Série "La Quatrième Dimension"
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Série "La Quatrième Dimension"
Encore un complot yankee contre les Sudistes !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Trailer étendu
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Vu The Comedian, pilote de TZ 2019 et le résultat m’a semblé assez inégal. L’introduction par Peele est ainsi plutôt réussie mais elle survient trop tardivement. l’épisode est d déjà bien entamé et le phénomène fantastique, pleinement présenté. Cela enlève à l’exercice de style le plaisant côté énigmatique qui caractérisaient souvent les présentations de Rod. La conclusion également assurée par Peele, ne pas également pas emballé, je reste nostalgique de l’élévation dans les étoiles de TZ classique, mais c’est très personnel.
Mais le principal problème de l’épisode demeurera sans doute celui de toute cette nouvelle mouture de l’anthologie ; le choix d’un format long (50’ sans les pubs). On retrouve en effet les m^mes défauts que lorsque Rod s’y était risqué, : un sujet peinant à tenir la distance, d’où des artifices bien connus (le protagoniste qui explique ce que le spectateur a déjà vu ou compris, histoire de grappiller quelques minutes), des scènes inutiles, une chute que l’on largement le temps d’anticiper et de voir venir, etc. Avec la circonstance aggravante d’un scénario répétitif par essence, avec le comique répétant le même effet encore et encore.
Le pilote aurait également dû justifier la réouverture de la Quatrième Dimension, mais n’y parvient guère. En effet on n’y trouve aucune nouveauté, il s’agit simplement d’une énième itération du thème « priez pour que vos vœux ne soient pas exaucés » que l’anthologie a déjà maintes fois exploré. A contrario des néo X-Files, TZ ne part pas à la recherche du nouveau monde que constituent les années 2010, ce qui aurait pu constituer une autre justification. Hormis quelques détails technologiques secondaires, le récit semble tout à fait intemporel, il pourrait se situer sans problèmes dans les années 60 ou 80.
La nouvelle série se distingue par contre par un mise en scène hyper classieuse et dotée de larges moyens. Peele déroule avec talent toute la machinerie du cinéma, cette fois on tient un réel atout pour TZ 2019. Pour un opus centré sur les comiques de stand up, j’ai adoré que les dialogues soient souvent écrit dans ce style de comique bien particulier et identifié. Les comédiens sont réellement extraordinaires. On y retrouve quelques visages connus et ils emmènent l’épisode bien au-delà d’un simple exercice de style plutôt habile. (***, pour les comédiens)
Mais le principal problème de l’épisode demeurera sans doute celui de toute cette nouvelle mouture de l’anthologie ; le choix d’un format long (50’ sans les pubs). On retrouve en effet les m^mes défauts que lorsque Rod s’y était risqué, : un sujet peinant à tenir la distance, d’où des artifices bien connus (le protagoniste qui explique ce que le spectateur a déjà vu ou compris, histoire de grappiller quelques minutes), des scènes inutiles, une chute que l’on largement le temps d’anticiper et de voir venir, etc. Avec la circonstance aggravante d’un scénario répétitif par essence, avec le comique répétant le même effet encore et encore.
Le pilote aurait également dû justifier la réouverture de la Quatrième Dimension, mais n’y parvient guère. En effet on n’y trouve aucune nouveauté, il s’agit simplement d’une énième itération du thème « priez pour que vos vœux ne soient pas exaucés » que l’anthologie a déjà maintes fois exploré. A contrario des néo X-Files, TZ ne part pas à la recherche du nouveau monde que constituent les années 2010, ce qui aurait pu constituer une autre justification. Hormis quelques détails technologiques secondaires, le récit semble tout à fait intemporel, il pourrait se situer sans problèmes dans les années 60 ou 80.
La nouvelle série se distingue par contre par un mise en scène hyper classieuse et dotée de larges moyens. Peele déroule avec talent toute la machinerie du cinéma, cette fois on tient un réel atout pour TZ 2019. Pour un opus centré sur les comiques de stand up, j’ai adoré que les dialogues soient souvent écrit dans ce style de comique bien particulier et identifié. Les comédiens sont réellement extraordinaires. On y retrouve quelques visages connus et ils emmènent l’épisode bien au-delà d’un simple exercice de style plutôt habile. (***, pour les comédiens)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Vu aussi ! Bien apprécié The Comedians pour ce que tu en as dit. Bon, le marronnier du "be careful what you wish for" est bien là, mais je trouve le thème tellement inépuisable que bien traité comme ici, je prends sans complexe. J'ai quand même trouvé gonflé que pour ce pilote, TZ 2019 ose s'en prendre directement à cette institution qu'est le stand-up, qui peut devenir, même chez les plus doués (comme Louie ou Seinfeld), un prétexte pour régler ses comptes sous couvert d'autodérision. Et avec un public qui rit comme des idiots à ce qui est un étalage d'égo décomplexé. J'adore Kumail Nanjiani depuis Silicon Valley (ma découverte comique l'année dernière), et il excellent dans ce rôle assez casse-gueule - bon, j'ai toujours un problème avec Tracy Morgan depuis qu'il m'a gâché le visionnage de 30 Rock.
Oui, l'histoire se devine rapidement, mais ce faux remake de Death Note marchait très bien dans les flux et reflux du héros, tantôt se jetant dans la tentation, tantôt cherchant un moyen de s'en sortir, typique d'une écriture de personnage plus moderne. (***)
L'épisode suivant, Nightmare at 30000 feet est je trouve encore mieux que le précédent. Peele ne s'est pas contenté de faire un remake, il propose carrément une réécriture audacieuse, mais d'une intensité permanente, de la nouvelle de Matheson, substituant le monstre par un procédé plus contemporain, mais tout aussi efficace (même si l'histoire ne donne au final aucune justification de sa présence). On voit assez vite la première chute finale arriver, mais je me suis totalement fait avoir par la seconde, d'une noirceur terrible. Oui, l'ambiguïté de l'épisode de 1964 (auquel il est fait une discrète allusion à la fin) passe à l'as, mais on compense par une mise en scène encore une fois impeccable, une tension savamment travaillée, et dans la grande tradition de la série originale, un regard pessimiste sur la nature humaine. Pleine réussite pour celui-là, de très bon augure pour les épisodes suivants. Et puis, Adam Scott ne cesse de me mettre dans sa poche, ce mec est génial quel que soit le rôle. (****)
Oui, l'histoire se devine rapidement, mais ce faux remake de Death Note marchait très bien dans les flux et reflux du héros, tantôt se jetant dans la tentation, tantôt cherchant un moyen de s'en sortir, typique d'une écriture de personnage plus moderne. (***)
L'épisode suivant, Nightmare at 30000 feet est je trouve encore mieux que le précédent. Peele ne s'est pas contenté de faire un remake, il propose carrément une réécriture audacieuse, mais d'une intensité permanente, de la nouvelle de Matheson, substituant le monstre par un procédé plus contemporain, mais tout aussi efficace (même si l'histoire ne donne au final aucune justification de sa présence). On voit assez vite la première chute finale arriver, mais je me suis totalement fait avoir par la seconde, d'une noirceur terrible. Oui, l'ambiguïté de l'épisode de 1964 (auquel il est fait une discrète allusion à la fin) passe à l'as, mais on compense par une mise en scène encore une fois impeccable, une tension savamment travaillée, et dans la grande tradition de la série originale, un regard pessimiste sur la nature humaine. Pleine réussite pour celui-là, de très bon augure pour les épisodes suivants. Et puis, Adam Scott ne cesse de me mettre dans sa poche, ce mec est génial quel que soit le rôle. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Vu Nightmare at 30000 feet et c’est beaucoup mieux ! L’épisode corrige ainsi plusieurs faiblesses ressenties devant The Comedian. L’introduction par Peele tombe cette fois à point nommé, avant le lancement de l’action principale. Le format long se voit mieux traité, le récit est moins répétitif. L’intervention majeure du Podcast intègre la technologie moderne des années 2010 de manière bien plus déterminante. Le podcast est d’ailleurs la grande idée qui permet de réussir cet exercice particulièrement malaisé qu’est le remake d’un épisode cultissime.
Il permet à Peele de lier habilement un élément totalement surréaliste à l’angoisse très réelle et partagée de l’expérience du vol. En intégrant des référence aux différents épisodes aériens de TZ Classique (Twenty Two, the Arrival), il le intègre davantage à l’action que lors de The Comedian et cela participe à retrouver l’idée de Rod selon laquelle le ciel reste un domaine étranger à l’humanité, où tout devient possible. Outre la réécriture audacieuse et pertinente d’un classique, faire ressentir cette émotion constitue une grande réussite de l’opus, à une époque ou le voyage aérien est devenu bien plus généralisé qu’au début des années 60.
C’est d’autant plus amusant qu’Adam Scott (parfait une fois de plus) est lui-même un grand mateur de podcast et le créateur de plusieurs d’entre eux. La voix hors champ compose l’autre grande performance d’acteur de l’opus. Elle restitue à merveille la magie de ces voix désincarnées parlant bien davantage à l’imagination et à l’âme que des images imposant leur réalité. C’est aussi celle de la radio au heures bleues de la nuit, cinéma et séries ne proposent rien d’équivalent comme expérience.
Le reste de la distribution se montre également excellent, mention spéciale bien évidemment à Nicholas Lea, qui donne tout de suite une bonne tête de coupable au commandant. Et puis voir Krycek confronté à un parano fini, cela compense presque le Captain Kirk en panique totale devant une bestiole.
L’épisode confirme également la mise en scène comme grand atout de la nouvelle anthologie. Le huis close voit ainsi aussi pressant que savamment animé par la photographie et les travellings. La caméra sait alterner vues d’ensemble et gros plan sur les protagonistes tout ceci reste nettement plus sophistiqué que le commun des séries. Évidemment les vues de l’extérieur de l’avion explosent totalement ce que TZ Classique pouvait proposer en la matière. Je regrette simplement la grande présence d’écrans, ce serait le monde à l’envers si La Quatrième Dimension se mettait pomper sur la surcotée Black Mirror.
Il est un peu gros que le numéro du vol soit celui du code d’ouverture du cockpit, c’est sympa pour les terroristes. Le récit botte également en touche quand ni le commandant ni le marshall n’écoutent le fameux podcast, même brièvement. Peele évacue prestement une difficulté, d’autant que la conclusion joliment ironique, résulte, et c’est dommage, bien plus déterministe que chez Rod. Le sketch final sombre également dans le sensationnalisme facile. Outre le nombre de rescapés à rendre Lost jaloux, si le podcast dit vrai le pilote dépressif aussi à survécu, alors qu’il aurait dû être lynché itou.
Mais ces réserves mises à part, l’épisode reste vraiment un cas d’école de ce qu’un remake doit toujours être. (****)
Il permet à Peele de lier habilement un élément totalement surréaliste à l’angoisse très réelle et partagée de l’expérience du vol. En intégrant des référence aux différents épisodes aériens de TZ Classique (Twenty Two, the Arrival), il le intègre davantage à l’action que lors de The Comedian et cela participe à retrouver l’idée de Rod selon laquelle le ciel reste un domaine étranger à l’humanité, où tout devient possible. Outre la réécriture audacieuse et pertinente d’un classique, faire ressentir cette émotion constitue une grande réussite de l’opus, à une époque ou le voyage aérien est devenu bien plus généralisé qu’au début des années 60.
C’est d’autant plus amusant qu’Adam Scott (parfait une fois de plus) est lui-même un grand mateur de podcast et le créateur de plusieurs d’entre eux. La voix hors champ compose l’autre grande performance d’acteur de l’opus. Elle restitue à merveille la magie de ces voix désincarnées parlant bien davantage à l’imagination et à l’âme que des images imposant leur réalité. C’est aussi celle de la radio au heures bleues de la nuit, cinéma et séries ne proposent rien d’équivalent comme expérience.
Le reste de la distribution se montre également excellent, mention spéciale bien évidemment à Nicholas Lea, qui donne tout de suite une bonne tête de coupable au commandant. Et puis voir Krycek confronté à un parano fini, cela compense presque le Captain Kirk en panique totale devant une bestiole.
L’épisode confirme également la mise en scène comme grand atout de la nouvelle anthologie. Le huis close voit ainsi aussi pressant que savamment animé par la photographie et les travellings. La caméra sait alterner vues d’ensemble et gros plan sur les protagonistes tout ceci reste nettement plus sophistiqué que le commun des séries. Évidemment les vues de l’extérieur de l’avion explosent totalement ce que TZ Classique pouvait proposer en la matière. Je regrette simplement la grande présence d’écrans, ce serait le monde à l’envers si La Quatrième Dimension se mettait pomper sur la surcotée Black Mirror.
Il est un peu gros que le numéro du vol soit celui du code d’ouverture du cockpit, c’est sympa pour les terroristes. Le récit botte également en touche quand ni le commandant ni le marshall n’écoutent le fameux podcast, même brièvement. Peele évacue prestement une difficulté, d’autant que la conclusion joliment ironique, résulte, et c’est dommage, bien plus déterministe que chez Rod. Le sketch final sombre également dans le sensationnalisme facile. Outre le nombre de rescapés à rendre Lost jaloux, si le podcast dit vrai le pilote dépressif aussi à survécu, alors qu’il aurait dû être lynché itou.
Mais ces réserves mises à part, l’épisode reste vraiment un cas d’école de ce qu’un remake doit toujours être. (****)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Le nouveau générique, plutôt réussi, même si je reste un inconsolable du Noir et blanc.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Vu Replay, et je dois dire que TZ 2019 m'a déçu pour la première fois. Sans pour autant parler de remake, l'épisode constitue une réécriture très libre du brillant récit d'humour noir que formait A Most Unusual Camera. Au lieu de voir l'avenir, on opte ici pour modifier le passé, une pirouette qui pourrait sembler astucieuse, mais qui en fait expédie le scénario dans le thème très riche, mais déjà si souvent exploité, qu'est la boucle temporelle. Depuis son lancement on ne peut pas dire que la nouvelle anthologie nous submerge d'originalité, après le thème déjà éculé du vœu hélas exaucé puis le remake, certes réussi, d'un classique.
Les deux premiers opus constituaient de savoureux (et sombres) contes moraux, ici on change de braquet et l’on passe au pur politique, avec la dénonciation des violences policières contre la population noire, avec effectivement nombre de tragédies et de scandales émaillant l’actualité. Et malheureusement on perd au passage la subtilité des paraboles de La Quatrième Dimension. Ici tout résulte totalement démonstratif, parfois même emphatique. Le premier degré est total entre lamère courage noire et le policier blanc tellement caricatural que cela en devient risible. Avec son école peuplée uniquement de Noirs et sa police entièrement de Blancs, on se croirait dans l’Amérique de la Ségrégation, alors que l’action est contemporaine. Au total l’ensemble a la force de la conviction et du vécu, mais l’on ne se situe plus du tout dans le ton TZ.
L’utilisation de la boucle temporelle ne m’a pas tellement convaincue. Le récit subit une nouvelle fois la durée du format long, ce qui le rend répétitif à force. Avec la circonstance aggravante d’une l’effet de répétition, dans le premier épisode on passait d’un effacement à l’autre, dans le deuxième d’un passager suspect à l’autre, ici d’une répétition à l’autre… Même au sein d’une famille, j’ai également été confondu par l’aisance avec laquelle toute le monde croit l’histoire de l’héroïne, le gars au podcast n’avait pas eu autant de bol !
Et puis quelque chose ne tourne pas rond dans le scénario, ce n’est pas normal que le policier les retrouve comme ça à l’hôtel ou à l’école (avec ses collègues tous là d’un coup) et ce n’est expliqué en rien par la caméra. Ou c’est un être humain et il s’agit d’une facilité scénaristique, ou il est lui-même un être surnaturel, et la démonstration politique en prend un coup. Lors de la confrontation finale, l’héroïne lui reproche des avènements qu’il n’a en fait pas commis dans cette ligne temporelle, et il ne broche pas, bizarre.
Replay vaut toutefois pour sa mise en scène, comme d’habitude bien plus raffinée et travaillée que ce propose habituellement une série télé (de l’art de tourner une voiture qui roule). Je n’avais pas revu Sanaa Lathan depuis Nip/Tuck voici un bail, et elle s’avère vraiment formidable. La totale empathie éprouvée à son égard fait que l’on oublie presque les faiblesses de traitement des jeux temporels, mais, bon, geek un jour, geek toujours. J’ai aussi bien aimé que tout ce ci se déroule dans une Amérique déserte ; Tout comme dans Les Envahisseurs cela dote le récit d’une véritable atmosphère, sourdement inquiétante et dramatisant l’action. (**)
Les deux premiers opus constituaient de savoureux (et sombres) contes moraux, ici on change de braquet et l’on passe au pur politique, avec la dénonciation des violences policières contre la population noire, avec effectivement nombre de tragédies et de scandales émaillant l’actualité. Et malheureusement on perd au passage la subtilité des paraboles de La Quatrième Dimension. Ici tout résulte totalement démonstratif, parfois même emphatique. Le premier degré est total entre lamère courage noire et le policier blanc tellement caricatural que cela en devient risible. Avec son école peuplée uniquement de Noirs et sa police entièrement de Blancs, on se croirait dans l’Amérique de la Ségrégation, alors que l’action est contemporaine. Au total l’ensemble a la force de la conviction et du vécu, mais l’on ne se situe plus du tout dans le ton TZ.
L’utilisation de la boucle temporelle ne m’a pas tellement convaincue. Le récit subit une nouvelle fois la durée du format long, ce qui le rend répétitif à force. Avec la circonstance aggravante d’une l’effet de répétition, dans le premier épisode on passait d’un effacement à l’autre, dans le deuxième d’un passager suspect à l’autre, ici d’une répétition à l’autre… Même au sein d’une famille, j’ai également été confondu par l’aisance avec laquelle toute le monde croit l’histoire de l’héroïne, le gars au podcast n’avait pas eu autant de bol !
Et puis quelque chose ne tourne pas rond dans le scénario, ce n’est pas normal que le policier les retrouve comme ça à l’hôtel ou à l’école (avec ses collègues tous là d’un coup) et ce n’est expliqué en rien par la caméra. Ou c’est un être humain et il s’agit d’une facilité scénaristique, ou il est lui-même un être surnaturel, et la démonstration politique en prend un coup. Lors de la confrontation finale, l’héroïne lui reproche des avènements qu’il n’a en fait pas commis dans cette ligne temporelle, et il ne broche pas, bizarre.
Replay vaut toutefois pour sa mise en scène, comme d’habitude bien plus raffinée et travaillée que ce propose habituellement une série télé (de l’art de tourner une voiture qui roule). Je n’avais pas revu Sanaa Lathan depuis Nip/Tuck voici un bail, et elle s’avère vraiment formidable. La totale empathie éprouvée à son égard fait que l’on oublie presque les faiblesses de traitement des jeux temporels, mais, bon, geek un jour, geek toujours. J’ai aussi bien aimé que tout ce ci se déroule dans une Amérique déserte ; Tout comme dans Les Envahisseurs cela dote le récit d’une véritable atmosphère, sourdement inquiétante et dramatisant l’action. (**)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Un joli Top 50 des épisodes de TZ Classqiue; Je suis toujours aussi sceptique quant au durable succès de Walking Distance, que je trouve relativement anodin.
https://www.vulture.com/article/twilight-zone-best-episodes.html
https://www.vulture.com/article/twilight-zone-best-episodes.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Bien plus enthousiaste sur Replay. Oui TZ 2019 se la joue safe en revisitant des thèmes archirebattus, mais la boucle temporelle a droit encore à de belles variations devant elle - après celui assez malin de Russian Doll. Le ton emphatique et assez caricatural est certes présent, mais même Serling, grand moraliste, y allait parfois à grands seaux (I am the Night - Color me black), faisant parfois de ses personnages de simples véhicules idéologiques. C'est le cas du policier et de la mère courage. Cela ne m'a pas dérangé outre mesure car l'épisode conte surtout une lutte contre le fatalisme, qui m'a pas mal fait penser au Bandersnatch de Black Mirror. Mais là où on savait d'avance que quelque soit le choix, Bandersnatch se terminerait très mal (bienvenue dans Black Mirror), Replay conte une lutte à laquelle on veut croire à une issue heureuse, malgré des choix revenant toujours au même tragique point.
Le suspense est bien mené, chaque variation ramenant le policier fatal de manière inattendue. On est vraiment dans l'ADN type des histoires de Matheson avec un individu lambda se battant vaillamment contre l'irruption d'un Fantastique terrifiant. Alors qu'on restait entre individus dans les versions précédentes de TZ, la fin de l'épisode fait intervenir la communauté, la force du nombre, tout en prenant le contrepied du White Bear de Black Mirror, avec un téléphone portable employé non plus comme arme d'oppression, mais de libération et dénonciation (on se souvient de Rodney King). Je m'attendais à une fin à la Monday, on se retrouve avec un discours politique plein d'espoir mais résolument réaliste comme l'atteste son dernier plan plein d'incertitude - renouant cette fois avec The Path, l'un des plus intéressants épisodes de TZ 2002. Discours qui ne prend jamais le pas sur le récit, avant tout une formidable histoire à suspense. Sans être aussi éblouissant que le précédent, Replay confirme la bonne lancée de cette nouvelle version de l'anthologie. On attend le prochain épisode, scénarisé par Glen Morgan. (****)
Le suspense est bien mené, chaque variation ramenant le policier fatal de manière inattendue. On est vraiment dans l'ADN type des histoires de Matheson avec un individu lambda se battant vaillamment contre l'irruption d'un Fantastique terrifiant. Alors qu'on restait entre individus dans les versions précédentes de TZ, la fin de l'épisode fait intervenir la communauté, la force du nombre, tout en prenant le contrepied du White Bear de Black Mirror, avec un téléphone portable employé non plus comme arme d'oppression, mais de libération et dénonciation (on se souvient de Rodney King). Je m'attendais à une fin à la Monday, on se retrouve avec un discours politique plein d'espoir mais résolument réaliste comme l'atteste son dernier plan plein d'incertitude - renouant cette fois avec The Path, l'un des plus intéressants épisodes de TZ 2002. Discours qui ne prend jamais le pas sur le récit, avant tout une formidable histoire à suspense. Sans être aussi éblouissant que le précédent, Replay confirme la bonne lancée de cette nouvelle version de l'anthologie. On attend le prochain épisode, scénarisé par Glen Morgan. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "La Quatrième Dimension"
La première partie de A Traveler semble très prometteuse, même si TZ 2019 sacrifie une nouvelle fois à un marronnier, cette fois l’épisode de Noël. Le mystère de l’apparition insolite s’associe en feffet joliment à une mise en scène très évocatrice d’un Noël à la fois classique (les incontournables chant de nativité des crooners) et distordu (couleurs saturées, plans déviants). On se dit que suivre le déroulement va s’avérer très ludique, mais hélas, la déception va site s’en venir à notre rencontre. En effet le récit va éprouver une nouvelle fois de la difficulté à trouver un second souffle, se heurtant à son tour à l’écueil du format long.
Pour tenir la distance, l’histoire n’a d’autre choix que de se structurer en répétition : après les disparitions successives du stand up, les passagers suspects et les retours en arrière nous trouvons ici les travelings dans les couloirs devenant vite fastidieuses (toutes les idées de mise en scène sont exprimées dans les dix premières minutes, après l’épisode ne fait que se répéter sur ce point là aussi) mais aussi les bobards du Visiteur, tous plus évidemment bidons les uns que les, autres. Pour que le scénario puisse fonctionner il faut vraiment que le shérif et son adjointe relève du même niveau d’idiotie que leurs collègues de Shérif fais moi peur ou de Police Squad. Mais au moins, avec ceux-là, on se fendait la poire, sans se prendre au sérieux. Le côté Alien écrase davantage l’humain (la face cachée de la petite communauté), qu’il ne le sert. Il passe trop rapidement au premier plan après la fin de la fête, on est à l’opposé de The Monsters Are Due on Maple Street.
Quelques circonstances aggravantes viennent encore s’ajouter au panorama, avec le gros indice du corps céleste visible au début de l’histoire, qui révèle inutilement le pot aux roses. TZ est avant tout intéressant quand elle s’attache à un quidam dérapant dans le surnaturel, pas quand il s’agit d’un parcours déjà hautement improbable comme celui du shérif et l’US Air Force à la Stargate. Toute cette histoire est alambiquée jusqu’à l’artificiel. Si on devine instantanément le pot de roses, par contre le shérif et son adjointe ne cessent de changer de profil au fur et à mesure de l’histoire, renforçant ainsi l’impression d’une construction à vau l’eau. Idem pour l’intérêt réel du Visiteur à se prêter à ce jeu, quand il dispose déjà d’une telle avance technologique. Caractéristiquement l’auteur ne sait pas comment conclure autrement qu’en bottant en touche avec des effets spéciaux et un gag hors sujet.
Outre sa mise en scène initiale, l’épisode vaut pour l’interprétation et quelques réminiscences d’un classique comme Y a-t-il un Martien dans la salle ?, mais c’est bien maigre. (**)
Pour tenir la distance, l’histoire n’a d’autre choix que de se structurer en répétition : après les disparitions successives du stand up, les passagers suspects et les retours en arrière nous trouvons ici les travelings dans les couloirs devenant vite fastidieuses (toutes les idées de mise en scène sont exprimées dans les dix premières minutes, après l’épisode ne fait que se répéter sur ce point là aussi) mais aussi les bobards du Visiteur, tous plus évidemment bidons les uns que les, autres. Pour que le scénario puisse fonctionner il faut vraiment que le shérif et son adjointe relève du même niveau d’idiotie que leurs collègues de Shérif fais moi peur ou de Police Squad. Mais au moins, avec ceux-là, on se fendait la poire, sans se prendre au sérieux. Le côté Alien écrase davantage l’humain (la face cachée de la petite communauté), qu’il ne le sert. Il passe trop rapidement au premier plan après la fin de la fête, on est à l’opposé de The Monsters Are Due on Maple Street.
Quelques circonstances aggravantes viennent encore s’ajouter au panorama, avec le gros indice du corps céleste visible au début de l’histoire, qui révèle inutilement le pot aux roses. TZ est avant tout intéressant quand elle s’attache à un quidam dérapant dans le surnaturel, pas quand il s’agit d’un parcours déjà hautement improbable comme celui du shérif et l’US Air Force à la Stargate. Toute cette histoire est alambiquée jusqu’à l’artificiel. Si on devine instantanément le pot de roses, par contre le shérif et son adjointe ne cessent de changer de profil au fur et à mesure de l’histoire, renforçant ainsi l’impression d’une construction à vau l’eau. Idem pour l’intérêt réel du Visiteur à se prêter à ce jeu, quand il dispose déjà d’une telle avance technologique. Caractéristiquement l’auteur ne sait pas comment conclure autrement qu’en bottant en touche avec des effets spéciaux et un gag hors sujet.
Outre sa mise en scène initiale, l’épisode vaut pour l’interprétation et quelques réminiscences d’un classique comme Y a-t-il un Martien dans la salle ?, mais c’est bien maigre. (**)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Les avis de la presse américaine
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18680669.html
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18680669.html
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Nouveau remake pour TZ 2019 avec The Wunderkind et sa réécriture très libre du grand classique It's a Good Life. Le récit démarre sur une bonne idée : la toute puissance du moutard serait d'autant plus troublante qu'elle ne proviendrait pas du Fantastique, mais de nos propres décisions. Le sujet semble porteur mais va s'avérer particulièrement mal géré, de même que la mise en scène résulte moins élaborée que depuis le début de la nouvelle anthologie. On passe ainsi beaucoup de temps sur la campagne électorale, ce qui aurait pu se justifier si la séquence avait un tant soit peu rendue crédible l'élection. Ce n'est pas le cas et la présidence sombre ensuite toujours plus dans le grotesque.
De nouveau la politique nuit à la subtilité de l'anthologie, l'envie de pondre un pamphlet sur Trump tenant visiblement lieu d'unique projet. Plus on avance et plus le récit renonce au projet d'un récit réaliste. En fait on se situe à l'inverse de l'esprit TZ, où l'étrange survenait dans le quotidien. Ici on efface la donnée fantastique, mais c'est le monde qui devient grossièrement absurde. La conclusion gore relève plus des Contes de la Crypte, anthologie sympathique et distrayante, mais n'a pas la même tonalité que TZ. Le spin doctor protagoniste semble également bizarrement écrit, d'abord mégalo et nombriliste, puis devient d'un coup d'un seul l'unique résistant aux délires du Président. Tout ici délaisse la crédibilité, au profit de l'effet facile. (**)
De nouveau la politique nuit à la subtilité de l'anthologie, l'envie de pondre un pamphlet sur Trump tenant visiblement lieu d'unique projet. Plus on avance et plus le récit renonce au projet d'un récit réaliste. En fait on se situe à l'inverse de l'esprit TZ, où l'étrange survenait dans le quotidien. Ici on efface la donnée fantastique, mais c'est le monde qui devient grossièrement absurde. La conclusion gore relève plus des Contes de la Crypte, anthologie sympathique et distrayante, mais n'a pas la même tonalité que TZ. Le spin doctor protagoniste semble également bizarrement écrit, d'abord mégalo et nombriliste, puis devient d'un coup d'un seul l'unique résistant aux délires du Président. Tout ici délaisse la crédibilité, au profit de l'effet facile. (**)
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
TZ 2019 renouvelée pour une saison 2 ! J'espère qu'ils penseront à embaucher Darin Morgan cette fois-ci !
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
On reconnaîtra à Six Degrees of Freedom d’éviter de sombrer dans le ridicule comme le précédent opus. Grâce à une mise en scène comme toujours élaborée et inventive, ainsi qu’une utilisation judicieuse de la musique, le récit parvient également à créer une vraie atmosphère oppressante, avec une évocation parfois palpable de la folie. Sans m’avoir semblé absolument exceptionnels, les comédiens participent également au mouvement. On peut aussi s’amuser à considérer Six Degrees of Freedom comme un remake très libre de Death Ship, avec un huis clos spatial confronté à un mystère restabilisant, perturbant les membres d’équipage.
Et pourtant tout ceci demeure perfectible. Là où Death Ship suscitait une authentique étrangeté en entremêlant SF et Fantastique horrifique, ici Glen Morgan et Heather Anne Campbell s’en tiennent à des éléments purement SF, ce qui rend leur récit nettement plus commun, voire générique. On y retrouve ainsi pas mal d’éléments du récent et médiocre Nightflyers, mais rien n’est ici réellement original, en vérité. Le scénario gère également médiocrement le format long, car il ne met pas en place une montée progressive de la tension, Pendant les 2/3 du récit il ne se passe, pas grand-chose (avec des inserts inutiles pour meubler), puis tout s’accélère brusquement. J’ai aussi trouvé que l’équipage était trop émotif des astronautes censés être hyper entraînés et relever de l’élite.
Bref, pour la saison prochaine il faut absolument passer au format court et proposer des soirées avec deux épisodes au lieu d’un, quitte à baisser les budgets individuels. Et puis recruter Darin Morgan au lieu de Glen, et d'urgence. (***, parce que je ne veux pas être le vieux con qui dit que c’était toujours mieux avant)
Et pourtant tout ceci demeure perfectible. Là où Death Ship suscitait une authentique étrangeté en entremêlant SF et Fantastique horrifique, ici Glen Morgan et Heather Anne Campbell s’en tiennent à des éléments purement SF, ce qui rend leur récit nettement plus commun, voire générique. On y retrouve ainsi pas mal d’éléments du récent et médiocre Nightflyers, mais rien n’est ici réellement original, en vérité. Le scénario gère également médiocrement le format long, car il ne met pas en place une montée progressive de la tension, Pendant les 2/3 du récit il ne se passe, pas grand-chose (avec des inserts inutiles pour meubler), puis tout s’accélère brusquement. J’ai aussi trouvé que l’équipage était trop émotif des astronautes censés être hyper entraînés et relever de l’élite.
Bref, pour la saison prochaine il faut absolument passer au format court et proposer des soirées avec deux épisodes au lieu d’un, quitte à baisser les budgets individuels. Et puis recruter Darin Morgan au lieu de Glen, et d'urgence. (***, parce que je ne veux pas être le vieux con qui dit que c’était toujours mieux avant)
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Je ne peux que rejoindre ce que tu dis. Après trois épisodes pétaradants, TZ 2019 retombe systématiquement dans les moins bons moments de l'anthologie de 1959 : faire passer son message grossièrement.
J'ai trouvé A Traveler d'un ridicule sans nom, je n'ai absolument pas reconnu Glen Morgan dans cette purge vide. Il ne se passe rien, et la mise en scène ne fait rien pour effacer cette impression. Juste 40 minutes de veillée d'armes entre les deux flics et l'homme qui venait d'ailleurs. J'ai trouvé Steven Yeun pas mal, il avait déjà joué dans Weird City, la précédente anthologie SF (totalement foireuse, mais drôle à force de nanardise) de Jordan Peele. Mais je me suis ennuyé comme jamais. Et ce n'est pas son message lourdingue à base de suprématie de l'homme blanc sur les minorités qui va le rendre digeste (*).
Pour The Wunderkind, j'ai trouvé assez triste que l'anthologie s'inspirât de The Waldo Moment de Black Mirror jusqu'à forcer la comparaison. Waldo était excellent car sa brillante métaphore du ras-le-bol du peuple, mais exprimée sous sa forme la plus vide et vulgaire (Brooker avait déjà prédit Trump). Il amenait une crédibilité tout en racontant l'émouvante déchéance d'un créateur voyant sa créature échapper à son contrôle. Là, je suis désolé, mais on ne croit pas un seul instant à l'ascension d'Oliver. On surestime également le pouvoir du Président, qui ne serait jamais capable d'appliquer un tel "programme". Quand Josiah Bartlet a eu son moment Oliver dans A la maison blanche, au moins son état major réussissait-il à le remettre en place tout en ne le contredisant jamais directement (A Proportional Response, 1-03). Voir les militaires se ranger docilement n'a juste pas de sens. Si encore, on avait un élément fantastique à It's a good life... mais à force de rester dans le réalisme, l'épisode se prive d'une idée qui aurait rendu plus probable le tout. Je mets quand même 2 étoiles pour la fin, bien gore et ironique comme on aime, et surtout pour l'éblouissante performance de Jacob Tremblay (qui cartonne aussi chez Dolan), toujours juste et évitant de faire d'Oliver une tête à claques, un numéro d'équilibriste brillant pour un acteur aussi jeune. (**)
Enfin, pour Six Degrees of Freedom, on retrouve un mix bâtard entre Maple Street, Death Ship et Where's Everybody? Bon, les auteurs ont de bons moments, notamment dans le ressenti de l'ennui, du vide, du silence entre un équipage ayant du mal à cohabiter (quoique, l'entraînement de la NASA tient justement à éviter ce genre de situation). Huis clos intéressant, parfois fin, mais gâché par un twist final reposant trop sur un deus ex machina. Pas trop de message politique dans celui-là, et ça fait plaisir de voir autant de minorités dans des rôles consistants. Par contre, on aimerait que Glen retrouve sa forme des grandes heures d'X-Files. (**)
Le prochain épisode est appelé Not all Men, sans doute en référence à la réponse habituelle des misogynes quand les féministes critiquent le patriarcat. Aie, aie, aie, je sens venir l'épisode féministe très louable mais qui va être aussi digeste qu'un kouign amann renforcé en beurre.
J'ai trouvé A Traveler d'un ridicule sans nom, je n'ai absolument pas reconnu Glen Morgan dans cette purge vide. Il ne se passe rien, et la mise en scène ne fait rien pour effacer cette impression. Juste 40 minutes de veillée d'armes entre les deux flics et l'homme qui venait d'ailleurs. J'ai trouvé Steven Yeun pas mal, il avait déjà joué dans Weird City, la précédente anthologie SF (totalement foireuse, mais drôle à force de nanardise) de Jordan Peele. Mais je me suis ennuyé comme jamais. Et ce n'est pas son message lourdingue à base de suprématie de l'homme blanc sur les minorités qui va le rendre digeste (*).
Pour The Wunderkind, j'ai trouvé assez triste que l'anthologie s'inspirât de The Waldo Moment de Black Mirror jusqu'à forcer la comparaison. Waldo était excellent car sa brillante métaphore du ras-le-bol du peuple, mais exprimée sous sa forme la plus vide et vulgaire (Brooker avait déjà prédit Trump). Il amenait une crédibilité tout en racontant l'émouvante déchéance d'un créateur voyant sa créature échapper à son contrôle. Là, je suis désolé, mais on ne croit pas un seul instant à l'ascension d'Oliver. On surestime également le pouvoir du Président, qui ne serait jamais capable d'appliquer un tel "programme". Quand Josiah Bartlet a eu son moment Oliver dans A la maison blanche, au moins son état major réussissait-il à le remettre en place tout en ne le contredisant jamais directement (A Proportional Response, 1-03). Voir les militaires se ranger docilement n'a juste pas de sens. Si encore, on avait un élément fantastique à It's a good life... mais à force de rester dans le réalisme, l'épisode se prive d'une idée qui aurait rendu plus probable le tout. Je mets quand même 2 étoiles pour la fin, bien gore et ironique comme on aime, et surtout pour l'éblouissante performance de Jacob Tremblay (qui cartonne aussi chez Dolan), toujours juste et évitant de faire d'Oliver une tête à claques, un numéro d'équilibriste brillant pour un acteur aussi jeune. (**)
Enfin, pour Six Degrees of Freedom, on retrouve un mix bâtard entre Maple Street, Death Ship et Where's Everybody? Bon, les auteurs ont de bons moments, notamment dans le ressenti de l'ennui, du vide, du silence entre un équipage ayant du mal à cohabiter (quoique, l'entraînement de la NASA tient justement à éviter ce genre de situation). Huis clos intéressant, parfois fin, mais gâché par un twist final reposant trop sur un deus ex machina. Pas trop de message politique dans celui-là, et ça fait plaisir de voir autant de minorités dans des rôles consistants. Par contre, on aimerait que Glen retrouve sa forme des grandes heures d'X-Files. (**)
Le prochain épisode est appelé Not all Men, sans doute en référence à la réponse habituelle des misogynes quand les féministes critiquent le patriarcat. Aie, aie, aie, je sens venir l'épisode féministe très louable mais qui va être aussi digeste qu'un kouign amann renforcé en beurre.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
C'est vrai que l'on a assez l'impression de dérouler exactement le même catalogue que lors de la dernière saison de Doctor Who, avec un discours encore plus pesamment démonstratif. Je suis d'accord pour dire que l'on retrouvait des épisodes prêcheurs chez Serling, mais ce ne sont pas eux qui ont assuré la renoncée de l'anthologie.
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Not all Men confirme malheureusement que TZ 2019 a oublié la formule de la version originale; raconter de très belle et étranges histoires, avec éventuellement des messages subtilement insérés. Une nouvelle fois seul compte ici le discours politico-social, le récit n’est plus là que pour le dispenser avec une lourdeur de char d’assaut. Encore une fois l’interprétation est excellente (notamment Taissa Farmiga, géniale) et j'ai bien aimé le ton à, la série B de SF des années 50 du début de l'épisode. La mise en scène est solide mais m'a semblé moins sophistiquée lors d'opus précédents. Après en guise de seul fil narratif, tout se borne très vite à une succession de scènes hyperviolentes davantage grotesques que dérangeant ou effrayantes.
Il faudrait vérifier s'il n'y a pas eu de communication de la production sur le sujet, mais le scénario emprunte très largement au classique de la SF féministe 70's qu'est The Screwfly Solution et pourtant je n''en ai vu aucune mention dans le générique (sauf erreur), contrairement à l'anthologie initiale là aussi. En guise d'adaptation on gomme simplement tous les éléments relativisant le portrait de la violence masculine que l'on pourrait y trouver, pour que la morale de l'histoire soit la plus unidimensionnelle possible. L'anthologie Masters of Horror avait adapté le texte avec nettement plus de talent. Et pourtant on peut faire de l'excellente SF féministe volontiers très critique envers les hommes, à l'instar de Stephen King dans Sleeping Beauties. Io faut simplement faire l'effort de raconter une histoire, celle du jour rend merveilleusement subtil le Bad Beer de BTVS. (*)
Il faudrait vérifier s'il n'y a pas eu de communication de la production sur le sujet, mais le scénario emprunte très largement au classique de la SF féministe 70's qu'est The Screwfly Solution et pourtant je n''en ai vu aucune mention dans le générique (sauf erreur), contrairement à l'anthologie initiale là aussi. En guise d'adaptation on gomme simplement tous les éléments relativisant le portrait de la violence masculine que l'on pourrait y trouver, pour que la morale de l'histoire soit la plus unidimensionnelle possible. L'anthologie Masters of Horror avait adapté le texte avec nettement plus de talent. Et pourtant on peut faire de l'excellente SF féministe volontiers très critique envers les hommes, à l'instar de Stephen King dans Sleeping Beauties. Io faut simplement faire l'effort de raconter une histoire, celle du jour rend merveilleusement subtil le Bad Beer de BTVS. (*)
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Même consternation devant Not All Men. Pour le coup, il m'a rappelé Billy, l'épisode d'Angel où ce démon déchaîne la misogynie inhérente en chaque homme. Ici, on remplace le démon par une météorite, mais le principe est le même. Mais là où Whedon développait son discours sans lourdeur et avec pertinence, Heather Anne Campbell se prend les pieds dans un pensum épuisant de balourdise. Il faut dire qu'elle n'est pas aidée par un ton de série Z (ah, ces acteurs cabotins, ah cette musique omniprésente et surlignant l'action au feutre rouge, ah ces effets sonores à la Ed Wood) et une mise en scène sans recul, malgré quelques plans intéressants deci-delà. Le discours politique est tellement lourd qu'il dicte même, factuellement, le rebondissement final (je ne me suis pas transformé en homme violent parce que je l'ai choisi). Tout est gros, outré, la subtilité de mise dans TZ a complètement disparu. Je m'attendais au pire, je n'ai pas été déçu. (*)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
TZ 2019 bientôt rediffusée en NB. Pourquoi pas, mais cela ne fera pas miracle.
https://www.begeek.fr/cbs-diffusera-une-version-en-noir-et-blanc-du-reboot-de-the-twilight-zone-315770
https://www.begeek.fr/cbs-diffusera-une-version-en-noir-et-blanc-du-reboot-de-the-twilight-zone-315770
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Honnêtement cela commence à devenir un peu lassant de toujours écrire la même critique, tant les épisodes de TZ 2019 demeurent interchangeables. Le tortillard continue à desservir toutes les gares de la ligne PC, aujourd’hui nous voici à l’Immigration avec Point of Origin. Évidemment le sujet est particulièrement d’actualité avec les révoltantes images d’enfants latinos séparés de leurs parents et mis en cage comme des bêtes féroces, une abomination. Mais ceci ne justifie pas de continuer à écrire les scénarios à la truelle, je ne m'y résous pas.
Le truc de l’immigration dimensionnelle au lieu de géographique est à peu près aussi faiblard que le météorite patriarcal et donne lieu à une discours aussi globalisant qu’auparavant à propos des xénophobes fatalement blancs, etc. Et toujours le petit détail qui permet de tirer encore plus à la ligne au cas où le téléspectateur n’aurait pas compris, ici la discussion avec la Latina. Vraiment on va de copie conforme en copie conforme.
En plus l’argument dimensionnel cela déjà été vu maintes fois sous diverses acceptions, Sliders c’était déjà beaucoup ça, en plus fun. Sur un thème proche, il reste paradoxal de voir une série comme Supergirl se montrer nettement plus subtile et intelligente que TZ 2019 avec ses aliens perçus comme immigrants. idem son antagoniste suprémaciste que l’on essaie de dépeindre en justice, en s’intéressant aux racines sociales de la peur de l’autre.
L’anthologie continue toutefois à développer ses atouts individuels, Au-delà du côté réunion Once Upon A Time (Blanche Neige et Hercule), les comédiens délivrent une grande prestation, En particulier, Ginnifer Goodwin parvient à installer une vraie empathie pour son personnage. La mise en scène se montre plus talentueuse qu'auparavant et installe une atmosphère à la Kafka sauvant plusieurs scènes.
Mais on aimerait tellement une histoire à la Matheson, variant un peu de ce défilé ininterrompu de prêches. Sinon vivement un épisode vegan, j'ai tellement hâte. Soylent Green is people ! (**)
Le truc de l’immigration dimensionnelle au lieu de géographique est à peu près aussi faiblard que le météorite patriarcal et donne lieu à une discours aussi globalisant qu’auparavant à propos des xénophobes fatalement blancs, etc. Et toujours le petit détail qui permet de tirer encore plus à la ligne au cas où le téléspectateur n’aurait pas compris, ici la discussion avec la Latina. Vraiment on va de copie conforme en copie conforme.
En plus l’argument dimensionnel cela déjà été vu maintes fois sous diverses acceptions, Sliders c’était déjà beaucoup ça, en plus fun. Sur un thème proche, il reste paradoxal de voir une série comme Supergirl se montrer nettement plus subtile et intelligente que TZ 2019 avec ses aliens perçus comme immigrants. idem son antagoniste suprémaciste que l’on essaie de dépeindre en justice, en s’intéressant aux racines sociales de la peur de l’autre.
L’anthologie continue toutefois à développer ses atouts individuels, Au-delà du côté réunion Once Upon A Time (Blanche Neige et Hercule), les comédiens délivrent une grande prestation, En particulier, Ginnifer Goodwin parvient à installer une vraie empathie pour son personnage. La mise en scène se montre plus talentueuse qu'auparavant et installe une atmosphère à la Kafka sauvant plusieurs scènes.
Mais on aimerait tellement une histoire à la Matheson, variant un peu de ce défilé ininterrompu de prêches. Sinon vivement un épisode vegan, j'ai tellement hâte. Soylent Green is people ! (**)
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Alors que je ne m’y attendais franchement plus, avec The Blue Scorpion, TZ 2019 et Glen Morgan nous délivrent le meilleur épisode depuis le remake de Captain Kirk prend l’avion et assurément le plus effrayant depuis le lancement de la nouvelle anthologie. Certes l’histoire demeure en soi assez classique, autour d’un objet maudit exerçant une emprise toujours plus poussée sur son malheureux détenteur, c’était d‘ailleurs déjà le ressort dramatique de Nightmare at 30,000 Feet. Mais l’effroi suscité par l’arme et le mystère du suicide initial n’en demeure pas moins prégnant. Évidemment les amateurs de X-Files pourront regretter que le protagoniste ne se lance pas dans une enquête sur le destin de son père, exploitant ainsi l’atmosphère de série noire du premier segment du récit, mais que nous ayons affaire à un quidam dépassé et à la dérive correspond mieux à, l’esprit TZ.
Outre la grande réussite de l’opus réside dans sa faculté a nous faire partager les sentiments de son protagoniste, la caméra ayant la judicieuse idée de coller en permanence à l’hallucinante prestation de Chris O'Dowd, à des années lumières de The IT Crowd La mise en scène se montre également très suggestive pour susciter la peur autour de la nature abyssale et mauvaise du Scorpion Bleu. La narration utilise également avec talent les non-dits sur l’artefact, sa nature, son origine, laissant l’imagination du spectateur se bâtir son propre cauchemar, quelque part entre Taxi Driver et Stephen King. L’épisode va évidemment au-delà de l’exercice de style, pour évoquer la trouble fascination que suscitent les armes à feu, aussi bien comme solution prétendument miracle à nos peurs que comme désir de mort. Mais cette fois Glen Morgan sait instiller son message an arrière plan, sans prise en otage de l’histoire : on éprouve enfin l’impression d’être réellement devant The Twilight Zone et non devant le bréviaire du PC.
Alors, la tyrannie du format long fait que Morgan doit accentuer ses effets en seconde demi-heure, pour donner l’impression d’une progression dramatique et il y a parfois des répétions, mais rien de réellement dommageable, qui nous ferait sortir de l’épisode. On regrette davantage que le discours final de Peele lors d’une conclusion renouant avec un pesamment démonstratif éprouve derechef le besoin de souligner ce que Morgan avait jusque là su habilement suggérer. Cette manie de toujours vouloir s’assurer que le spectateur ait bien compris de quoi l’on parle est vraiment contre-productive. TZ 2019 n’en retrouve pas moins des couleurs, même si elle s’apprête à recevoir Domino. (****)
Outre la grande réussite de l’opus réside dans sa faculté a nous faire partager les sentiments de son protagoniste, la caméra ayant la judicieuse idée de coller en permanence à l’hallucinante prestation de Chris O'Dowd, à des années lumières de The IT Crowd La mise en scène se montre également très suggestive pour susciter la peur autour de la nature abyssale et mauvaise du Scorpion Bleu. La narration utilise également avec talent les non-dits sur l’artefact, sa nature, son origine, laissant l’imagination du spectateur se bâtir son propre cauchemar, quelque part entre Taxi Driver et Stephen King. L’épisode va évidemment au-delà de l’exercice de style, pour évoquer la trouble fascination que suscitent les armes à feu, aussi bien comme solution prétendument miracle à nos peurs que comme désir de mort. Mais cette fois Glen Morgan sait instiller son message an arrière plan, sans prise en otage de l’histoire : on éprouve enfin l’impression d’être réellement devant The Twilight Zone et non devant le bréviaire du PC.
Alors, la tyrannie du format long fait que Morgan doit accentuer ses effets en seconde demi-heure, pour donner l’impression d’une progression dramatique et il y a parfois des répétions, mais rien de réellement dommageable, qui nous ferait sortir de l’épisode. On regrette davantage que le discours final de Peele lors d’une conclusion renouant avec un pesamment démonstratif éprouve derechef le besoin de souligner ce que Morgan avait jusque là su habilement suggérer. Cette manie de toujours vouloir s’assurer que le spectateur ait bien compris de quoi l’on parle est vraiment contre-productive. TZ 2019 n’en retrouve pas moins des couleurs, même si elle s’apprête à recevoir Domino. (****)
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
On reconnaîtra à Blurryman d’avoir eu l’intuition que, décidément, il manquait un épisode à la Richard Matheson à TZ 2019. De fait il se profile comme une sorte de remake inversé de A World of Difference, avec cette fois un protagoniste réel (ou ce qui en tient lieu) passant dans le monde de la fiction. La première moitié du récit se montre agréablement intrigante, avec une visite de l’arrière cour du tournage de la série somme toute réussie. Retrouver les décors de la saison au sein d’une séquence très à la Caméra Meurtre de Chapeau Melon accompagne joliment l’énigme en cours. Le procédé n’a plus rien de très original en 2019 (le The French Mistake de SPN était même clairement meilleur) mais apparaît ici joliment mis en scène . Le personnage en ombre évoquera quelque peu le Disciple aux amateurs de Van Vogt et du Monde des Non-A.
Zazie Beetz (que l’on attend impatiemment de retrouver dans Joker) m’a semblé ici moins marquante que pour Domino, personnage en lui -même très TZ. Elle joue juste, mais suscite moins l’émotion que d’autres figures de cette saison. Ma performance préférée demeurera paradoxalement celle de Sanaa Lathan dans Replay, alors qu’en soi l’épisode ne m’a pas convaincu. La bonne surprise demeure un Peele très à l’aise, il faut dire qu’il se dépeint tranquillement en showrunner particulièrement sympa et compréhensif, on n’est jamais mieux servi, etc. Kripke se faisait abattre à bout portant dans The French Mistake, c’est plus Rock and Roll que cette auto-congratulation.
Mais ce qui pénalise surtout Blurryman reste sa seconde partie, sombrant dans l’accumulation de scènes grand guignol en guise d’unique narration, puis dans un hommage téléphoné et désarmant de naïveté du TZ de Rod Serling, à travers sa récup de Time Enough at Last. Caractéristiquement on a recours à un effet spécial onéreux pour conclure un récit abandonné en cours de route par son scénariste. Plutôt que ce fan service à gros grain, on aurait préféré une saison réellement à niveau, au lieu d’accumuler les prêches appuyés et les bons sentiments à gogo. On n’aura pas eu l’épisode végan, mais la saison 2 nous attend de pied ferme. (***)
Top 3 de la saison :
1) The Blue Scorpion
2) Nightmare at 30,000 Feet
3) The Comedian
Flop 3 de la saison :
1) Not All Men
2) The Wunderkind
3) A Traveler
Zazie Beetz (que l’on attend impatiemment de retrouver dans Joker) m’a semblé ici moins marquante que pour Domino, personnage en lui -même très TZ. Elle joue juste, mais suscite moins l’émotion que d’autres figures de cette saison. Ma performance préférée demeurera paradoxalement celle de Sanaa Lathan dans Replay, alors qu’en soi l’épisode ne m’a pas convaincu. La bonne surprise demeure un Peele très à l’aise, il faut dire qu’il se dépeint tranquillement en showrunner particulièrement sympa et compréhensif, on n’est jamais mieux servi, etc. Kripke se faisait abattre à bout portant dans The French Mistake, c’est plus Rock and Roll que cette auto-congratulation.
Mais ce qui pénalise surtout Blurryman reste sa seconde partie, sombrant dans l’accumulation de scènes grand guignol en guise d’unique narration, puis dans un hommage téléphoné et désarmant de naïveté du TZ de Rod Serling, à travers sa récup de Time Enough at Last. Caractéristiquement on a recours à un effet spécial onéreux pour conclure un récit abandonné en cours de route par son scénariste. Plutôt que ce fan service à gros grain, on aurait préféré une saison réellement à niveau, au lieu d’accumuler les prêches appuyés et les bons sentiments à gogo. On n’aura pas eu l’épisode végan, mais la saison 2 nous attend de pied ferme. (***)
Top 3 de la saison :
1) The Blue Scorpion
2) Nightmare at 30,000 Feet
3) The Comedian
Flop 3 de la saison :
1) Not All Men
2) The Wunderkind
3) A Traveler
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Bilan de saison
https://www.unificationfrance.com/article57541.html
https://www.unificationfrance.com/article57541.html
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Un bilan de saison guère enthousiaste (fatalement)
https://www.ecranlarge.com/series/dossier/1087837-the-twilight-zone-pourquoi-le-retour-de-la-quatrieme-dimension-est-une-incroyable-douche-froide
https://www.ecranlarge.com/series/dossier/1087837-the-twilight-zone-pourquoi-le-retour-de-la-quatrieme-dimension-est-une-incroyable-douche-froide
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Meilleur scénario TZ que dans quasiment la totalité de cette saison
MONTRÉAL, 24 juin 2019 (AFP)
Une femme qui s'était endormie à bord d'un avion d'Air Canada s'est réveillée, seule, dans l'appareil immobile et plongé dans le noir, apparemment oubliée par les équipes au sol.
Dans un message partagé par une amie sur la page Facebook d'Air Canada, Tiffani Adams raconte qu'elle voyageait sur un vol Québec-Toronto lorsqu'elle s'est endormie, peu après le décollage, sur sa rangée de sièges vides.
Elle s'est réveillée dans "le noir absolu" après l'atterrissage, l'avion ayant apparemment été remorqué à l'extérieur de l'aéroport international Pearson de Toronto une fois tous les passagers et les membres d'équipage débarqués.
"Je me dis, 'je fais un cauchemar' (parce que) sérieusement comment cela peut-il arriver", explique-t-elle.
La jeune femme parvient à joindre brièvement un ami sur son téléphone portable, avant de tomber à court de batterie.
"J'essaie de me concentrer sur ma respiration et de contrôler mon attaque de panique, pendant que je tente de charger mon téléphone en le connectant à tous les ports USB que j'ai trouvés", explique-t-elle. Sans succès: l'électricité dans l'avion a été coupée.
La jeune femme déniche finalement une lampe torche dans le cockpit et parvient à ouvrir l'une des portes de l'appareil. Mais quinze mètres la séparent du sol.
Elle réussit ensuite à attirer l'attention d'un conducteur de chariot de bagages, en lui envoyant des signaux lumineux avec sa lampe. L'homme découvre Tiffani Adams au niveau de la porte ouverte de l'avion, les jambes dans le vide.
"Il est choqué, me demande comment diable ils ont pu me laisser dans l'avion", raconte-t-elle. "Je me pose la même question."
Air Canada s'est excusée pour l'incident survenu début juin, selon Tiffani Adams, qui n'a pas réussi à trouver le sommeil depuis, victime de terreurs nocturnes.
La compagnie a indiqué à la chaîne CTV News qu'elle enquêtait sur l'incident mais a refusé de fournir davantage de détails.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
TZ2019 arrive sur canal. Honnêtement pas la peine de s'abonner pour cela
https://www.ozap.com/actu/-the-twilight-zone-la-quatrieme-dimension-arrive-le-10-octobre-sur-canal/583565
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
On a quelques nouvelles de la saison 2. Bon, après la déception de la saison 1, la hype n'est plus du tout la même en ce qui me concerne (2 bons épisodes (dont un remake), 2 corrects, 6 désastres à peu près absolus) Je regarderai malgré tout l'épisode de Glen Morgan, par fidélité (mais c'est son frère que Peele aurait dû embaucher) et bien évidemment celui avec Morena Baccarrin, pour des raisons sur lesquelles je maintiendrai un voile pudique.
http://unificationfrance.com/article62144.html
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Estuaire44- Empereur
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Dearesttara aime ce message
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Trailer de la saison 2
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Morena et TZ, pas encore vu l'épisode.
Estuaire44- Empereur
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