage, est déjà en place. La critique sociale du coût des études aux USA se montre également bien vue, quand on sait qu’aujourd’hui le volume des prêts étudiants y est pointé comme un risque bancaire systémique. Certes les péripéties sont passe-partout au possible et l’opposition souffre d’une caractérisation insuffisante, comme souvent dans cette série, mais les jeunes acteurs s’en sortent plutôt bien, avec là encore une sympathique touche 70’s. Malgré une intrigue légère, l’épisode reste bien l’occasion d’un agréable voyage dans le temps, suscitant toute une nostalgie chez le spectateur ayant connu les premiers jeux d’arcades.
Anecdotes :
Mango est interprété par Henry Kingi, qui va devenir le mari de Lindsay Wagner de 1981 à 1984. Ils se rencontrent sur le tournage de la série, pour laquelle Kingi va participer comme acteur à deux autres épisodes. Cet acteur d’origine Cherokee est également un cascadeur réputé.
Quand Oscar liste les différents personnages bioniques existants, il cite Jaimie et Max, mais pas Steve ! Les deux séries sont décidément bien désormais diffusées sur des networks différents.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
La Pyramide (The Pyramid, 3-13, *)
Date de diffusion : 14 janvier 1978
- Gentlemen, if you will excuse me, I have a date with a very attractive young lady.
- Is she a willowy blond about this tall, teaches school, a lady who I lost my heart to years ago ?
Résumé :
Alors qu’une fusée de la NASA vient de répandre dans l’atmosphère une substance renforçant al couche d’ozone, un mystérieux signal atteint la Terre, en provenance de l’extérieur du système solaire. Jaimie et son fiancé Chris, agent de l’OSI, se rendent au point d’arrivée, le Fort Mac-Arthur. Ils découvrent que le sous-sol du bâtiment débouche sur une antique pyramide aztèque souterraine. Ils y trouvent Ky, un extraterrestre âgé de 5000 ans, Il leur apprend que le siens reviennent sur Terre, où ils ont jadis enseigné les rudiments de la science à l’Humanité. Or l’entrée du vaisseau dans l’atmosphère désormais modifiée susciterait une explosion apocalyptique !
Critique :
Tout comme auparavant pour Au Cœur du Temps, la dernière partie de Super Jaimie va se voir ensevelie sous bon nombre d’épisodes mettant en scènes une Science-fiction archaïque et des extraterrestres ridicules, façon Irwin Allen des mauvais jours. The Pyramid aura le douteux privilège de débuter ce mouvement, avec un scénario abracadabrant évoquant les récits pour la jeunesse des années 30, narré avec un premier degré aussi absolu que navrant. Tout en accumulant les absurdités, l’intrigue se cantonne à des allées et venues dans des couloirs en carton pate et à des dialogues déclamatoires au possible. Si Ky échappe partiellement au grotesque, son guerrier aztèque muet relève franchement du Nanard.
La faiblesse des moyens de la série se fait cruellement sentir, l’unique plateau quelque peu relevé demeure celui de Ky, ce qui fait que l’action s’y enkyste tandis que les personnages y dégoisent à loisir. L’opus rate également l’entrée en scène de Chris, bombardé fiancé de Jaimie sans que leur histoire en commun ne soit nullement contée. Outre la fadeur extrême du personnage (quel contraste avec Steve Austin !), le récit y va à la truelle pour lui faire découvrir le secret bionique de Jaimie dès les premières minutes de l’épisode. Ecrasée par la pesanteur des dialogues et postures, Lindsay Wagner a moins l’occasion de pétiller qu’à l’ordinaire. On appréciera quelques jolis plans du littoral californien et la visite expresse de Fort Mac-Arthur.
Anecdotes :
La saison va désormais régulièrement contenir des histoires d’extra-terrestres, un choix décidé sous l’impulsion du succès de La guerre des Étoiles, en 1977.
L’épisode marque l’apparition de Chris Williams, interprété par Christopher Stone. Cet agent de terrain de l’OSI va devenir un personnage régulier de la dernière période de la série, alors qu’une romance l’unit à Jaimie. Toutefois il sera rejeté par un public demeuré nostalgique de Steve Austin. Il ne sera qu’évoqué lors des retrouvailles entre Jaimie et Steve, survenant lors du téléfilm Mission bionique, en 1987. On y apprend qu’il a été tué lors d’une mission menée en commun avec Jaimie.
Un partie de l’épisode est tournée au Fort Mac-Arthur. Construit en 1916, celui-ci contenait une importante batterie d’artillerie, destinée à protéger Los Angeles d’une éventuelle incursion de la flotte japonaise. Elle fut remplacée par des défenses anti-aériennes durant la Guerre froide. Aujourd’hui désaffectée, la base a été classée monument historique, du fait de son intérêt historique concernant l’architecture militaire. Le fort a été nommé en hommage au Lieutenant General Arthur MacArthur, qui s’illustra dans de nombreux conflits de la seconde moitié du XIXème siècle. Il est le père de Douglas Mac-Arthur, le commandant des forces américaines du Pacifique durant la Seconde guerre mondiale.
Date de diffusion : 14 janvier 1978
- Gentlemen, if you will excuse me, I have a date with a very attractive young lady.
- Is she a willowy blond about this tall, teaches school, a lady who I lost my heart to years ago ?
Résumé :
Alors qu’une fusée de la NASA vient de répandre dans l’atmosphère une substance renforçant al couche d’ozone, un mystérieux signal atteint la Terre, en provenance de l’extérieur du système solaire. Jaimie et son fiancé Chris, agent de l’OSI, se rendent au point d’arrivée, le Fort Mac-Arthur. Ils découvrent que le sous-sol du bâtiment débouche sur une antique pyramide aztèque souterraine. Ils y trouvent Ky, un extraterrestre âgé de 5000 ans, Il leur apprend que le siens reviennent sur Terre, où ils ont jadis enseigné les rudiments de la science à l’Humanité. Or l’entrée du vaisseau dans l’atmosphère désormais modifiée susciterait une explosion apocalyptique !
Critique :
Tout comme auparavant pour Au Cœur du Temps, la dernière partie de Super Jaimie va se voir ensevelie sous bon nombre d’épisodes mettant en scènes une Science-fiction archaïque et des extraterrestres ridicules, façon Irwin Allen des mauvais jours. The Pyramid aura le douteux privilège de débuter ce mouvement, avec un scénario abracadabrant évoquant les récits pour la jeunesse des années 30, narré avec un premier degré aussi absolu que navrant. Tout en accumulant les absurdités, l’intrigue se cantonne à des allées et venues dans des couloirs en carton pate et à des dialogues déclamatoires au possible. Si Ky échappe partiellement au grotesque, son guerrier aztèque muet relève franchement du Nanard.
La faiblesse des moyens de la série se fait cruellement sentir, l’unique plateau quelque peu relevé demeure celui de Ky, ce qui fait que l’action s’y enkyste tandis que les personnages y dégoisent à loisir. L’opus rate également l’entrée en scène de Chris, bombardé fiancé de Jaimie sans que leur histoire en commun ne soit nullement contée. Outre la fadeur extrême du personnage (quel contraste avec Steve Austin !), le récit y va à la truelle pour lui faire découvrir le secret bionique de Jaimie dès les premières minutes de l’épisode. Ecrasée par la pesanteur des dialogues et postures, Lindsay Wagner a moins l’occasion de pétiller qu’à l’ordinaire. On appréciera quelques jolis plans du littoral californien et la visite expresse de Fort Mac-Arthur.
Anecdotes :
La saison va désormais régulièrement contenir des histoires d’extra-terrestres, un choix décidé sous l’impulsion du succès de La guerre des Étoiles, en 1977.
L’épisode marque l’apparition de Chris Williams, interprété par Christopher Stone. Cet agent de terrain de l’OSI va devenir un personnage régulier de la dernière période de la série, alors qu’une romance l’unit à Jaimie. Toutefois il sera rejeté par un public demeuré nostalgique de Steve Austin. Il ne sera qu’évoqué lors des retrouvailles entre Jaimie et Steve, survenant lors du téléfilm Mission bionique, en 1987. On y apprend qu’il a été tué lors d’une mission menée en commun avec Jaimie.
Un partie de l’épisode est tournée au Fort Mac-Arthur. Construit en 1916, celui-ci contenait une importante batterie d’artillerie, destinée à protéger Los Angeles d’une éventuelle incursion de la flotte japonaise. Elle fut remplacée par des défenses anti-aériennes durant la Guerre froide. Aujourd’hui désaffectée, la base a été classée monument historique, du fait de son intérêt historique concernant l’architecture militaire. Le fort a été nommé en hommage au Lieutenant General Arthur MacArthur, qui s’illustra dans de nombreux conflits de la seconde moitié du XIXème siècle. Il est le père de Douglas Mac-Arthur, le commandant des forces américaines du Pacifique durant la Seconde guerre mondiale.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Lindsay était en Angleterre la semaine dernière, pour la Comic-Con de Liverpool et Birmingham
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
L'Antidote (The Antidote, 3-14, 2)
Date de diffusion : 21 janvier 1978
- This is the most important mission I have ever sent you on, Jaime. My life depends on it.
Résumé :
Jaimie est la seule à savoir où se situe une conférence internationale ultra secrète présidée par oscar. Elle est victime d’un empoisonnement lent, ourdi par une faction adverse et a 20 heures pour révéler l’endroit, en échange de l’antidote. Elle refuse le marché avant de perdre conscience. Chris, Callahan et Max vont tout mettre en œuvre pour retrouver Rudy, le seul capable de sauver Jaimie, mais celui-ci est en camping dans un endroit inaccessible.
Critique :
Après la Science-fiction de pacotille de l’opus précédent, celui-ci signifie un retour bienvenu à l’espionnage, un domaine ayant davantage réussi à la série jusqu’ici. On remarque toutefois qu’en cette troisième saison, l’OSI achène de perdre sa caractéristique d’organisation dédiée à l’espionnage scientifique, pour devenir un grand fourre-tout disponible pour tout type de d’intrigue relevant de ce genre, d’où une vraie déperdition d’identité. Avec le retrait de Jaimie, l’occasion était belle de mettre en avant les personnages secondaires de la série, mais le scénario gâche en grande partie cette opportunité en les utilisant uniquement pour aller chercher un autre personnage principal menant à bien l’action principale !
Par ailleurs le récit repose uniquement sur la difficulté de trouver Rudy, qui, afin de tenir la durée, est accentuée jusqu’au ridicule (à l’autre bout du pays, dans terrain de camping isolé par des barbelés, un champs de mine, de tirs de lasers…). L’opus constitue néanmoins un sympathique hommage à Rudy et ç son amitié envers Jaimie, ainsi qu’au valeureux et loyal Max, triomphant de tous les obstacles et volant régulièrement la vedette à ses partenaires humains. L’absence du dynamisme inébranlable de Jaimie se fait ressentir, mais sa faiblesse nous vaut l’un des rares moments réellement inquiétants de la série, quand l’infirmière agent-double rode auprès d’elle, prête à frapper.
Anecdotes :
Les tirs de laser visant Max reprennent exactement le même trucage que ceux survenus lors de Doomsday Is Tomorrow, la saison précédente.
L’immeuble figurant l’hôpital de Jaimie est à l’évidence une maquette.
La romance avec Chris Williams se poursuit, Lindsay Wagner a indiqué avoir insisté pour cela, elle tenait à ce que Jaimie soit une femme comme les autres.
Date de diffusion : 21 janvier 1978
- This is the most important mission I have ever sent you on, Jaime. My life depends on it.
Résumé :
Jaimie est la seule à savoir où se situe une conférence internationale ultra secrète présidée par oscar. Elle est victime d’un empoisonnement lent, ourdi par une faction adverse et a 20 heures pour révéler l’endroit, en échange de l’antidote. Elle refuse le marché avant de perdre conscience. Chris, Callahan et Max vont tout mettre en œuvre pour retrouver Rudy, le seul capable de sauver Jaimie, mais celui-ci est en camping dans un endroit inaccessible.
Critique :
Après la Science-fiction de pacotille de l’opus précédent, celui-ci signifie un retour bienvenu à l’espionnage, un domaine ayant davantage réussi à la série jusqu’ici. On remarque toutefois qu’en cette troisième saison, l’OSI achène de perdre sa caractéristique d’organisation dédiée à l’espionnage scientifique, pour devenir un grand fourre-tout disponible pour tout type de d’intrigue relevant de ce genre, d’où une vraie déperdition d’identité. Avec le retrait de Jaimie, l’occasion était belle de mettre en avant les personnages secondaires de la série, mais le scénario gâche en grande partie cette opportunité en les utilisant uniquement pour aller chercher un autre personnage principal menant à bien l’action principale !
Par ailleurs le récit repose uniquement sur la difficulté de trouver Rudy, qui, afin de tenir la durée, est accentuée jusqu’au ridicule (à l’autre bout du pays, dans terrain de camping isolé par des barbelés, un champs de mine, de tirs de lasers…). L’opus constitue néanmoins un sympathique hommage à Rudy et ç son amitié envers Jaimie, ainsi qu’au valeureux et loyal Max, triomphant de tous les obstacles et volant régulièrement la vedette à ses partenaires humains. L’absence du dynamisme inébranlable de Jaimie se fait ressentir, mais sa faiblesse nous vaut l’un des rares moments réellement inquiétants de la série, quand l’infirmière agent-double rode auprès d’elle, prête à frapper.
Anecdotes :
Les tirs de laser visant Max reprennent exactement le même trucage que ceux survenus lors de Doomsday Is Tomorrow, la saison précédente.
L’immeuble figurant l’hôpital de Jaimie est à l’évidence une maquette.
La romance avec Chris Williams se poursuit, Lindsay Wagner a indiqué avoir insisté pour cela, elle tenait à ce que Jaimie soit une femme comme les autres.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Voilà les Martiens (The Martians Are Coming, the Martians Are Coming, 3-15, *)
Date de diffusion : 28 janvier 1978
- You know, in some parts of the world, we'd have to get married after this.
- God bless America, huh ?
Résumé :
Alors qu’il est parti pêcher à Paradise Cove Beach avec un ami, Rudy et ce dernier sont enlevés par une soucoupe volante soudainement apparue. Oscar envoie Jaimie poursuivre l’appareil, ce qu’elle parvient à accomplir malgré la présence gênante d’un journaliste persuadé que tout ceci est une machination du gouvernement. En fait la soucoupe est réellement un leurre (un simple hélicoptère dissimulé par u hologramme). Mais le complot est ourdi par l’ami de Rudy, qui projette de le vendre à une puissance étrangère, ainsi que de précieuses connaissances de l’OSI.
Critique :
Les premières scènes de l’épisode, notamment l’apparition du supposé vaisseau et l’enlèvement de Rudy, font croire un bref moment que l’on va assister à une transposition 70’s des croquignolettes et fauchées séries B de Science-fiction des années 50. Ce projet n’aurait pas manqué d’intérêt pour l’amateur du genre, après tout un semblable glissement, sur ton très pince sans rire, de l’environnement américain à l’anglais nous avait déjà valu un épisode des Avengers particulièrement intéressant à suivre, avec La mangeuse d’hommes du Surrey. Hélas il nous faut vite déchanter, car l’exercice de style se transforme promptement en une interminable course poursuite uniquement destinée à exploiter sous tous les angles le trucage vidéo de la fausse soucoupe. Certaines facultés de l’appareil, comme la téléportation, ne sont jamais explicitées.
L’épisode se résume à des vues tournées par hélicoptère sur lesquelles l’image du vaisseau est incrustée. Le même trucage réitéré encore et encore (très proche des scènes équivalentes de V), tient lieu de scénario, hormis pour un affrontement final en soi très quelconque. Les quelques artifices destinés à meubler (le journaliste et les agents de l’OSI ne servant à rien) ne font guère illusion et modifient en rien la donne. Jaimie se voit quasiment réduite à ses pouvoirs bioniques et tient un rôle de faire-valoir, la vedette étant bien la soucoupe. Demeurent quelques éléments d’intérêt secondaire, comme les panoramas de Paradise Cove Beach ou l’évocation d’un conspirationnisme gouvernemental pré X-Files autour des Aliens, mais uniquement destiné à servir d’objet de risées, tant le journaliste se montre imbuvable et ridicule.
Anecdotes :
Jaimie paraît abasourdie quand Oscar lui révèle l’existence d’un vaisseau extraterrestre, alors qu’elle a déjà rencontré des Aliens dans The Return of Bigfoot et récemment dans The Pyramid.
Une bonne partie de l’épisode se déroule à Paradise Cove Beach. Située à Malibu, à proximité de Los Angeles, cette plage héberge de nombreuses activités destinées aux familles : nage, surf, pêche, loisirs nautiques, restaurants, promenades… Cette longue plage de sable fin apparaît également dans de nombreuses productions hollywoodiennes. Le mobile home des Rockford Files y est ainsi stationné
Date de diffusion : 28 janvier 1978
- You know, in some parts of the world, we'd have to get married after this.
- God bless America, huh ?
Résumé :
Alors qu’il est parti pêcher à Paradise Cove Beach avec un ami, Rudy et ce dernier sont enlevés par une soucoupe volante soudainement apparue. Oscar envoie Jaimie poursuivre l’appareil, ce qu’elle parvient à accomplir malgré la présence gênante d’un journaliste persuadé que tout ceci est une machination du gouvernement. En fait la soucoupe est réellement un leurre (un simple hélicoptère dissimulé par u hologramme). Mais le complot est ourdi par l’ami de Rudy, qui projette de le vendre à une puissance étrangère, ainsi que de précieuses connaissances de l’OSI.
Critique :
Les premières scènes de l’épisode, notamment l’apparition du supposé vaisseau et l’enlèvement de Rudy, font croire un bref moment que l’on va assister à une transposition 70’s des croquignolettes et fauchées séries B de Science-fiction des années 50. Ce projet n’aurait pas manqué d’intérêt pour l’amateur du genre, après tout un semblable glissement, sur ton très pince sans rire, de l’environnement américain à l’anglais nous avait déjà valu un épisode des Avengers particulièrement intéressant à suivre, avec La mangeuse d’hommes du Surrey. Hélas il nous faut vite déchanter, car l’exercice de style se transforme promptement en une interminable course poursuite uniquement destinée à exploiter sous tous les angles le trucage vidéo de la fausse soucoupe. Certaines facultés de l’appareil, comme la téléportation, ne sont jamais explicitées.
L’épisode se résume à des vues tournées par hélicoptère sur lesquelles l’image du vaisseau est incrustée. Le même trucage réitéré encore et encore (très proche des scènes équivalentes de V), tient lieu de scénario, hormis pour un affrontement final en soi très quelconque. Les quelques artifices destinés à meubler (le journaliste et les agents de l’OSI ne servant à rien) ne font guère illusion et modifient en rien la donne. Jaimie se voit quasiment réduite à ses pouvoirs bioniques et tient un rôle de faire-valoir, la vedette étant bien la soucoupe. Demeurent quelques éléments d’intérêt secondaire, comme les panoramas de Paradise Cove Beach ou l’évocation d’un conspirationnisme gouvernemental pré X-Files autour des Aliens, mais uniquement destiné à servir d’objet de risées, tant le journaliste se montre imbuvable et ridicule.
Anecdotes :
Jaimie paraît abasourdie quand Oscar lui révèle l’existence d’un vaisseau extraterrestre, alors qu’elle a déjà rencontré des Aliens dans The Return of Bigfoot et récemment dans The Pyramid.
Une bonne partie de l’épisode se déroule à Paradise Cove Beach. Située à Malibu, à proximité de Los Angeles, cette plage héberge de nombreuses activités destinées aux familles : nage, surf, pêche, loisirs nautiques, restaurants, promenades… Cette longue plage de sable fin apparaît également dans de nombreuses productions hollywoodiennes. Le mobile home des Rockford Files y est ainsi stationné
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
La Princesse Aura (Sanctuary Earth, 3-16, *)
Date de diffusion : 11 février 1978
- Hi Oscar, what's up?
- I'm calling about what's down, pal.
Résumé :
A l’autre bout de la galaxie, une guerre fait rage ente deux planètes. Par sécurité, la Princesse Aura est envoyée vers un monde sanctuaire, mais une tempête solaire la force à se réfugier dans un satellite terrien, qui s’écrase ensuite en Californie, à deux pas de la maison de Jaimie. Celle-ci protège la jeune fille de deux tu jumeaux aliens venus la tuer. Avec l’aide de Chris et de Max elle les vainc. Il s’enfuient, tandis qu’Aura se téléporte sur sa planète, qui vient de gagner tout d’un coup une guerre très mal partie.
Critique :
Simili prequel de L’Extraterrestre, le film Titanic des Inconnus auquel il ressemble tant par le scénario que par la qualité globale, l’épisode demeure sans doute le plus remarquablement creux de toute la série. Après avoir laborieusement installé l’improbable postulat de départ (encore de la très mauvaise Science-fiction), le récit se contente de le ressasser ad nauseam à travers les discussions entre Rudy et Chris d’une part, Jaimie et Aura de l’autre. Jaimie dispense également tout un précieux enseignement à Aura : comment préparer une salade, comment se servir d’un téléphone, etc. Tout ceci s’avère captivant au dernier degré. Lindsay Wagner semble se soucier de tout ceci comme d’une guigne, tandis que le talent de la très jeune Helen Hunt reste visiblement encore en devenir (en même temps, il n’est pas facile de créer une sensation en jouant un boulet intégral).
Durant tous ces fiévreux débats, l’action se résume à la progression des deux tueurs muets brandissant encore et encore le même bitoniau en plastique faisant « bip », accompagnés de quelques trucages risibles. Leur défaite, assez vite expédiée, coïncide à la seconde près avec l’annonce de la victoire du peuple d’Aura, ce qui constitue la marque d’un grand scénariste. Lors de la dernière scène Aura se montre capable de se téléporter instannément sur son monde, ce qui rend passablement caduque toute l’histoire de vaisseaux spatiaux et de tempête solaire rabâchée jusque là. On n’appréciera que le nouveau dévouement de Max et quelques jolis plans du désert californien. Un chef d’œuvre.
Anecdotes :
Helen Hunt (Princesse Aura) tient ici un rôle de jeunesse, étant alors âgée de 14 ans. Elle accède à la célébrité grâce à la sitcom new-yorkaise Dingue de toi (1992-1999), qui lui vaudra 4 Emmy Awards et 3 Golden Globes. Elle mène depuis une très belle carrière au cinéma, évoluant désormais vers la réalisation.
Dans le Late Show de Bob Costas, sur NBC, Helen Hunt a indiqué que, si elle devait brûler la pellicule de l’un de ses rôles, ce serait celle de cet épisode.
Date de diffusion : 11 février 1978
- Hi Oscar, what's up?
- I'm calling about what's down, pal.
Résumé :
A l’autre bout de la galaxie, une guerre fait rage ente deux planètes. Par sécurité, la Princesse Aura est envoyée vers un monde sanctuaire, mais une tempête solaire la force à se réfugier dans un satellite terrien, qui s’écrase ensuite en Californie, à deux pas de la maison de Jaimie. Celle-ci protège la jeune fille de deux tu jumeaux aliens venus la tuer. Avec l’aide de Chris et de Max elle les vainc. Il s’enfuient, tandis qu’Aura se téléporte sur sa planète, qui vient de gagner tout d’un coup une guerre très mal partie.
Critique :
Simili prequel de L’Extraterrestre, le film Titanic des Inconnus auquel il ressemble tant par le scénario que par la qualité globale, l’épisode demeure sans doute le plus remarquablement creux de toute la série. Après avoir laborieusement installé l’improbable postulat de départ (encore de la très mauvaise Science-fiction), le récit se contente de le ressasser ad nauseam à travers les discussions entre Rudy et Chris d’une part, Jaimie et Aura de l’autre. Jaimie dispense également tout un précieux enseignement à Aura : comment préparer une salade, comment se servir d’un téléphone, etc. Tout ceci s’avère captivant au dernier degré. Lindsay Wagner semble se soucier de tout ceci comme d’une guigne, tandis que le talent de la très jeune Helen Hunt reste visiblement encore en devenir (en même temps, il n’est pas facile de créer une sensation en jouant un boulet intégral).
Durant tous ces fiévreux débats, l’action se résume à la progression des deux tueurs muets brandissant encore et encore le même bitoniau en plastique faisant « bip », accompagnés de quelques trucages risibles. Leur défaite, assez vite expédiée, coïncide à la seconde près avec l’annonce de la victoire du peuple d’Aura, ce qui constitue la marque d’un grand scénariste. Lors de la dernière scène Aura se montre capable de se téléporter instannément sur son monde, ce qui rend passablement caduque toute l’histoire de vaisseaux spatiaux et de tempête solaire rabâchée jusque là. On n’appréciera que le nouveau dévouement de Max et quelques jolis plans du désert californien. Un chef d’œuvre.
Anecdotes :
Helen Hunt (Princesse Aura) tient ici un rôle de jeunesse, étant alors âgée de 14 ans. Elle accède à la célébrité grâce à la sitcom new-yorkaise Dingue de toi (1992-1999), qui lui vaudra 4 Emmy Awards et 3 Golden Globes. Elle mène depuis une très belle carrière au cinéma, évoluant désormais vers la réalisation.
Dans le Late Show de Bob Costas, sur NBC, Helen Hunt a indiqué que, si elle devait brûler la pellicule de l’un de ses rôles, ce serait celle de cet épisode.
Dernière édition par Estuaire44 le Mer 23 Mar 2016 - 13:44, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Plus c'est fauché, mieux c'est !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Mortellement vôtre (Deadly Music, 3-17, ***)
Date de diffusion : 18 février 1978
- There's only one little problem... she doesn't look much like a diver to me.
- Well, just because she's prettier than you guys, don't be misled. She's had a lot of diving experience.
Résumé :
L’OSI et l’US Navy procèdent à des essais sous-marins d’un nouveau modèle de sonar. Mais l’opposition entreprend de saboter les tests, en multipliant les sabotages. Oscar envoie Jaimie veiller au grain, mais les agents ennemis mettent dans sa tenue de plongée un mini émetteur attirant les requins et les rendant enragés. La Femme bionique parvient toutefois à vaincre les prédateurs, puis à démasquer les traitres.
Critique :
Avec ses requins agressifs, l’intrigue du jour surfe bien évidement avec opportunisme sur le succès de Les Dents de la Mer, dont le premier opus est sorti en 1975 et le deuxième sera à l’affiche quelques mois plus tard, en juin 1978. Il n’en demeure pas moins que les différentes scènes sous-marines apportent une nouveauté bienvenue au sein de la série et s’avèrent efficacement tournées, compte tenu des moyens limités de la série. Les apparitions des requins rendus agressifs produit également on effet, les affrontements avec Jaimie font réellement frémir. De par les tenues et les masques de plongée, mais aussi ses évidents inserts au sein d’une action mettant les cascadeurs en vedette, Lindsay Wagner à moins l’occasion de briller qu’à l’ordinaire.
Toutefois elle pétille lors des scènes humoristiques ou avec son flirt du jour. Décidément notre héroïne ne cesse de croiser d’anciennes rencontres au fil de ses aventures. Certes classiques, l’intrigue reste menée avec efficacité, d’autant que l’OSI retrouve enfin sa nature scientifique et que l’opposition se voit rehaussée par la présence d’Henry Darrow, toujours aussi classieux et suave. On regrettera cependant que le rythme de l’ensemble se voie ralenti par une trop grande profusion de détails techniques, tant sur la plongée profonde que sur les divers dispositifs employés par les deux parties. Les inserts autour du fonctionnement de la cloche à plongée se montrent par contre très intéressants.
Anecdotes :
L’épisode montre que la lumière diurne est encore visible en immersion à 250 pieds, ce qui est impossible.
La caméra sous-marine est statique mais parvient inexplicablement à varier ses angles et perspectives.
Le scénario ressemble beaucoup à celui de Sharks, le double épisode ouvrant la cinquième saison de L’Homme qui valait trois milliards.
On remarque une copie du Guernica de Picasso dans le bureau d’Oscar.
Lindsay Wagner n’avait aucune expérience de la plongée. Les scènes sous-marines sont toutes réalisées avec une doublure, hormis pour les gros plans sur le visage.
Date de diffusion : 18 février 1978
- There's only one little problem... she doesn't look much like a diver to me.
- Well, just because she's prettier than you guys, don't be misled. She's had a lot of diving experience.
Résumé :
L’OSI et l’US Navy procèdent à des essais sous-marins d’un nouveau modèle de sonar. Mais l’opposition entreprend de saboter les tests, en multipliant les sabotages. Oscar envoie Jaimie veiller au grain, mais les agents ennemis mettent dans sa tenue de plongée un mini émetteur attirant les requins et les rendant enragés. La Femme bionique parvient toutefois à vaincre les prédateurs, puis à démasquer les traitres.
Critique :
Avec ses requins agressifs, l’intrigue du jour surfe bien évidement avec opportunisme sur le succès de Les Dents de la Mer, dont le premier opus est sorti en 1975 et le deuxième sera à l’affiche quelques mois plus tard, en juin 1978. Il n’en demeure pas moins que les différentes scènes sous-marines apportent une nouveauté bienvenue au sein de la série et s’avèrent efficacement tournées, compte tenu des moyens limités de la série. Les apparitions des requins rendus agressifs produit également on effet, les affrontements avec Jaimie font réellement frémir. De par les tenues et les masques de plongée, mais aussi ses évidents inserts au sein d’une action mettant les cascadeurs en vedette, Lindsay Wagner à moins l’occasion de briller qu’à l’ordinaire.
Toutefois elle pétille lors des scènes humoristiques ou avec son flirt du jour. Décidément notre héroïne ne cesse de croiser d’anciennes rencontres au fil de ses aventures. Certes classiques, l’intrigue reste menée avec efficacité, d’autant que l’OSI retrouve enfin sa nature scientifique et que l’opposition se voit rehaussée par la présence d’Henry Darrow, toujours aussi classieux et suave. On regrettera cependant que le rythme de l’ensemble se voie ralenti par une trop grande profusion de détails techniques, tant sur la plongée profonde que sur les divers dispositifs employés par les deux parties. Les inserts autour du fonctionnement de la cloche à plongée se montrent par contre très intéressants.
Anecdotes :
L’épisode montre que la lumière diurne est encore visible en immersion à 250 pieds, ce qui est impossible.
La caméra sous-marine est statique mais parvient inexplicablement à varier ses angles et perspectives.
Le scénario ressemble beaucoup à celui de Sharks, le double épisode ouvrant la cinquième saison de L’Homme qui valait trois milliards.
On remarque une copie du Guernica de Picasso dans le bureau d’Oscar.
Lindsay Wagner n’avait aucune expérience de la plongée. Les scènes sous-marines sont toutes réalisées avec une doublure, hormis pour les gros plans sur le visage.
Dernière édition par Estuaire44 le Jeu 24 Mar 2016 - 0:53, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Estuaire, il manque des mots dans certaines de tes phrases.
séribibi- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Qui est la vraie Jaimie ? (Which One is Jaime ?, 3-18, **)
Date de diffusion : 25 février 1978
- Oh, this is fantastic. This is great. A simple pair of handcuffs and your bionics are useless.
Résumé :
Un groupe hostile fait appel à des professionnels du kidnapping, afin de s’emparer de Jaimie et du secret de sa force surhumaine. Alertée, l’OSI abrite la Femme bionique dans un endroit sécurisé. Mais Callahan, la secrétaire d’Oscar, se rend chez Jaimie pour s’occuper de Max. Elle est alors enlevée à sa place. Se rendant compte de leur erreur, les bandits vont se servir de Callahan comme appât, afin de tendre un piège à Jaimie. L’affrontement final se déroule dans un parc d’attractions fermé au public et Max y joue un rôle décisif.
Critique :
L’intrigue se voit plombée d’entrée par son idée première : des spécialistes de l’enlèvement ayant accumulé toute une masse d’informations sur Jaimie… Hormis son apparence physique. C’est d’autant plus dommageable que le scénario n’accomplit aucun effort pour rendre cela crédible, les méchants se disant simplement que, oui, ils auraient du y penser. En cette période où la série se caractérise par des scénarios plus faibles, la figure de Jaimie devint son argument principal, or ici l’héroïne reste totalement exclue du jeu durant toute une première moitié de l’opus, se voyant confinée dans une pièce où elle se demande littéralement ce qu’il se passe. L’argument demeurant très mince, les auteurs ont trop massivement recours à la grosse ficelle voyant Oscar et son assistant commenter encore et encore l’action en cours, un classique du remplissage.
L’épisode vaut toutefois pour la nouvelle prestation très réussie de l’attachant Max, décidément l’autre vedette de cette troisième et ultime saison. Que cela soit par l’affection exprimée envers ses maîtres, son courage ou ses exploits bioniques, il anime les meilleures scènes de l’épisode. Le décorum du parc d’attractions désert apporte occasionnellement une certaine singularité à l’action, d’autant que la mise en scène sait en tirer un bon parti, même si l’on reste loin de L’heure perdue des Avengers. Ce décorum de ville fantôme apporte également une légère saveur de Western à l’affrontement final s’y déroulant. On remarque aussi que la Femme bionique n’a pas besoin de l’œil électronique de Steve pour réaliser des tirs d’une précision extraordinaire !
Anecdotes :
Callahan, la dévouée secrétaire d’Oscar, apparaît ici pour la dernière fois. Elle ne participera pas aux téléfilms ultérieurs, où son devenir ne sera pas non plus évoqué.
Le parc d’attraction où se déroule l’action est en fait Six Flags Magic Mountain. Inauguré en 1971 dans la banlieue nord de Los Angeles, ce parc est réputé pour ses nombreuses et spectaculaires montagnes russes. Celles-ci apparaissent dans de nombreuses productions, c’est ainsi là que fut tournée la scène inaugurale de Destination finale 3 (2006).
Date de diffusion : 25 février 1978
- Oh, this is fantastic. This is great. A simple pair of handcuffs and your bionics are useless.
Résumé :
Un groupe hostile fait appel à des professionnels du kidnapping, afin de s’emparer de Jaimie et du secret de sa force surhumaine. Alertée, l’OSI abrite la Femme bionique dans un endroit sécurisé. Mais Callahan, la secrétaire d’Oscar, se rend chez Jaimie pour s’occuper de Max. Elle est alors enlevée à sa place. Se rendant compte de leur erreur, les bandits vont se servir de Callahan comme appât, afin de tendre un piège à Jaimie. L’affrontement final se déroule dans un parc d’attractions fermé au public et Max y joue un rôle décisif.
Critique :
L’intrigue se voit plombée d’entrée par son idée première : des spécialistes de l’enlèvement ayant accumulé toute une masse d’informations sur Jaimie… Hormis son apparence physique. C’est d’autant plus dommageable que le scénario n’accomplit aucun effort pour rendre cela crédible, les méchants se disant simplement que, oui, ils auraient du y penser. En cette période où la série se caractérise par des scénarios plus faibles, la figure de Jaimie devint son argument principal, or ici l’héroïne reste totalement exclue du jeu durant toute une première moitié de l’opus, se voyant confinée dans une pièce où elle se demande littéralement ce qu’il se passe. L’argument demeurant très mince, les auteurs ont trop massivement recours à la grosse ficelle voyant Oscar et son assistant commenter encore et encore l’action en cours, un classique du remplissage.
L’épisode vaut toutefois pour la nouvelle prestation très réussie de l’attachant Max, décidément l’autre vedette de cette troisième et ultime saison. Que cela soit par l’affection exprimée envers ses maîtres, son courage ou ses exploits bioniques, il anime les meilleures scènes de l’épisode. Le décorum du parc d’attractions désert apporte occasionnellement une certaine singularité à l’action, d’autant que la mise en scène sait en tirer un bon parti, même si l’on reste loin de L’heure perdue des Avengers. Ce décorum de ville fantôme apporte également une légère saveur de Western à l’affrontement final s’y déroulant. On remarque aussi que la Femme bionique n’a pas besoin de l’œil électronique de Steve pour réaliser des tirs d’une précision extraordinaire !
Anecdotes :
Callahan, la dévouée secrétaire d’Oscar, apparaît ici pour la dernière fois. Elle ne participera pas aux téléfilms ultérieurs, où son devenir ne sera pas non plus évoqué.
Le parc d’attraction où se déroule l’action est en fait Six Flags Magic Mountain. Inauguré en 1971 dans la banlieue nord de Los Angeles, ce parc est réputé pour ses nombreuses et spectaculaires montagnes russes. Celles-ci apparaissent dans de nombreuses productions, c’est ainsi là que fut tournée la scène inaugurale de Destination finale 3 (2006).
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Voyage astral (Out of Body, 3-19, **)
Date de diffusion : 04 mars 1978
-You and doctor Jennings first white-eyes to help Indian. No speak with forked tongue.
Résumé :
Le Dr. Philip Jennings, haut scientifique de l’OSI, dérobe une bombe révolutionnaire qu’il avait conçue, mais qu’Oscar avait finalement refusée, car trop instable. Durant l’opération, il électrocute son assistant, le jeune amérindien Tommy, par ailleurs très proche de Jaimie. Celui-ci demeure dans le coma, mais son esprit quitte son corps à volonté. Il va aider Jaimie tout au long de l’enquête, entrant en contact avec elle grâce à une amulette mystique qu’il lui avait offert. Jennings est finalement démasqué, tandis que Tommy parvient à sortir du coma.
Critique :
L’épisode démontre une nouvelle fois que les bons sentiments ne fondent pas forcément les bons épisodes. La cause amérindienne tient visiblement à cœur à Lindsay Wagner et à Tommy, ce qui apporte une touchante sincérité à l’ensemble. Mais la naïveté de la narration reste confondante, d’autant qu’elle se voit renforcée par le mauvais jeu de Charlie Hill, peu sûr de lui et terriblement figé d’un bout à l’autre de l’épisode. Le trucage mettant en scène l’esprit de Tommy reste minimaliste et sature littéralement le récit tant il se répète. L’évocation du monde des esprits du chamanisme amérindien se montre également terriblement simpliste. Les interventions de l’esprit se montrent répétitives en elles-mêmes, mais contribuent aussi à saucissonner l’action en sketchs réitérant toujours le même schéma : les méchants tendent un piège à Jaimie, qui y échappe grâce à ses pouvoirs bioniques, mais surtout grâce à l’avertissement envoyé par Tommy.
Jaimie devient de fait une simple marionnette obéissant à Tommy (bien davantage qu’à un Oscar réduit aux utilités), tandis que Lindsay Wagner se cale sur le ton déclamatoire de l’ensemble. L’héroïne ne récupère son autonomie que lors du combat final, très vite expédié. Le happy-end forcé (Tommy inexplicablement sorti d’affaire) souligne encore la fadeur de l’opus. Passage obligé de nombre de séries américaines, ce nouvel épisode de Super Jaimie dédié à la culture indienne subit la baisse globale de qualité d’écriture caractérisant la seconde moitié de saison, ainsi qu’un manque évident de moyens matériels. C’est d’autant plus dommage que l’épisode bénéficiait de deux excellents guests, avec Nehemiah Persoff (Jennings), secondé par Richard Lynch interprétant l’inévitable homme de main. Ces deux grands spécialistes des rôles de vilains parviennent malgré tout à sauver quelques scènes.
Anecdotes :
Le Dr. Philip Jennings cite Hamlet (Acte 1 scène 5) : there are more things in Heaven and Earth, Horatio, then are dreamed of in your philosophy.
Nehemiah Persoff (Dr. Jennings) débuta sa carrière dans l'immédiat après-guerre, après avoir été formé à l'Actor's Studio. Il apparaît dans de nombreux films (Certains l'aiment chaud, 1959, Comancheros, 1961…) mais participa surtout à un très grand nombre de séries (La Quatrième Dimension, La Grande Vallée, Les Mystères de l'Ouest, Hawaï Police d'État, Mission Impossible, Columbo, Star Trek, etc.). Ayant pris sa retraite de comédien dans les années 80, il se consacre désormais à la peinture.
Date de diffusion : 04 mars 1978
-You and doctor Jennings first white-eyes to help Indian. No speak with forked tongue.
Résumé :
Le Dr. Philip Jennings, haut scientifique de l’OSI, dérobe une bombe révolutionnaire qu’il avait conçue, mais qu’Oscar avait finalement refusée, car trop instable. Durant l’opération, il électrocute son assistant, le jeune amérindien Tommy, par ailleurs très proche de Jaimie. Celui-ci demeure dans le coma, mais son esprit quitte son corps à volonté. Il va aider Jaimie tout au long de l’enquête, entrant en contact avec elle grâce à une amulette mystique qu’il lui avait offert. Jennings est finalement démasqué, tandis que Tommy parvient à sortir du coma.
Critique :
L’épisode démontre une nouvelle fois que les bons sentiments ne fondent pas forcément les bons épisodes. La cause amérindienne tient visiblement à cœur à Lindsay Wagner et à Tommy, ce qui apporte une touchante sincérité à l’ensemble. Mais la naïveté de la narration reste confondante, d’autant qu’elle se voit renforcée par le mauvais jeu de Charlie Hill, peu sûr de lui et terriblement figé d’un bout à l’autre de l’épisode. Le trucage mettant en scène l’esprit de Tommy reste minimaliste et sature littéralement le récit tant il se répète. L’évocation du monde des esprits du chamanisme amérindien se montre également terriblement simpliste. Les interventions de l’esprit se montrent répétitives en elles-mêmes, mais contribuent aussi à saucissonner l’action en sketchs réitérant toujours le même schéma : les méchants tendent un piège à Jaimie, qui y échappe grâce à ses pouvoirs bioniques, mais surtout grâce à l’avertissement envoyé par Tommy.
Jaimie devient de fait une simple marionnette obéissant à Tommy (bien davantage qu’à un Oscar réduit aux utilités), tandis que Lindsay Wagner se cale sur le ton déclamatoire de l’ensemble. L’héroïne ne récupère son autonomie que lors du combat final, très vite expédié. Le happy-end forcé (Tommy inexplicablement sorti d’affaire) souligne encore la fadeur de l’opus. Passage obligé de nombre de séries américaines, ce nouvel épisode de Super Jaimie dédié à la culture indienne subit la baisse globale de qualité d’écriture caractérisant la seconde moitié de saison, ainsi qu’un manque évident de moyens matériels. C’est d’autant plus dommage que l’épisode bénéficiait de deux excellents guests, avec Nehemiah Persoff (Jennings), secondé par Richard Lynch interprétant l’inévitable homme de main. Ces deux grands spécialistes des rôles de vilains parviennent malgré tout à sauver quelques scènes.
Anecdotes :
Le Dr. Philip Jennings cite Hamlet (Acte 1 scène 5) : there are more things in Heaven and Earth, Horatio, then are dreamed of in your philosophy.
Nehemiah Persoff (Dr. Jennings) débuta sa carrière dans l'immédiat après-guerre, après avoir été formé à l'Actor's Studio. Il apparaît dans de nombreux films (Certains l'aiment chaud, 1959, Comancheros, 1961…) mais participa surtout à un très grand nombre de séries (La Quatrième Dimension, La Grande Vallée, Les Mystères de l'Ouest, Hawaï Police d'État, Mission Impossible, Columbo, Star Trek, etc.). Ayant pris sa retraite de comédien dans les années 80, il se consacre désormais à la peinture.
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Pour que vive le roi (Long Live the King, 3-20, ***)
Date de diffusion : 25 mars 1978
- Oh come on, Jaime, how many ways do I have to say I'm sorry ?
- I give up, how many ?
Résumé :
Alors que le Roi Kusari, allié des Etats-Unis, est en voyage à new York, l’OSI découvre que des conspirateurs vont tenter de l’assassiner. Afin de ne pas froisser la susceptibilité du monarque, Oscar introduit incognito Jaimie dans son entourage en tant que secrétaire, avec mission de veiller sur lui. Jaimie pare à plusieurs tentatives de meurtre, mais les choses se compliquent quand un flirt l’unit à Sam Sloan, chef du protocole charmant mais dissolu. Tous deux parviennent néanmoins à vaincre les conjurés, avant de se dire adieu.
Critique :
Certes de prime abord le scénario semble manquer cruellement d’originalité. En cette troisième saison la série vire souvent au Formula Show et l’épisode ne déroge pas à al règle, voyant Jaimie contrer imperturbablement les tentatives d’assassinat grâce à ses pouvoirs bioniques et à son astuce. Ce type d’histoire très linéaire apparaît désormais avec trop de fréquence, mais cette indolence se voit ici fort heureusement contrebalancée par quelques distrayants à côtés. Le déplacement de l’action de la Californie à New York renouvelle ainsi agréablement la tonalité de l’ensemble. Même si cela se base essentiellement sur la garde robe de Jaimie et sur de nombreux inserts, ces divers éléments s’insèrent harmonieusement au récit. La mise en scène caméra sur l’épaule apporte plusieurs plans originaux au sein de la série.
Par ailleurs, si les méchants résultent, comme souvent, tout à fait convenus et interchangeables, leurs tentatives de meurtres s’appuient le plus souvent sur des gadgets assez amusants et fleurant bon l’espionnite des années 60. On peut évidemment évoquer là aussi un Formula Show, puisque cette saison Jaimie aura flirté, à des degrés divers, avec à peu près tous ses partenaires masculins, mais le relationnel avec Sam, plus pimenté qu’à l’ordinaire, nous vaut plusieurs jolies scènes de charme et d’humour. Le duo antagoniste puis complice formé entre eux paraît lui-aussi très new-yorkais, fort judicieusement. John Reilly et Lindsay Wagner, cette fois très impliquée, fonctionnent très bien ensembles. La découverte d’un jeune et moustachu Carmen Argenziano plaira bien entendu aux Gaters, tandis que les dialogues entre son royal personnage et Jaimie permettent de réintroduire un peu du féminisme des premières saisons.
Anecdotes :
Carmen Argenziano (Kusari) est un acteur de théâtre reconnu, membre à vie de l’Actor’s Studio. Il est apparu de nombreuses fois à la télévision, mais demeure avant tout connu pour le rôle de Jacob Carter dans Stargate SG-1.
L’extérieur de la cafétéria où se rendent Jaimie et Sam représente également le Monk’s Coffee Shop dans la série Seinfield.
Date de diffusion : 25 mars 1978
- Oh come on, Jaime, how many ways do I have to say I'm sorry ?
- I give up, how many ?
Résumé :
Alors que le Roi Kusari, allié des Etats-Unis, est en voyage à new York, l’OSI découvre que des conspirateurs vont tenter de l’assassiner. Afin de ne pas froisser la susceptibilité du monarque, Oscar introduit incognito Jaimie dans son entourage en tant que secrétaire, avec mission de veiller sur lui. Jaimie pare à plusieurs tentatives de meurtre, mais les choses se compliquent quand un flirt l’unit à Sam Sloan, chef du protocole charmant mais dissolu. Tous deux parviennent néanmoins à vaincre les conjurés, avant de se dire adieu.
Critique :
Certes de prime abord le scénario semble manquer cruellement d’originalité. En cette troisième saison la série vire souvent au Formula Show et l’épisode ne déroge pas à al règle, voyant Jaimie contrer imperturbablement les tentatives d’assassinat grâce à ses pouvoirs bioniques et à son astuce. Ce type d’histoire très linéaire apparaît désormais avec trop de fréquence, mais cette indolence se voit ici fort heureusement contrebalancée par quelques distrayants à côtés. Le déplacement de l’action de la Californie à New York renouvelle ainsi agréablement la tonalité de l’ensemble. Même si cela se base essentiellement sur la garde robe de Jaimie et sur de nombreux inserts, ces divers éléments s’insèrent harmonieusement au récit. La mise en scène caméra sur l’épaule apporte plusieurs plans originaux au sein de la série.
Par ailleurs, si les méchants résultent, comme souvent, tout à fait convenus et interchangeables, leurs tentatives de meurtres s’appuient le plus souvent sur des gadgets assez amusants et fleurant bon l’espionnite des années 60. On peut évidemment évoquer là aussi un Formula Show, puisque cette saison Jaimie aura flirté, à des degrés divers, avec à peu près tous ses partenaires masculins, mais le relationnel avec Sam, plus pimenté qu’à l’ordinaire, nous vaut plusieurs jolies scènes de charme et d’humour. Le duo antagoniste puis complice formé entre eux paraît lui-aussi très new-yorkais, fort judicieusement. John Reilly et Lindsay Wagner, cette fois très impliquée, fonctionnent très bien ensembles. La découverte d’un jeune et moustachu Carmen Argenziano plaira bien entendu aux Gaters, tandis que les dialogues entre son royal personnage et Jaimie permettent de réintroduire un peu du féminisme des premières saisons.
Anecdotes :
Carmen Argenziano (Kusari) est un acteur de théâtre reconnu, membre à vie de l’Actor’s Studio. Il est apparu de nombreuses fois à la télévision, mais demeure avant tout connu pour le rôle de Jacob Carter dans Stargate SG-1.
L’extérieur de la cafétéria où se rendent Jaimie et Sam représente également le Monk’s Coffee Shop dans la série Seinfield.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
En dansant le Flamenco (Rancho Outcast, 3-21, *)
Date de diffusion : 06 mai 1978
- Ladies and gentlemen, we have a rare treat in store for us today: this charming young lady is going to dance for us. And immediately following that, we may have a surprise encore: the execution of a police spy.
Résumé :
Oscar envoie Jaimie dans un petit pays d’Amérique centrale servant de sanctuaire à de nombreux criminels. Elle doit retrouver le voleur de plaques officielles de billets et l’empêcher de les vendre à une puissance hostile. Jaimie est accompagnée de Weasel Regan, petit voyou étant le seul pouvoir reconnaître le bandit. Elle va se faire passer pour un criminelle de haut vol, mais aussi pour une danseuse de flamenco. La mission est remplie après que Jaimie et Weasel aient fini par sympathiser.
Critique :
Le seul intérêt de cet très faible épisode consiste à témoigner de l’épuisement narratif prononcé de la série. Le scénario manque en effet cruellement de substance. Son argument ne fait que répliquer des situations déjà vues et revues auparavant et ne met en place que des péripéties très fades. On assiste ainsi à un remake d’Over the Hill Spy cette saison, l’humour et la bonne interprétation en moins. Les acteurs invités surjouent sans génie des personnages réduits à des clichés et Lindsay Wagner elle-même apparaît déjà bien loin du tournage.
Le courant ne passe que médiocrement avec Don Calfa, dont le Weasel compose sans doute le partenaire masculin (infailliblement masculin) de Jaimie cette saison. Le plus pénible réside dans les efforts désespérés déployés par l’auteur pour justifier l’intégration deune scène de Flamenco, unique réelle justification de toute l’entreprise. Le numéro apparaît d’ailleurs plutôt efficacement réalisé mais demeure fort bref. Hormis la curiosité de découvrir une Jaimie brune, tout ceci résulte fort inconsistant, à l’indtar de décors très passe-partout.
Anecdotes :
Le torrent emportant les bandits est en fait l’une des attractions vedettes (1968) de la fameuse visite touristique des Studios Universal
I hope I can remember how Carmen Miranda did it déclare Jaimie avant de danser. Cette actrice, chanteuse et danseuse d’origine portugaise fut très populaire dans le Hollywood des années 30 et 40, où elle joua des personnages brésiliens ou hispaniques dans plusieurs comédies musicales exotiques à succès (Une nuit à Rio, 1941). En 1941, elle devint l’une des toutes premières artistes latino-américaines à obtenir son étoile sur le Walk of Fame. Carmen Miranda demeure aujourd’hui l’une des figures de la chanson brésilienne mais ses films sont contestés pour leurs clichés et leur condescendance envers l’Amérique latine.
Lindsay Wagner n’a disposé que de deux jours de répétitions pour donner l’impression qu’elle maîtrisait la danse. Dans la scène de Flamenco les mouvements sont doublés par le même danseuse que lors de Jaime and the King (2.17), pour la danse orientale.
Diane Cary (Madeline Boylin) est alors l’épouse de James D. Parriott, alors showrunner de la série. Elle participa également au double épisode Rinja Gabrin, en deuxième saison. Elle figure dans de nombreuses autres séries (Misfits of Science, Tales from the Crypt...), dont V, autre production de Kenneth Johnson, où elle joue Harmony, l’humaine tombant amoureuse d’un extra-terrestre.
Date de diffusion : 06 mai 1978
- Ladies and gentlemen, we have a rare treat in store for us today: this charming young lady is going to dance for us. And immediately following that, we may have a surprise encore: the execution of a police spy.
Résumé :
Oscar envoie Jaimie dans un petit pays d’Amérique centrale servant de sanctuaire à de nombreux criminels. Elle doit retrouver le voleur de plaques officielles de billets et l’empêcher de les vendre à une puissance hostile. Jaimie est accompagnée de Weasel Regan, petit voyou étant le seul pouvoir reconnaître le bandit. Elle va se faire passer pour un criminelle de haut vol, mais aussi pour une danseuse de flamenco. La mission est remplie après que Jaimie et Weasel aient fini par sympathiser.
Critique :
Le seul intérêt de cet très faible épisode consiste à témoigner de l’épuisement narratif prononcé de la série. Le scénario manque en effet cruellement de substance. Son argument ne fait que répliquer des situations déjà vues et revues auparavant et ne met en place que des péripéties très fades. On assiste ainsi à un remake d’Over the Hill Spy cette saison, l’humour et la bonne interprétation en moins. Les acteurs invités surjouent sans génie des personnages réduits à des clichés et Lindsay Wagner elle-même apparaît déjà bien loin du tournage.
Le courant ne passe que médiocrement avec Don Calfa, dont le Weasel compose sans doute le partenaire masculin (infailliblement masculin) de Jaimie cette saison. Le plus pénible réside dans les efforts désespérés déployés par l’auteur pour justifier l’intégration deune scène de Flamenco, unique réelle justification de toute l’entreprise. Le numéro apparaît d’ailleurs plutôt efficacement réalisé mais demeure fort bref. Hormis la curiosité de découvrir une Jaimie brune, tout ceci résulte fort inconsistant, à l’indtar de décors très passe-partout.
Anecdotes :
Le torrent emportant les bandits est en fait l’une des attractions vedettes (1968) de la fameuse visite touristique des Studios Universal
I hope I can remember how Carmen Miranda did it déclare Jaimie avant de danser. Cette actrice, chanteuse et danseuse d’origine portugaise fut très populaire dans le Hollywood des années 30 et 40, où elle joua des personnages brésiliens ou hispaniques dans plusieurs comédies musicales exotiques à succès (Une nuit à Rio, 1941). En 1941, elle devint l’une des toutes premières artistes latino-américaines à obtenir son étoile sur le Walk of Fame. Carmen Miranda demeure aujourd’hui l’une des figures de la chanson brésilienne mais ses films sont contestés pour leurs clichés et leur condescendance envers l’Amérique latine.
Lindsay Wagner n’a disposé que de deux jours de répétitions pour donner l’impression qu’elle maîtrisait la danse. Dans la scène de Flamenco les mouvements sont doublés par le même danseuse que lors de Jaime and the King (2.17), pour la danse orientale.
Diane Cary (Madeline Boylin) est alors l’épouse de James D. Parriott, alors showrunner de la série. Elle participa également au double épisode Rinja Gabrin, en deuxième saison. Elle figure dans de nombreuses autres séries (Misfits of Science, Tales from the Crypt...), dont V, autre production de Kenneth Johnson, où elle joue Harmony, l’humaine tombant amoureuse d’un extra-terrestre.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Adieu la liberté (On the Run, 3-22, ****)
Date de diffusion : 13 mai 1978
- I'm tired of answering the bugle. I'm tired of being called a winner just because Rudy's genius made it impossible for me to lose. And I'm tired of looking in the mirror and seeing an OSI agent instead of a woman. I'm just tired.
Résumé :
Jaimie souffre de dépression face aux missions accomplies pour le compte de l’OSI, car elles l’empêchent de vivre une vie normale tout la faisant exister avant tout à travers ses prothèses et pouvoirs bioniques. Quand une petite fille qu’elle vient de sauver prend peur en découvrant l’une de ses prothèses, une crise éclaté : Jaimie doute d’être toujours pleinement humaine et démission de l’OSI pour tenter de se raccrocher à une existence normale. Malgré l’opposition d’Oscar, elle est alors traquée par les forces de sécurité, pour qui elle représente une menace. Après avoir fait la paix avec elle-même, Jaimie accepte toutefois de réintégrer l’OSI, mais désormais elle ne sera plus mobilisée que lors de cas exceptionnels.
Critique :
Le succès et l’impact d’On the Run frappent d’autant plus fort que cet épisode se voyait précédé d’autres médiocrement écrits, tant la série paraissait descendre la pente d’un irrémédiable déclin. Et pourtant, si l’on peut regretter qu’elle survienne aussi brusquement, sans quasiment aucun signe annonciateur, la crise existentielle vécue par Jaimie permet à The Bionic Woman de s’achever par un épisode final idéalement conçu sous forme du bilan des trois années vécues par l’héroïne. Le scénario place également judicieusement au centre du débat ce qui demeure au final le principal atout du programme : la profonde singularité de sa protagoniste, refusant encore et toujours de devenir une super agente secrète ou une figure de récit d’aventures, pour au contraire s’accrocher à son humanité, aussi quelconque et fragile puisse-t-elle être.
Aussi rapide que puisse résulter le happy end, il n’en consacre pas moins avec chaleur et émotion cette primauté, grâce à la sensibilité de Lindsay Wagner, mais aussi à celle de Richard Anderson effectuant ici l’une de ses prestations les plus marquantes. L’épisode se montre également audacieux dans le cadre d’un network américain de l’époque, par sa description d’un appareil d’Etat terriblement invasif envers la vie privée et prêt à tous les mensonges pour parvenir à ses fins. Au sein de ce qui constituait jusqu’alors une série californienne ensoleillée, cette irruption d’un conspirationnisme pré X-Files résulte tout à fait glaçante. D’ailleurs le charmant lieu d’enfermement prévu pour Jaimie, doté de tous les loisirs envisageables, n’est pas sans quelque peu évoquer le Village du Prisonnier.
Anecdotes :
I love you, déclare Oscar à Jaimie, pour la seule et unique fois.
La photo de Jaimie dans le journal est la même que celle figurant sur le faux avis de recherche lui servant de couverture lors de l’épisode précédent, Rancho Outcast.
L’épisode s’intitulait initialement Together Again, puis the Last Mission.
L’épisode est conçu comme une véritable conclusion de la série, ce qui arrivait alors rarement. Cela ne sera ainsi pas le cas pour L’Homme qui valait trois milliards.
Mariel Aragon (Reiko) participa également à un épisode de la deuxième saison, Kim. Sa carrière ne s’est pas poursuivie au-delà, hormis une participation à M.A.S.H.
La dernière action bionique réalisée par Jaimie est de détruire une balle de tennis, cela avait été également sa toute première dans la série.
Jaime et Steve, et leurs amis de l’OSI, seront de retour lors de trois téléfilms réalisés durant les années 80 et 90.
Date de diffusion : 13 mai 1978
- I'm tired of answering the bugle. I'm tired of being called a winner just because Rudy's genius made it impossible for me to lose. And I'm tired of looking in the mirror and seeing an OSI agent instead of a woman. I'm just tired.
Résumé :
Jaimie souffre de dépression face aux missions accomplies pour le compte de l’OSI, car elles l’empêchent de vivre une vie normale tout la faisant exister avant tout à travers ses prothèses et pouvoirs bioniques. Quand une petite fille qu’elle vient de sauver prend peur en découvrant l’une de ses prothèses, une crise éclaté : Jaimie doute d’être toujours pleinement humaine et démission de l’OSI pour tenter de se raccrocher à une existence normale. Malgré l’opposition d’Oscar, elle est alors traquée par les forces de sécurité, pour qui elle représente une menace. Après avoir fait la paix avec elle-même, Jaimie accepte toutefois de réintégrer l’OSI, mais désormais elle ne sera plus mobilisée que lors de cas exceptionnels.
Critique :
Le succès et l’impact d’On the Run frappent d’autant plus fort que cet épisode se voyait précédé d’autres médiocrement écrits, tant la série paraissait descendre la pente d’un irrémédiable déclin. Et pourtant, si l’on peut regretter qu’elle survienne aussi brusquement, sans quasiment aucun signe annonciateur, la crise existentielle vécue par Jaimie permet à The Bionic Woman de s’achever par un épisode final idéalement conçu sous forme du bilan des trois années vécues par l’héroïne. Le scénario place également judicieusement au centre du débat ce qui demeure au final le principal atout du programme : la profonde singularité de sa protagoniste, refusant encore et toujours de devenir une super agente secrète ou une figure de récit d’aventures, pour au contraire s’accrocher à son humanité, aussi quelconque et fragile puisse-t-elle être.
Aussi rapide que puisse résulter le happy end, il n’en consacre pas moins avec chaleur et émotion cette primauté, grâce à la sensibilité de Lindsay Wagner, mais aussi à celle de Richard Anderson effectuant ici l’une de ses prestations les plus marquantes. L’épisode se montre également audacieux dans le cadre d’un network américain de l’époque, par sa description d’un appareil d’Etat terriblement invasif envers la vie privée et prêt à tous les mensonges pour parvenir à ses fins. Au sein de ce qui constituait jusqu’alors une série californienne ensoleillée, cette irruption d’un conspirationnisme pré X-Files résulte tout à fait glaçante. D’ailleurs le charmant lieu d’enfermement prévu pour Jaimie, doté de tous les loisirs envisageables, n’est pas sans quelque peu évoquer le Village du Prisonnier.
Anecdotes :
I love you, déclare Oscar à Jaimie, pour la seule et unique fois.
La photo de Jaimie dans le journal est la même que celle figurant sur le faux avis de recherche lui servant de couverture lors de l’épisode précédent, Rancho Outcast.
L’épisode s’intitulait initialement Together Again, puis the Last Mission.
L’épisode est conçu comme une véritable conclusion de la série, ce qui arrivait alors rarement. Cela ne sera ainsi pas le cas pour L’Homme qui valait trois milliards.
Mariel Aragon (Reiko) participa également à un épisode de la deuxième saison, Kim. Sa carrière ne s’est pas poursuivie au-delà, hormis une participation à M.A.S.H.
La dernière action bionique réalisée par Jaimie est de détruire une balle de tennis, cela avait été également sa toute première dans la série.
Jaime et Steve, et leurs amis de l’OSI, seront de retour lors de trois téléfilms réalisés durant les années 80 et 90.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Sympathique balade, Estuaire ! Auras-tu l'opportunité de chroniquer les trois téléfilms aussi ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Oui, cela va venir à la suite. Au-revoir les 70's, bonjour les 80's !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Mission bionique (The Return of the Six Million Dollar Man and Bionic Woman, 1987, ***)
- Why didn't you tell me?
- Because it was secret. It happened a long time ago. I was in a sky-diving accident and your father made the same life or death decision for me. That's the closeness you feel. That's what binds us together.
Résumé :
L’organisation paramilitaire Forteresse se reconstitue, des années après que Steve Austin ait arrêté son leader Lyle Stenning. D’abord réticents. Steve et Jaimie reprennent du service à la demande d’Oscar, après que Forteresse aient tenté de les enlever afin de s’emparer de la technologie bionique. L’affrontement final se déroule entre les mercenaires de Forteresse et les agents de l’OSI menés par le duo bionique, après que Rudy et Michael, le fils de Steve, aient aussi été enlevés. Ce dernier, pilote de chasse comme son père, a également acquis des prothèses bioniques après un crash aérien. Après s’être retrouvés, Steve et Jaimie peuvent désormais poursuivre leur idylle.
Critique :
Après un générique reprenant les images des génériques des séries 70’s mais accompagnées dune pop électro totalement 80’s, l’un des indéniables attraits de ce téléfilm consiste à intégrer les protagonistes dans une nouvelle époque. Le comparer avec la série permet de vérifier à quel point une décennie suffit à bouleverser le cadre de nos vies : vêtements, coiffures, technologies, relationne, tout à changé. D’ailleurs par forcément toujours pour le meilleur, les tenues de Jaimie semblent ainsi bien moins seyantes que jadis, mais ceux d’entre nous ayant traversé les rugissantes années 80 savent à quel point cela aurait pu être bien pire encore. La différence d’époque se retrouve également dans le scénario et la mise en scène, Mission bionique se révélant autrement plus violent que Super Jaimie, même si cette dernière se voit relativement épargnée, conformément à la charte de sa série. Outre de jolies vues d’une marina californienne ensoleillée, la mise en scène bénéficie d’ailleurs de cascades assez spectaculaires, parfaitement filmées par Ray Austin, bien connu des amateurs des Avengers. S’il demeure modeste, le budget résulte manifestement en hausse vis-à-vis des épisodes précédents.
Toutes les retrouvailles entre Jaimie et Steve s’avèrent à la fois émouvantes et teintés d’humour bon enfant, avec Oscar se dévouant vaillamment pour jour les Cupidons. Les deux comédiens n’ont rien perdu de leur charme, même si les années se sont montrées un peu plus cruelles pour Lee Major, plus vieux d’une décennie que Lindsay Wagner. L’alchimie de leurs épisodes en commun de naguère répond toujours à l’appel, tandis que leur dimension bionique n’interfère en rien avec l’aspect universel de ce récit narrant comment deux amoureux s’offrent une seconde chance après que la vie les eut séparés. Même si les scènes initiales (un brin mécaniques) et les flashbacks campent efficacement la situation, cette histoire touchera évidemment avant tout les amateurs des séries bioniques. Telle quelle, tout en accordant des scènes sympathiques à Oscar et Rudy, elle s’équilibre à peu près entre les deux héros. Après une première partie où l’on s’attache au point de vue de Steve, Jaimie peut ensuite largement installer sa propre sensibilité.
Efficace continuateur des séries bioniques, le téléfilm en perpétue assez inévitablement les défauts. En particulier, les antagonistes souffrent d’une très faible caractérisation, se voyant, hier comme aujourd’hui réduits à de simples prétextes. Leurs motivations apparaissent schématiques et ils n’apparaissent quasiment que lors des scènes d’action. La présence de quelques trognes connues des productions américaines et, bien entendu, celle de Martin Landau dans le rôle de Stenning, relèvent quelque peu la sauce, mais les acteurs n’ont guère matière à exprimer leur talent. L’aspect de Formula Show des séries se retrouve également au milieu du récit, quand celui-ci se limite à une succession de tentatives d’enlèvements infailliblement contrecarrées par le duo bionique. On regrettera par ailleurs des moments inutilement mélodramatiques, comme le parallèle très appuyé entre le parcours de Steve Austin et celui de son fils, avec la circonstance aggravante du très mauvais jeu du jeune Tom Schanley. Les nouvelles prothèses introduisent des effets vidéos très 80’s, vieillissant en définitive plus mal que les astuces artisanales des séries.
Anecdotes :
A la fin du téléfilm, l’Agent Jim Castillian déclare à Steve Austin qu’il aimerait avoir un père tel que lui. Il s’agit d’un clin d’œil, Castillian étant interprété par le fils de Lee Majors, Lee Majors II.
Durant Super Jaimie, Oscar Goldman expédiait ses mémos au Secrétaire d’Etat, ce qui servait parfois à présenter l’action en cours. Le début du téléfilm procède pareillement, mais Oscar rend désormais compte au Chef de cabinet de la Maison-Blanche (Chief of State), homme de confiance entre tous du Président (Léo puis C.J. dans A la Maison Blanche). Lors de la diffusion, du téléfilm (17 mai 1987), Howard Baker vient de prendre ses fonctions sous la mandature de Ronald Reagan. Il était célèbre notamment pour le rôle déterminant qu’il tint dans la commission sénatoriale en charge de l’affaire du Watergate.
Suite à un choc, Jaimie a désormais pleinement retrouvé la méoire, et doc ses sentiments, envers Steve.
Peggy Callahan, la fidèle secrétaire d’Oscar durant les séries bioniques, n’apparaît plus ici. Il en va de même pour Max, le chien bionique, mais celui-ci est évoqué par Rudy lorsque Steve vient le voir dans son laboratoire. Neuf ans après al fin de Super Jaimie, Max aurait été un très vieux chien.
Chris Williams, le fiancé de Jaimie durant la saison 3 de Super Jaimie, est décédé en mission durant la période séparant la fin de cette série et le téléfilm, comme le révèle Steve.
Le titre de travail de l’épisode était The Bionic Reunion.
Le téléfilm fut l’un des plus grands succès d’audience de NBC sur l’ensemble de la saison.
Rita Egleston devint de nouveau la doublure de Lindsay Wagner, mais elle se cassa le pied durant le tournage d’un des sauts bioniques de Jaimie. Elle fut remplacée par une autre cascadeuse, Donna Evans.
Martin Landau (Stenning), après son passage à l'Actor's Studio, participe à plusieurs grands films : La Mort aux trousses (1959), Cléopâtre (1963), Ed Wood (1994, inoubliable en Bela Lugosi)... et X-Files : Fight the Future en 1998 ! Il reste néanmoins immortalisé pour sa participation marquante à deux séries cultissimes : Mission : Impossible et Cosmos 1999. En 1957, il avait épousé Barbara Bain, également élève de l'Actor's Studio, qui sera sa partenaire dans ces deux séries (leur fille Juliet sera la Drusilla de Buffy). Toujours actif, Landau est également apparu dans Alfred Hitchcock présente, La Quatrième Dimension, Des agents très spéciaux, Les Incorruptibles, Les Mystères de l'Ouest, Arabesque, Columbo…
- Why didn't you tell me?
- Because it was secret. It happened a long time ago. I was in a sky-diving accident and your father made the same life or death decision for me. That's the closeness you feel. That's what binds us together.
Résumé :
L’organisation paramilitaire Forteresse se reconstitue, des années après que Steve Austin ait arrêté son leader Lyle Stenning. D’abord réticents. Steve et Jaimie reprennent du service à la demande d’Oscar, après que Forteresse aient tenté de les enlever afin de s’emparer de la technologie bionique. L’affrontement final se déroule entre les mercenaires de Forteresse et les agents de l’OSI menés par le duo bionique, après que Rudy et Michael, le fils de Steve, aient aussi été enlevés. Ce dernier, pilote de chasse comme son père, a également acquis des prothèses bioniques après un crash aérien. Après s’être retrouvés, Steve et Jaimie peuvent désormais poursuivre leur idylle.
Critique :
Après un générique reprenant les images des génériques des séries 70’s mais accompagnées dune pop électro totalement 80’s, l’un des indéniables attraits de ce téléfilm consiste à intégrer les protagonistes dans une nouvelle époque. Le comparer avec la série permet de vérifier à quel point une décennie suffit à bouleverser le cadre de nos vies : vêtements, coiffures, technologies, relationne, tout à changé. D’ailleurs par forcément toujours pour le meilleur, les tenues de Jaimie semblent ainsi bien moins seyantes que jadis, mais ceux d’entre nous ayant traversé les rugissantes années 80 savent à quel point cela aurait pu être bien pire encore. La différence d’époque se retrouve également dans le scénario et la mise en scène, Mission bionique se révélant autrement plus violent que Super Jaimie, même si cette dernière se voit relativement épargnée, conformément à la charte de sa série. Outre de jolies vues d’une marina californienne ensoleillée, la mise en scène bénéficie d’ailleurs de cascades assez spectaculaires, parfaitement filmées par Ray Austin, bien connu des amateurs des Avengers. S’il demeure modeste, le budget résulte manifestement en hausse vis-à-vis des épisodes précédents.
Toutes les retrouvailles entre Jaimie et Steve s’avèrent à la fois émouvantes et teintés d’humour bon enfant, avec Oscar se dévouant vaillamment pour jour les Cupidons. Les deux comédiens n’ont rien perdu de leur charme, même si les années se sont montrées un peu plus cruelles pour Lee Major, plus vieux d’une décennie que Lindsay Wagner. L’alchimie de leurs épisodes en commun de naguère répond toujours à l’appel, tandis que leur dimension bionique n’interfère en rien avec l’aspect universel de ce récit narrant comment deux amoureux s’offrent une seconde chance après que la vie les eut séparés. Même si les scènes initiales (un brin mécaniques) et les flashbacks campent efficacement la situation, cette histoire touchera évidemment avant tout les amateurs des séries bioniques. Telle quelle, tout en accordant des scènes sympathiques à Oscar et Rudy, elle s’équilibre à peu près entre les deux héros. Après une première partie où l’on s’attache au point de vue de Steve, Jaimie peut ensuite largement installer sa propre sensibilité.
Efficace continuateur des séries bioniques, le téléfilm en perpétue assez inévitablement les défauts. En particulier, les antagonistes souffrent d’une très faible caractérisation, se voyant, hier comme aujourd’hui réduits à de simples prétextes. Leurs motivations apparaissent schématiques et ils n’apparaissent quasiment que lors des scènes d’action. La présence de quelques trognes connues des productions américaines et, bien entendu, celle de Martin Landau dans le rôle de Stenning, relèvent quelque peu la sauce, mais les acteurs n’ont guère matière à exprimer leur talent. L’aspect de Formula Show des séries se retrouve également au milieu du récit, quand celui-ci se limite à une succession de tentatives d’enlèvements infailliblement contrecarrées par le duo bionique. On regrettera par ailleurs des moments inutilement mélodramatiques, comme le parallèle très appuyé entre le parcours de Steve Austin et celui de son fils, avec la circonstance aggravante du très mauvais jeu du jeune Tom Schanley. Les nouvelles prothèses introduisent des effets vidéos très 80’s, vieillissant en définitive plus mal que les astuces artisanales des séries.
Anecdotes :
A la fin du téléfilm, l’Agent Jim Castillian déclare à Steve Austin qu’il aimerait avoir un père tel que lui. Il s’agit d’un clin d’œil, Castillian étant interprété par le fils de Lee Majors, Lee Majors II.
Durant Super Jaimie, Oscar Goldman expédiait ses mémos au Secrétaire d’Etat, ce qui servait parfois à présenter l’action en cours. Le début du téléfilm procède pareillement, mais Oscar rend désormais compte au Chef de cabinet de la Maison-Blanche (Chief of State), homme de confiance entre tous du Président (Léo puis C.J. dans A la Maison Blanche). Lors de la diffusion, du téléfilm (17 mai 1987), Howard Baker vient de prendre ses fonctions sous la mandature de Ronald Reagan. Il était célèbre notamment pour le rôle déterminant qu’il tint dans la commission sénatoriale en charge de l’affaire du Watergate.
Suite à un choc, Jaimie a désormais pleinement retrouvé la méoire, et doc ses sentiments, envers Steve.
Peggy Callahan, la fidèle secrétaire d’Oscar durant les séries bioniques, n’apparaît plus ici. Il en va de même pour Max, le chien bionique, mais celui-ci est évoqué par Rudy lorsque Steve vient le voir dans son laboratoire. Neuf ans après al fin de Super Jaimie, Max aurait été un très vieux chien.
Chris Williams, le fiancé de Jaimie durant la saison 3 de Super Jaimie, est décédé en mission durant la période séparant la fin de cette série et le téléfilm, comme le révèle Steve.
Le titre de travail de l’épisode était The Bionic Reunion.
Le téléfilm fut l’un des plus grands succès d’audience de NBC sur l’ensemble de la saison.
Rita Egleston devint de nouveau la doublure de Lindsay Wagner, mais elle se cassa le pied durant le tournage d’un des sauts bioniques de Jaimie. Elle fut remplacée par une autre cascadeuse, Donna Evans.
Martin Landau (Stenning), après son passage à l'Actor's Studio, participe à plusieurs grands films : La Mort aux trousses (1959), Cléopâtre (1963), Ed Wood (1994, inoubliable en Bela Lugosi)... et X-Files : Fight the Future en 1998 ! Il reste néanmoins immortalisé pour sa participation marquante à deux séries cultissimes : Mission : Impossible et Cosmos 1999. En 1957, il avait épousé Barbara Bain, également élève de l'Actor's Studio, qui sera sa partenaire dans ces deux séries (leur fille Juliet sera la Drusilla de Buffy). Toujours actif, Landau est également apparu dans Alfred Hitchcock présente, La Quatrième Dimension, Des agents très spéciaux, Les Incorruptibles, Les Mystères de l'Ouest, Arabesque, Columbo…
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
L’espion bionique (Bionic Showdown, 1989, ***)
- What if I'm not a Jaime Sommers?
- Hey, they don't want a clone of me, okay, They couldn't handle it. They've had too many problems with me over the years.
Résumé :
Jaimie prend sous son aile la jeune Kate Mason, jeune handicapée devenue une nouvelle femme bionique grâce à des composants révolutionnaires incorporés par Rudy. L’OSI traverse une crise très grave : Oscar est enlevé par les adversaires et son organisation est remise en cause par le Pentagone, car compromise par des traîtres. L’opposition s’est dotée d’un agent bionique, dont le but ultime est le sabotage d’une réunion sportive internationale se déroulant à Toronto et censée favoriser la Détente. Steve et Jaimie sont eux-mêmes suspectés, mais le courage et l’astuce de Kate sauvent in extremis la situation. La jeune fille connaît également une idylle avec Jimmy, neveu d’Oscar, tandis que Steve se décide enfin à demander la main de Jaimie.
Critique :
Ce nouveau téléfilm-réunion doit composer avec plusieurs difficultés. L’effet retrouvailles joue évidemment avec moins d’impact que lors de Mission bionique, survenu à peine deux années auparavant. Cette moindre spécificité se ressent d’autant plus fortement que le scénario du jour connaît quelques doublons avec le précédent. Le lien de mentor bionique établi entre Jaimie et Kate évoque ainsi clairement celui instauré entre Steve et son fils précédemment.
Alors même que la mise en scène, assez neutre, ne bénéficie plus de la patte de Ray Austin concernant les scènes d’action, certaines maladresses narratives soulignent que les auteurs n’ont qu’imparfaitement intégré la bible des séries. Il est ainsi inenvisageable qu’un simple employé de parking connaisse la technologie bionique (niveau 6 !). L’identité des traitres se devine également très vite, certains personnages résultant inutiles sans cela (le vil séducteur) ou se voyant d’entrée identifiés par leur interprète (Josef Sommer, quatre ans après Witness).
L’espion bionique ne manque toutefois pas d’intérêt. Pour aussi bateau qu’il paraisse, le thème de l’agent bionique hostile (jamais rencontré dans Super Jaimie) permet de dramatiser quelque peu les enjeux et de relever le niveau de l’opposition, faiblesse récurrente de la série. Les coups portés à l’OSI finissent par parvenir à donner l’impression d’une crise sortant de l’ordinaire. La composante technologique de l’histoire fait mesurer le chemin parcouru en une décennie par l’informatique, depuis un épisode comme All for One. La transposition de l’action à Toronto, bien loin de la Californie, permet de varier l’ambiance, tout en apportant quelques jolies localisations.
Surtout, la relation entre Jaimie et Kate suscite un axe très porteur pour le scénario, car la relation entre les deux femmes se montre réellement émouvante. Les talents conjugués de Lindsay Wagner et Sandra Bullock y comptent évidemment pour beaucoup, d’autant que cette dernière rode ici son personnage fétiche de Girl Next Door s’avérant une héroïne. Par ailleurs, la volonté manifeste de mettre en avant Kate, supposément future protagoniste d’une série dérivée, n’empêche pas le récit d’accorder une belle place au duo formé par Steve et Jaimie et de nous permettre ainsi de retrouver pleinement nos héros bioniques.
Anecdotes :
Oscar Goldman indique qu’il n’existe que quatre individus bioniques : Steve Austin, Jamie Sommers, Michael Austin et Kate Mason. Mais deux autres ont été découverts au cours de L’Homme qui valait trois milliards : Barney (The Seven Million Dollar Man), et Andy (The Bionic Boy). Leur devenir n’est pas précisé.
Le téléfilm enregistre le premier rôle crédité de Sandra Bullock à la télévision. Il était destiné à servir de pilote à une série dérivée narrant les aventures de Kate Mason (The Bionic Girl), mais le projet ne se concrétisa pas. Sandra Bullock devra attendre les succès des films Demolition Man (1993) et Speed (1994) pour voir sa carrière réellement décoller.
Il s’agit de l’unique tournage des séries et téléfilms bioniques à ne pas s’être déroulé aux Etats-Unis. Il s’effectua en effet à Toronto, au Canada. La scène de la course fut filmée aux Royal Botanical Gardens d’Hamilton, dans l’Ontario. Les scènes prenant place lors des Jeux le furent au Copps Coliseum, également à Hamilton.
Jaimie apparaît essoufflée après avoir couru avec Kate, ce qui ne semble pas cohérent avec le fonctionnement de ses jambes bioniques.
Steve évoque avec Jaimie la fameuse gravure de leurs initiales sur un arbre d’Ojai, durant leur jeunesse. Il situe l’évènement comme survenu dix ans plus tôt, ce qui ne cadre pas du tout avec la chronologie des séries bioniques, on peut facilement doubler ce chiffre.
- What if I'm not a Jaime Sommers?
- Hey, they don't want a clone of me, okay, They couldn't handle it. They've had too many problems with me over the years.
Résumé :
Jaimie prend sous son aile la jeune Kate Mason, jeune handicapée devenue une nouvelle femme bionique grâce à des composants révolutionnaires incorporés par Rudy. L’OSI traverse une crise très grave : Oscar est enlevé par les adversaires et son organisation est remise en cause par le Pentagone, car compromise par des traîtres. L’opposition s’est dotée d’un agent bionique, dont le but ultime est le sabotage d’une réunion sportive internationale se déroulant à Toronto et censée favoriser la Détente. Steve et Jaimie sont eux-mêmes suspectés, mais le courage et l’astuce de Kate sauvent in extremis la situation. La jeune fille connaît également une idylle avec Jimmy, neveu d’Oscar, tandis que Steve se décide enfin à demander la main de Jaimie.
Critique :
Ce nouveau téléfilm-réunion doit composer avec plusieurs difficultés. L’effet retrouvailles joue évidemment avec moins d’impact que lors de Mission bionique, survenu à peine deux années auparavant. Cette moindre spécificité se ressent d’autant plus fortement que le scénario du jour connaît quelques doublons avec le précédent. Le lien de mentor bionique établi entre Jaimie et Kate évoque ainsi clairement celui instauré entre Steve et son fils précédemment.
Alors même que la mise en scène, assez neutre, ne bénéficie plus de la patte de Ray Austin concernant les scènes d’action, certaines maladresses narratives soulignent que les auteurs n’ont qu’imparfaitement intégré la bible des séries. Il est ainsi inenvisageable qu’un simple employé de parking connaisse la technologie bionique (niveau 6 !). L’identité des traitres se devine également très vite, certains personnages résultant inutiles sans cela (le vil séducteur) ou se voyant d’entrée identifiés par leur interprète (Josef Sommer, quatre ans après Witness).
L’espion bionique ne manque toutefois pas d’intérêt. Pour aussi bateau qu’il paraisse, le thème de l’agent bionique hostile (jamais rencontré dans Super Jaimie) permet de dramatiser quelque peu les enjeux et de relever le niveau de l’opposition, faiblesse récurrente de la série. Les coups portés à l’OSI finissent par parvenir à donner l’impression d’une crise sortant de l’ordinaire. La composante technologique de l’histoire fait mesurer le chemin parcouru en une décennie par l’informatique, depuis un épisode comme All for One. La transposition de l’action à Toronto, bien loin de la Californie, permet de varier l’ambiance, tout en apportant quelques jolies localisations.
Surtout, la relation entre Jaimie et Kate suscite un axe très porteur pour le scénario, car la relation entre les deux femmes se montre réellement émouvante. Les talents conjugués de Lindsay Wagner et Sandra Bullock y comptent évidemment pour beaucoup, d’autant que cette dernière rode ici son personnage fétiche de Girl Next Door s’avérant une héroïne. Par ailleurs, la volonté manifeste de mettre en avant Kate, supposément future protagoniste d’une série dérivée, n’empêche pas le récit d’accorder une belle place au duo formé par Steve et Jaimie et de nous permettre ainsi de retrouver pleinement nos héros bioniques.
Anecdotes :
Oscar Goldman indique qu’il n’existe que quatre individus bioniques : Steve Austin, Jamie Sommers, Michael Austin et Kate Mason. Mais deux autres ont été découverts au cours de L’Homme qui valait trois milliards : Barney (The Seven Million Dollar Man), et Andy (The Bionic Boy). Leur devenir n’est pas précisé.
Le téléfilm enregistre le premier rôle crédité de Sandra Bullock à la télévision. Il était destiné à servir de pilote à une série dérivée narrant les aventures de Kate Mason (The Bionic Girl), mais le projet ne se concrétisa pas. Sandra Bullock devra attendre les succès des films Demolition Man (1993) et Speed (1994) pour voir sa carrière réellement décoller.
Il s’agit de l’unique tournage des séries et téléfilms bioniques à ne pas s’être déroulé aux Etats-Unis. Il s’effectua en effet à Toronto, au Canada. La scène de la course fut filmée aux Royal Botanical Gardens d’Hamilton, dans l’Ontario. Les scènes prenant place lors des Jeux le furent au Copps Coliseum, également à Hamilton.
Jaimie apparaît essoufflée après avoir couru avec Kate, ce qui ne semble pas cohérent avec le fonctionnement de ses jambes bioniques.
Steve évoque avec Jaimie la fameuse gravure de leurs initiales sur un arbre d’Ojai, durant leur jeunesse. Il situe l’évènement comme survenu dix ans plus tôt, ce qui ne cadre pas du tout avec la chronologie des séries bioniques, on peut facilement doubler ce chiffre.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Mariage bionique (Bionic Ever After ?, 1994, ***)
- Now, can we talk about kids ?
Résumé :
Jaimie est désormais devenue la psychothérapeute de l’OSI et s’apprête à épouser Steve. Mais soudain ses implants bioniques commencent à gravement dysfonctionner, menaçant sa vie. En fait des virus informatiques lui ont été implantés par une agente renégate. Celle-ci rend l’OSI responsable de son père et devient la complice d’un terroriste menant une action de grande envergure à Nassau. Elle implante le virus à Steve parti sur place, mais Rudy sauve la situation en découvrant le pot aux roses. Guérie, Jamie arrive in extremis à Nassau pour donner l’antidote à Steve. Le duo bionique triomphe une fois de plus et peut dès lors se marier en présence d’Oscar et Rudy.
Critique :
Le versant action de l’épisode souffre d’un évident manque de moyens. Sans revenir tout à fait au standard des séries 70’s, la mise en scène paraît très en-deçà des programmes d’action diffusés durant les 90’s. Avec l’environnement ensoleillé d’un simili Nassau, on se situe plutôt à hauteur d’un Agence Acapulco (1993-1996), avec un niveau de jeu d’ailleurs équivalent chez les seconds rôles et les adversaires, une nouvelle fois réduits à des clichés. Toutefois cette faiblesse de moyens comporte des éléments positifs, puisque, loin des effets vidéo des deux premiers téléfilms, on découvre ici une artisanerie renouant avec la saveur des épisodes de Super Jaimie. De même la claire réduction du nombre de personnages permet de cette fois totalement se centrer sur le duo bionique historique. Et c’est bien sous cet angle que l’opus va trouver son véritable intérêt.
Le scénario parvient à insérer quelques habiles clins d’œil aux origines de la relation entre Jaimie et Steve, principalement lors des épisodes de L’homme qui valait trois milliards introduisant l’héroïne (la partie de squash). La détérioration de l’état de santé de Jaimie du fait de prothèses en apparence déficientes apporte tout un écho supplémentaire au récit, grâce à l’effet miroir suscité par sa (quasi) mort survenue jadis sur un mode très similaire. Le téléfilm concrétise un cauchemar demeuré suspendu au-dessus de Jaimie durant toute sa série, La force du sentiment existant entre elle et Steve se voit également soulignée par l’évidente complicité existant entre Lindsay Wagner et Lee Majors, les nuages des premiers temps de leur collaboration sont à l’évidence bien loin. Si les deux acteurs n’ont certes plus tout à fait l’âge de jouer les héros d’action, les dialogues entre les personnages intègrent pleinement cette dimension du temps qui passe, pour un émouvant adieu aux armes
Anecdotes :
Le téléfilm n’est disponible qu’en version originale sous-titrée.
Le réalisateur Steve Stafford a indiqué que le scénario était initialement beaucoup plus riches en scènes d’action et autres exploits bioniques, mais que le manque de budget avait rogné cette ambition.
Le tournage ne dura que 20 jours, pour un budget de 3,7 millions de dollars, équivalent à celui de L’espion bionique. Mission bionique atteignit les 4,8 millions de dollars.
Le titre de travail de l’épisode était Bionic Breakdown. La première version décrivait en effet Steve esseulé au pied de l’autel, ignorant que Jaimie avait été enlevée.
Durant les trois téléfilms, le sigle OSI est décrit comme signifiant Office of Scientific Information, au lieu d’Office of Scientific Intelligence, comme au cours des séries.
Le tournage ne se déroula pas à Nassau, où se situe l’action, mais à Charleston, en Caroline du Sud.
L’hôpital où Rudy soigne Jaimie est représenté par le Hoover Building, siège du FBI à Washington, bien connu des amateurs des X-Files.
Le téléfilm fut diffusé par CBS, ce qui fait que la franchise bionique a été programmée sur les trois grands networks américains à un moment ou l’autre de son histoire, un évènement rarissime.
Lindsay Wagner et Lee Major interprètent ici pour la dernière fois leur personnage bionique. En 2007, Super Jaimie connaîtra toutefois un remake avec la série Bionic Woman (avec l’excellente Michelle Ryan), mais les deux séries n’auront guère d’éléments en commun.
Fin des aventures bioniques de Super Jaimie. Une pause et nous découvrirons les enquêtes aux frontières du réel du journaliste Karl Kolchak, le Guetteur de Nuit.
- Now, can we talk about kids ?
Résumé :
Jaimie est désormais devenue la psychothérapeute de l’OSI et s’apprête à épouser Steve. Mais soudain ses implants bioniques commencent à gravement dysfonctionner, menaçant sa vie. En fait des virus informatiques lui ont été implantés par une agente renégate. Celle-ci rend l’OSI responsable de son père et devient la complice d’un terroriste menant une action de grande envergure à Nassau. Elle implante le virus à Steve parti sur place, mais Rudy sauve la situation en découvrant le pot aux roses. Guérie, Jamie arrive in extremis à Nassau pour donner l’antidote à Steve. Le duo bionique triomphe une fois de plus et peut dès lors se marier en présence d’Oscar et Rudy.
Critique :
Le versant action de l’épisode souffre d’un évident manque de moyens. Sans revenir tout à fait au standard des séries 70’s, la mise en scène paraît très en-deçà des programmes d’action diffusés durant les 90’s. Avec l’environnement ensoleillé d’un simili Nassau, on se situe plutôt à hauteur d’un Agence Acapulco (1993-1996), avec un niveau de jeu d’ailleurs équivalent chez les seconds rôles et les adversaires, une nouvelle fois réduits à des clichés. Toutefois cette faiblesse de moyens comporte des éléments positifs, puisque, loin des effets vidéo des deux premiers téléfilms, on découvre ici une artisanerie renouant avec la saveur des épisodes de Super Jaimie. De même la claire réduction du nombre de personnages permet de cette fois totalement se centrer sur le duo bionique historique. Et c’est bien sous cet angle que l’opus va trouver son véritable intérêt.
Le scénario parvient à insérer quelques habiles clins d’œil aux origines de la relation entre Jaimie et Steve, principalement lors des épisodes de L’homme qui valait trois milliards introduisant l’héroïne (la partie de squash). La détérioration de l’état de santé de Jaimie du fait de prothèses en apparence déficientes apporte tout un écho supplémentaire au récit, grâce à l’effet miroir suscité par sa (quasi) mort survenue jadis sur un mode très similaire. Le téléfilm concrétise un cauchemar demeuré suspendu au-dessus de Jaimie durant toute sa série, La force du sentiment existant entre elle et Steve se voit également soulignée par l’évidente complicité existant entre Lindsay Wagner et Lee Majors, les nuages des premiers temps de leur collaboration sont à l’évidence bien loin. Si les deux acteurs n’ont certes plus tout à fait l’âge de jouer les héros d’action, les dialogues entre les personnages intègrent pleinement cette dimension du temps qui passe, pour un émouvant adieu aux armes
Anecdotes :
Le téléfilm n’est disponible qu’en version originale sous-titrée.
Le réalisateur Steve Stafford a indiqué que le scénario était initialement beaucoup plus riches en scènes d’action et autres exploits bioniques, mais que le manque de budget avait rogné cette ambition.
Le tournage ne dura que 20 jours, pour un budget de 3,7 millions de dollars, équivalent à celui de L’espion bionique. Mission bionique atteignit les 4,8 millions de dollars.
Le titre de travail de l’épisode était Bionic Breakdown. La première version décrivait en effet Steve esseulé au pied de l’autel, ignorant que Jaimie avait été enlevée.
Durant les trois téléfilms, le sigle OSI est décrit comme signifiant Office of Scientific Information, au lieu d’Office of Scientific Intelligence, comme au cours des séries.
Le tournage ne se déroula pas à Nassau, où se situe l’action, mais à Charleston, en Caroline du Sud.
L’hôpital où Rudy soigne Jaimie est représenté par le Hoover Building, siège du FBI à Washington, bien connu des amateurs des X-Files.
Le téléfilm fut diffusé par CBS, ce qui fait que la franchise bionique a été programmée sur les trois grands networks américains à un moment ou l’autre de son histoire, un évènement rarissime.
Lindsay Wagner et Lee Major interprètent ici pour la dernière fois leur personnage bionique. En 2007, Super Jaimie connaîtra toutefois un remake avec la série Bionic Woman (avec l’excellente Michelle Ryan), mais les deux séries n’auront guère d’éléments en commun.
Fin des aventures bioniques de Super Jaimie. Une pause et nous découvrirons les enquêtes aux frontières du réel du journaliste Karl Kolchak, le Guetteur de Nuit.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Happily ever after, donc...
Bon, belle ballade, E44, merci pour tout !
Bon, belle ballade, E44, merci pour tout !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Merci ! j'ai redécouvert cette série de ma jeunesse avec beaucoup de plaisir !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Le guide des épisodes de la saison 3 de Super Jaimie et les critiques des téléfilms par Estuaire sont en ligne !
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/super-jaimie-1976-1978
Nouvelle série bouclée pour Estuaire !
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/super-jaimie-1976-1978
Nouvelle série bouclée pour Estuaire !
Invité- Invité
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Donc "Dossiers brûlants".Estuaire44 a écrit:
Fin des aventures bioniques de Super Jaimie. Une pause et nous découvrirons les enquêtes aux frontières du réel du journaliste Karl Kolchak, le Guetteur de Nuit.[/justify]
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Estuaire, as-tu le dossier sur la série dans Génération Séries du printemps 2002 (N°38) ?
Invité- Invité
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Non, mais cela me dit quelque chose. Je l'ai sans doute lu, à l'époque j'achetais régulièrement le magazine. Mon stock a inexplicablement disparu durant un déménagement !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
J'avais le mien en main ce matin. Je peux t'envoyer les photos du dossier si tu veux.
Invité- Invité
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Avec plaisir, merci Denis ! Juste les principales, que cela ne te prenne pas trop de temps à scanner !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Je t'ai envoyé le dossier - 11 pages - par wetransfer. Ce sont des photos, je n'ai pas de scan. En fait, j'ai retrouvé des numéros de Génération Séries et Fanzine Steed&Co suite à une demande d'un Russe qui voulait un échantillon d'un Steed&Co !
Invité- Invité
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
Bien reçu, merci ! Super documents !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Super Jaimie" - Bionic Woman
SOFIA, 27 jan 2017 (AFP) - Sept ans après Oscar, le premier chat à s'être vu greffer deux pattes artificielles, un chirurgien vétérinaire bulgare a renouvelé l'exploit en rendant sa mobilité à un jeune matou, Pooh, le premier chat "bionique" d'Europe continentale.
Privé de ses deux pattes postérieures, ce félin âgé d'un an a désormais deux prothèses en polymère et caoutchouc montées sur titane. Un mois après l'opération, "celle-ci peut être considérée comme un succès", a annoncé à l'AFP Vladislav Zlatinov, vétérinaire à Sofia.
Le jeune chat aux longs poils noirs et blancs, qui se trouve encore à la clinique vétérinaire, joue aujourd'hui comme n'importe lequel de ses congénères de son âge avec ses pattes artificielles, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Son état est plus que satisfaisant. Il est encore un peu maladroit mais il peut marcher, sauter et courir", a relevé le Dr Zlatinov.
Recueilli en avril près d'une voie ferrée, dans la campagne bulgare, Pooh ("Peluche" en bulgare) a probablement eu les deux pattes postérieures arrachées par un train.
Selon le vétérinaire, il est le premier chat à bénéficier d'une telle double-greffe de prothèses en Europe continentale, après la toute première réalisée fin 2009 en Grande-Bretagne par le chirurgien Noel Fitzpatrick sur Oscar.
Un deuxième chat bulgare, Steven, également amputé des deux membres postérieurs, a déjà bénéficié de la pose d'une première prothèse et devrait se voir greffer la seconde prochainement, a précisé le Dr Zlatinov.
"Pooh et Steven ont survécu car on ne les a pas abandonnés à leur sort", a relevé vendredi Vyara Mladenova, de la branche bulgare de l'ONG de défense des animaux Let's Adopt, qui finance ces opérations.
Pour Vladislav Zlatinov, "il est encourageant de voir que même dans un pays défavorisé comme la Bulgarie, il peut y avoir ce genre de pratiques innovantes".
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
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