Série "La Quatrième Dimension"
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
L'Ėchange (The trade-Ins, 3-31, ***)
Date de diffusion : 02 Mars 1962
Auteur : Rod Serling
Réalisateur : Eliott Silverstein
Résumé
Dans le futur les personnes âgées peuvent échanger leurs vieux corps contre des jeunes, créés pour l'occasion. Un couple de retraités ne dispose d'assez d'argent que pour financer un seul de ces transferts...
Le Guest
Joseph Schildkraut (1896-1964), d'origine autrichienne, fut une figure du Hollywood d'avant guerre. Ayant débuté à l'époque du muet, il se spécialisa dans les rôles d'Européens, principalement dans les films en costumes (Marie-Antoinette, 1938). Il participe également à l'épisode Le Musée des Morts.
Commentaire
Bien avant Avatar, Rod Serling imaginait le transfert de personnalités au sein de corps synthétiques. L'épreuve vécue par le couple nous entraîne cependant loin des Westerns futuristes pour au contraire nous immerger dans un récit des plus sensibles, à la fois amer et profondément romantique. Cette histoire d'un couple confronté à la douloureuse déchéance de la grande vieillesse et à la perspective de mort, puis voyant son unique espoir s'évanouir après avoir été si proche suscite en effet une émotion à fleur de peau réellement intense. Les dialogues dénués d'emphase y contribuent mais on applaudit surtout la très belle performance des comédiens (on sait par ailleurs que l'épouse de Schildkraut décéda en plein tournage).
The trade-Ins compose également un superbe spectacle télévisuel. En effet, par ses jeux d'ombres et de lumières ainsi que par son sens des perspectives, le talentueux Eliott Silverstein met parfaitement en valeur le singulier décor de la New Life Corp. Ses lignes très design, ainsi que plusieurs indications judicieusement disposées indique l'époque future avec élégance, sans clinquant. Par contraste on peut par contre s'amuser en constatant que les différents corps exposés font terriblement Sixties ! Et il est vrai que l'épisode comporte quelques faiblesse, comme ce tripot absurdement contemporain. On peut également s'étonner que le couple ne connaisse absolument rien à l'entreprise où il se rend (cela sent la ficelle d'exposition) ou qu'une société disposant d'une technologie aussi avancée ne puisse soulager les douleurs physiques.
Qu'importe ces détails, The trade-Ins demeure une fable étonnamment éloquente. Rod Serling y dénonce avec acuité les travers du capitalisme, au moment où la société de consommation se déploie en Amérique. Des merveilles s'offrent à vous, savamment présentées et si alléchantes, mais pour peu que l'on ne puisse payer la porte claque irrémédiablement. Cette vision de la rudesse de rapports sociaux derrière une apparence radieuse s'avère aussi désenchantée que pertinente. La chute traditionnelle ne se montre pas cette fois stupéfiante ou terrifiante, mais représente l'un des moments les plus émouvants de l'anthologie.
Date de diffusion : 02 Mars 1962
Auteur : Rod Serling
Réalisateur : Eliott Silverstein
Résumé
Dans le futur les personnes âgées peuvent échanger leurs vieux corps contre des jeunes, créés pour l'occasion. Un couple de retraités ne dispose d'assez d'argent que pour financer un seul de ces transferts...
Le Guest
Joseph Schildkraut (1896-1964), d'origine autrichienne, fut une figure du Hollywood d'avant guerre. Ayant débuté à l'époque du muet, il se spécialisa dans les rôles d'Européens, principalement dans les films en costumes (Marie-Antoinette, 1938). Il participe également à l'épisode Le Musée des Morts.
Commentaire
Bien avant Avatar, Rod Serling imaginait le transfert de personnalités au sein de corps synthétiques. L'épreuve vécue par le couple nous entraîne cependant loin des Westerns futuristes pour au contraire nous immerger dans un récit des plus sensibles, à la fois amer et profondément romantique. Cette histoire d'un couple confronté à la douloureuse déchéance de la grande vieillesse et à la perspective de mort, puis voyant son unique espoir s'évanouir après avoir été si proche suscite en effet une émotion à fleur de peau réellement intense. Les dialogues dénués d'emphase y contribuent mais on applaudit surtout la très belle performance des comédiens (on sait par ailleurs que l'épouse de Schildkraut décéda en plein tournage).
The trade-Ins compose également un superbe spectacle télévisuel. En effet, par ses jeux d'ombres et de lumières ainsi que par son sens des perspectives, le talentueux Eliott Silverstein met parfaitement en valeur le singulier décor de la New Life Corp. Ses lignes très design, ainsi que plusieurs indications judicieusement disposées indique l'époque future avec élégance, sans clinquant. Par contraste on peut par contre s'amuser en constatant que les différents corps exposés font terriblement Sixties ! Et il est vrai que l'épisode comporte quelques faiblesse, comme ce tripot absurdement contemporain. On peut également s'étonner que le couple ne connaisse absolument rien à l'entreprise où il se rend (cela sent la ficelle d'exposition) ou qu'une société disposant d'une technologie aussi avancée ne puisse soulager les douleurs physiques.
Qu'importe ces détails, The trade-Ins demeure une fable étonnamment éloquente. Rod Serling y dénonce avec acuité les travers du capitalisme, au moment où la société de consommation se déploie en Amérique. Des merveilles s'offrent à vous, savamment présentées et si alléchantes, mais pour peu que l'on ne puisse payer la porte claque irrémédiablement. Cette vision de la rudesse de rapports sociaux derrière une apparence radieuse s'avère aussi désenchantée que pertinente. La chute traditionnelle ne se montre pas cette fois stupéfiante ou terrifiante, mais représente l'un des moments les plus émouvants de l'anthologie.
(deux épisodes sautés en raison de problèmes techniques, je vais essayer de les récupérer)
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Ouf !
À quatre heures (Four O’Clock, 3-29, ***)
Date de diffusion : 06 Avril 1962
Auteur : Rod Serling, d’après une histoire originale de Price Day
Réalisateur : Lamont Johnson
Résumé
Oliver Crangle est un délateur pervers, ne cessant de remplir des dossiers et de nuire à des malheureux ayant éveillé son attention pour des sujets futiles ou inventés. Il affirme à un agent du FBI avoir un plan pour miniaturiser tous les "nuisibles", à quatre heures de l'après midi.
Le Guest
Theodore Bikel (1924), d'origine autrichienne, dut fuir avec sa famille les persécutions anti-juives des Nazis. Il a connu une double carrière de chanteur folk et de comédien. A côté de quelques rôles marquants au cinéma (My Fair Lady, The African Queen...), il apparaît dans Hawaï Police d'État, Columbo, Drôles de Dames, Dynastie, Star Trek Next Gen etc.
Commentaire
Cet épisode apparaît remarquable par la faible part qu’y occupe le Fantastique. En effet celui-ci n’intervient qu’à la toute dernière minute, à l’occasion d’une ces chutes stupéfiantes dont l’anthologie a le secret. Jusque là se déroule un pur drame psychologique, le texte original de Price Day a d’ailleurs été également repris dans Alfred Hichcock présente. Si on peut regretter la forme extrêmement théâtrale d’une action en huis-clos, l’action se composant uniquement de dialogues avec trois visiteurs successifs, cette prédominance du texte se voit utilisée à bon escient. Le cœur de l’épisode consiste en en effet en un terrifiant portrait de la folie paranoïaque de Crangle, comme de ses peu ragoutantes pratiques.
Crangle se situe plus loin dans l’aliénation que le corbeau de bas étage, par le feu intérieur qui le consume, ainsi que par son idée fixe. Ces pulsions se manifestant occasionnellement par de brusques éclats de folie, interrompant les délires péremptoires d’un individu si odieux qu’il interdit toute compassion. Les échanges se montrent écrits avec éloquence, restituant bien le dérèglement mental de Cangle, ainsi que son aggravation progressive. Théodore Bikel accomplit une superbe performance, rendant son personnage aussi fascinant que répugnant et l’on frémit en songeant à ce qu’un tel individu pourrait accomplir à l’âge de l’Internet…
Comme souvent dans La Quatrième Dimension, la portée du propos dépasse sa signification immédiate. Four O’Clock renvoie une terrible image d’elle même à des États-Unis tout juste sortis des chasses aux sorcières du Maccarthysme et encore imprégnés de la paranoïa de la Guerre Froide. Par le rappel du juste équilibre apporté par l’état de droit et des principes fondamentaux aux de la démocratie (notamment via le discours de Gettysburg) l’épisode met en garde avec acuité contre les dangers du fanatisme. L’idée de rendre les « déviants » immédiatement reconnaissables n’est pas sans évoquer la funeste étoile jaune. Cette forte dénonciation concerne également les prédicateurs tenants d’une morale inhumaine et bornée, Crangle mettant dans le même sac communisme et libéralisation des mœurs.
D’un point de vue plus trivial, l’épisode suscitera quelques réminiscences amusées chez l’amateur des X-Files, par le miroir déformé des Bandits Solitaires que façonne Crangle. Paranoïa omniprésente, méfiance envers un FBI qui serait gangréné par les séides du Grand Complot, décorticage des journaux pour y débusquer des faits troublants, dénonciations permanentes (certes par voie de presse), habitation organisée en quartier général… Les convergences existent mais vues du côté obscur !
Date de diffusion : 06 Avril 1962
Auteur : Rod Serling, d’après une histoire originale de Price Day
Réalisateur : Lamont Johnson
Résumé
Oliver Crangle est un délateur pervers, ne cessant de remplir des dossiers et de nuire à des malheureux ayant éveillé son attention pour des sujets futiles ou inventés. Il affirme à un agent du FBI avoir un plan pour miniaturiser tous les "nuisibles", à quatre heures de l'après midi.
Le Guest
Theodore Bikel (1924), d'origine autrichienne, dut fuir avec sa famille les persécutions anti-juives des Nazis. Il a connu une double carrière de chanteur folk et de comédien. A côté de quelques rôles marquants au cinéma (My Fair Lady, The African Queen...), il apparaît dans Hawaï Police d'État, Columbo, Drôles de Dames, Dynastie, Star Trek Next Gen etc.
Commentaire
Cet épisode apparaît remarquable par la faible part qu’y occupe le Fantastique. En effet celui-ci n’intervient qu’à la toute dernière minute, à l’occasion d’une ces chutes stupéfiantes dont l’anthologie a le secret. Jusque là se déroule un pur drame psychologique, le texte original de Price Day a d’ailleurs été également repris dans Alfred Hichcock présente. Si on peut regretter la forme extrêmement théâtrale d’une action en huis-clos, l’action se composant uniquement de dialogues avec trois visiteurs successifs, cette prédominance du texte se voit utilisée à bon escient. Le cœur de l’épisode consiste en en effet en un terrifiant portrait de la folie paranoïaque de Crangle, comme de ses peu ragoutantes pratiques.
Crangle se situe plus loin dans l’aliénation que le corbeau de bas étage, par le feu intérieur qui le consume, ainsi que par son idée fixe. Ces pulsions se manifestant occasionnellement par de brusques éclats de folie, interrompant les délires péremptoires d’un individu si odieux qu’il interdit toute compassion. Les échanges se montrent écrits avec éloquence, restituant bien le dérèglement mental de Cangle, ainsi que son aggravation progressive. Théodore Bikel accomplit une superbe performance, rendant son personnage aussi fascinant que répugnant et l’on frémit en songeant à ce qu’un tel individu pourrait accomplir à l’âge de l’Internet…
Comme souvent dans La Quatrième Dimension, la portée du propos dépasse sa signification immédiate. Four O’Clock renvoie une terrible image d’elle même à des États-Unis tout juste sortis des chasses aux sorcières du Maccarthysme et encore imprégnés de la paranoïa de la Guerre Froide. Par le rappel du juste équilibre apporté par l’état de droit et des principes fondamentaux aux de la démocratie (notamment via le discours de Gettysburg) l’épisode met en garde avec acuité contre les dangers du fanatisme. L’idée de rendre les « déviants » immédiatement reconnaissables n’est pas sans évoquer la funeste étoile jaune. Cette forte dénonciation concerne également les prédicateurs tenants d’une morale inhumaine et bornée, Crangle mettant dans le même sac communisme et libéralisation des mœurs.
D’un point de vue plus trivial, l’épisode suscitera quelques réminiscences amusées chez l’amateur des X-Files, par le miroir déformé des Bandits Solitaires que façonne Crangle. Paranoïa omniprésente, méfiance envers un FBI qui serait gangréné par les séides du Grand Complot, décorticage des journaux pour y débusquer des faits troublants, dénonciations permanentes (certes par voie de presse), habitation organisée en quartier général… Les convergences existent mais vues du côté obscur !
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 30 Juil 2010 - 14:30, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Le Menteur (Hocus-Pocus and Frisby, 3-30, **)
Date de diffusion : 13 Avril 1962
Auteur : Rod Serling, d’après une histoire originale de Frédéric Louis Fox
Réalisateur : Tommy Morgan
Résumé
Frisby, tenancier d'une épicerie dans une petite ville de l'Amérique rurale, est un menteur aussi sympathique qu'invétéré. Il ne résiste jamais à l'envie de raconter à ses amis une histoire inventée de toute de pièce, se mettant en valeur au-delà de toute vraissemblance. Or voici qu'il est enlevé par des extraterrestres !
Le Guest
Andy Devine (1905-1977) doit à son imposant psysique de très nombreux seconds rôles, principalement dans des Westerns (La Chevauchée Fantastique, L'homme qui tua Liberty Valance...). Il réalisa également plusieurs voix pour Walt Disney, notamment celle de Frère Tuck dans Robin des Bois (1973).
Commentaire
L’épisode nos emmène dans une nouvelle excursion au cœur l’Amérique country, cette fois pour un récit clairement orienté vers la comédie. Malheureusement son sujet apparaît vite éculé, car il ne s’agit ni plus ni moins que du vieux thème du menteur compulsif, qui ne peut être cru quand survient réellement un évènement crucial. Le petit garçon qui criait au loup et bien d’autres contes comportent déjà cette idée passablement éculée. Il en résulte pour Hocus-Pocus and Frisby non seulement un manque d’originalité mais aussi une prévisibilité à peu près totale dès que les jalons en sont posés. Cette linéarité de l’intrigue se trouve encore renforcée par l’absence de chute au profit d’un happy end cantonnant Le Menteur au rang de gentille fable. Pour le reste l’épisode se limite à déployer un humour bon enfant, distrayant mais pas vraiment renversant.
L’on ne s’ennuie pas grâce à l’abattage d’Andy Devine, épatant dans son interprétation d’un menteur magnifique, à l’imagination jamais prise défaut. Le personnage, et ses amis hilares autant qu’agacés démontrent une vraie malice. Les extraterrestres divertissent également par leur aspect caricatural (soucoupe volante, maquillage, projetant un enlèvement). Faire du mensonge un concept leur demeure tout à fait étranger demeure astucieux. L’épisode nous vaut aussi de jolis éléments d’époque, comme le décor très parlant de l’épicerie ou le fait qu’un plein d’essence revenait au début des années 60 à 1,89 dollar… Les temps changent ! malgré ces à-côtés sympathiques, cette aimable fantaisie demeure tout de même relativement anodine au sein de l’anthologie.
Date de diffusion : 13 Avril 1962
Auteur : Rod Serling, d’après une histoire originale de Frédéric Louis Fox
Réalisateur : Tommy Morgan
Résumé
Frisby, tenancier d'une épicerie dans une petite ville de l'Amérique rurale, est un menteur aussi sympathique qu'invétéré. Il ne résiste jamais à l'envie de raconter à ses amis une histoire inventée de toute de pièce, se mettant en valeur au-delà de toute vraissemblance. Or voici qu'il est enlevé par des extraterrestres !
Le Guest
Andy Devine (1905-1977) doit à son imposant psysique de très nombreux seconds rôles, principalement dans des Westerns (La Chevauchée Fantastique, L'homme qui tua Liberty Valance...). Il réalisa également plusieurs voix pour Walt Disney, notamment celle de Frère Tuck dans Robin des Bois (1973).
Commentaire
L’épisode nos emmène dans une nouvelle excursion au cœur l’Amérique country, cette fois pour un récit clairement orienté vers la comédie. Malheureusement son sujet apparaît vite éculé, car il ne s’agit ni plus ni moins que du vieux thème du menteur compulsif, qui ne peut être cru quand survient réellement un évènement crucial. Le petit garçon qui criait au loup et bien d’autres contes comportent déjà cette idée passablement éculée. Il en résulte pour Hocus-Pocus and Frisby non seulement un manque d’originalité mais aussi une prévisibilité à peu près totale dès que les jalons en sont posés. Cette linéarité de l’intrigue se trouve encore renforcée par l’absence de chute au profit d’un happy end cantonnant Le Menteur au rang de gentille fable. Pour le reste l’épisode se limite à déployer un humour bon enfant, distrayant mais pas vraiment renversant.
L’on ne s’ennuie pas grâce à l’abattage d’Andy Devine, épatant dans son interprétation d’un menteur magnifique, à l’imagination jamais prise défaut. Le personnage, et ses amis hilares autant qu’agacés démontrent une vraie malice. Les extraterrestres divertissent également par leur aspect caricatural (soucoupe volante, maquillage, projetant un enlèvement). Faire du mensonge un concept leur demeure tout à fait étranger demeure astucieux. L’épisode nous vaut aussi de jolis éléments d’époque, comme le décor très parlant de l’épicerie ou le fait qu’un plein d’essence revenait au début des années 60 à 1,89 dollar… Les temps changent ! malgré ces à-côtés sympathiques, cette aimable fantaisie demeure tout de même relativement anodine au sein de l’anthologie.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Le Cadeau (The Gift, 3-32, *)
Date de diffusion : 27 Avril 1962
Auteur : Rod Serling
Réalisateur : Tommy Morgan
Résumé
Un vaisseau extra-terrestre s'écrase près d'un petit village mexicain. L'unique rescapé, de forme humaine, se lie d'amitié avec un petit garçon. Il va faire un cadeau à l'enfant...
Le Guest
Geoffrey Horne (1933) a participé à The Outer Limits, Le Virginien, Gunsmoke, Cannon, Police Woman, Mannix...
Commentaire
Rien ne fonctionne dans cet épisode détonnant singulièrement au sein de l’anthologie par sa maladresse. Serling nous propose ici une histoire édifiante, aux résonnances christiques, à propos de la peur de l’inconnu et de l’obscurantisme. Mais les situations comme les dialogues demeurent terriblement démonstratifs, et non dénués de quelques clichés assez horripilants sur le Mexique. Les personnages ressortent caricaturaux à l’extrême mais le pire demeure sans doute ces dialogues incroyablement prêcheurs, débités d’une voix monocorde par le médecin. L’interprétation apparaît en effet minimaliste, que cela soit chez les adultes ou chez l’enfant. Le barman et l’extraterrestre en particulier sont réellement mauvais. La conclusion, prévisible au dernier degré, fait sourire tant elle verse dans l’imagerie d’Épinal. Que le visiteur n’ait pas remis son cadeau au docteur mais à un enfant ne pouvant le comprendre est absurde. La mise en scène a également la pesanteur du plomb, se traînant jusqu’à une scène finale où des gros plans successifs sur les visages sont censés indiquer une foule en panique, avec à la clé un résultat tellement risible qu’il en suscite le malaise. L’on ne reconnaît vraiment pas La Quatrième Dimension dans cette histoire cousue de fil blanc, aussi soporifique que prétentieuse.
Date de diffusion : 27 Avril 1962
Auteur : Rod Serling
Réalisateur : Tommy Morgan
Résumé
Un vaisseau extra-terrestre s'écrase près d'un petit village mexicain. L'unique rescapé, de forme humaine, se lie d'amitié avec un petit garçon. Il va faire un cadeau à l'enfant...
Le Guest
Geoffrey Horne (1933) a participé à The Outer Limits, Le Virginien, Gunsmoke, Cannon, Police Woman, Mannix...
Commentaire
Rien ne fonctionne dans cet épisode détonnant singulièrement au sein de l’anthologie par sa maladresse. Serling nous propose ici une histoire édifiante, aux résonnances christiques, à propos de la peur de l’inconnu et de l’obscurantisme. Mais les situations comme les dialogues demeurent terriblement démonstratifs, et non dénués de quelques clichés assez horripilants sur le Mexique. Les personnages ressortent caricaturaux à l’extrême mais le pire demeure sans doute ces dialogues incroyablement prêcheurs, débités d’une voix monocorde par le médecin. L’interprétation apparaît en effet minimaliste, que cela soit chez les adultes ou chez l’enfant. Le barman et l’extraterrestre en particulier sont réellement mauvais. La conclusion, prévisible au dernier degré, fait sourire tant elle verse dans l’imagerie d’Épinal. Que le visiteur n’ait pas remis son cadeau au docteur mais à un enfant ne pouvant le comprendre est absurde. La mise en scène a également la pesanteur du plomb, se traînant jusqu’à une scène finale où des gros plans successifs sur les visages sont censés indiquer une foule en panique, avec à la clé un résultat tellement risible qu’il en suscite le malaise. L’on ne reconnaît vraiment pas La Quatrième Dimension dans cette histoire cousue de fil blanc, aussi soporifique que prétentieuse.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
La Marionnette (The Dummy, 3-33, ****)
Date de diffusion : 04 mai 1962
Auteur : Rod Serling, d’après une histoire originale de Lee Polk
Réalisateur : Abner Biberman
Résumé
Un ventriloquiste surdoué mais alcoolique se rend compte avec horreur que sa marionnette a pris vie. Il tente alors de s'en débarasser...
Le Guest
Cliff Robertson (1923) connut une longue carrière au cinéma (Les Trois Jours du Condor, 1975). Encore actif, il incarne l'oncle Ben Parker dans les récents films de Spiderman. Á la télévision, il apparaît également dans The Outer Limits, Les Incorruptibles, Batman, Falcon Crest... Il participe à un autre épisode de l'anthologie, Au bord du gouffre.
Commentaire
Certes, on pourra objecter que l’idée développée par l’épisode n’est pas foncièrement originale. Sans remonter aux classiques, en 1945 une intrigue extrêmement similaire se découvrait dans Dead of Night, un film d’épouvante privilégiant la thèse de la folie chez l’artiste. Avec The Glass Eye (1957), Alfred Hitchcock Présente imagina même une histoire assez hallucinée, où une jeune femme amoureuse d’un ventriloque hors pair s’aperçoit qu’il n’est que la véritable marionnette, la supposée étant un nain manipulant l’ensemble ! Toutefois The Dummy s’impose sans conteste par le traitement qu’il apporte à cet argument commun.
En effet l’épisode constitue une exceptionnelle rencontre de talents très divers, dont l’union va susciter un vrai joyau de l’épouvante au petit écran. Rod Serling dose admirablement les effets de son récit, entre entretien du doute sur la nature surnaturelle ou psychiatrique du phénomène, et intensité crescendo savamment interrompue le temps d’une possibilité de fuite vite évanouie. Cliff Robertson interprète avec flamme les tourments de son personnage, de l’indicible angoisse le rongeant jusqu’à la panique et la résignation finale. L’anthologie comporte nombre d’excellentes prestations de comédiens, mais celle-ci compte assurément parmi les meilleures.
Cependant ce que l’on admire le plus demeure la fabuleuse mise en scène d’Abder Biberman, à l’occasion de sa toute première participation à The Twilght Zone. Il sublime l’épisode en un véritable cauchemar éveillé, sachant parfaitement communiquer l’effroi ressenti par le héros au public. Les astucieux jeux de miroir, les postures intrigantes de la marionnette, le chavirement de l’image quand la crise atteint son paroxysme, l’emploi de l’ombre chinoise confèrent une rare intensité à la narration. Le spectateur se trouve ainsi dans l’état d’esprit pour découvrir l’une des chutes les plus ahurissantes et mémorables de l’anthologie !
D’un point de vue secondaire, La Marionnette se découvre également comme un joli témoignage sur la vie de la faune bigarrée des ces cabarets pullulant aux États-Unis, encore particulièrement vivaces durant les années 60. La marionnette vivante reviendra dans La Quatième Dimension, lors de l’épisode Caesear and me. Living Doll s’intéressera, lui, aux poupées…
Date de diffusion : 04 mai 1962
Auteur : Rod Serling, d’après une histoire originale de Lee Polk
Réalisateur : Abner Biberman
Résumé
Un ventriloquiste surdoué mais alcoolique se rend compte avec horreur que sa marionnette a pris vie. Il tente alors de s'en débarasser...
Le Guest
Cliff Robertson (1923) connut une longue carrière au cinéma (Les Trois Jours du Condor, 1975). Encore actif, il incarne l'oncle Ben Parker dans les récents films de Spiderman. Á la télévision, il apparaît également dans The Outer Limits, Les Incorruptibles, Batman, Falcon Crest... Il participe à un autre épisode de l'anthologie, Au bord du gouffre.
Commentaire
Certes, on pourra objecter que l’idée développée par l’épisode n’est pas foncièrement originale. Sans remonter aux classiques, en 1945 une intrigue extrêmement similaire se découvrait dans Dead of Night, un film d’épouvante privilégiant la thèse de la folie chez l’artiste. Avec The Glass Eye (1957), Alfred Hitchcock Présente imagina même une histoire assez hallucinée, où une jeune femme amoureuse d’un ventriloque hors pair s’aperçoit qu’il n’est que la véritable marionnette, la supposée étant un nain manipulant l’ensemble ! Toutefois The Dummy s’impose sans conteste par le traitement qu’il apporte à cet argument commun.
En effet l’épisode constitue une exceptionnelle rencontre de talents très divers, dont l’union va susciter un vrai joyau de l’épouvante au petit écran. Rod Serling dose admirablement les effets de son récit, entre entretien du doute sur la nature surnaturelle ou psychiatrique du phénomène, et intensité crescendo savamment interrompue le temps d’une possibilité de fuite vite évanouie. Cliff Robertson interprète avec flamme les tourments de son personnage, de l’indicible angoisse le rongeant jusqu’à la panique et la résignation finale. L’anthologie comporte nombre d’excellentes prestations de comédiens, mais celle-ci compte assurément parmi les meilleures.
Cependant ce que l’on admire le plus demeure la fabuleuse mise en scène d’Abder Biberman, à l’occasion de sa toute première participation à The Twilght Zone. Il sublime l’épisode en un véritable cauchemar éveillé, sachant parfaitement communiquer l’effroi ressenti par le héros au public. Les astucieux jeux de miroir, les postures intrigantes de la marionnette, le chavirement de l’image quand la crise atteint son paroxysme, l’emploi de l’ombre chinoise confèrent une rare intensité à la narration. Le spectateur se trouve ainsi dans l’état d’esprit pour découvrir l’une des chutes les plus ahurissantes et mémorables de l’anthologie !
D’un point de vue secondaire, La Marionnette se découvre également comme un joli témoignage sur la vie de la faune bigarrée des ces cabarets pullulant aux États-Unis, encore particulièrement vivaces durant les années 60. La marionnette vivante reviendra dans La Quatième Dimension, lors de l’épisode Caesear and me. Living Doll s’intéressera, lui, aux poupées…
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Un passé Infini (Young Man’s Fancy, 3-34, ***)
Date de diffusion : 11 mai 1962
Auteur : Richard Matheson
Réalisateur : John Brahm
Résumé
Alex, récemment marié avec Viginia, revient dans sa maison d'enfance, afin de préparer sa mise en vente. Mais il se voit accueilli par des souvenirs semblant de plus en plus réels...
Le Guest
Alex Nicol (1916-2001) interpréta souvent de rudes cow boys ou des militaires.Il mena également un carrière de réalisateur de séries télé, notamment pour Les Mystères de l'Ouest (trois épisodes).
Commentaire
Tout comme précédemment son compère Charles Beaumont, Richard Matheson s’adonne ici au renouvellement, partiel, de son style. En effet, au lieu d’un individu isolé c’est cette fois un couple qui va devoir faire face à l’inexplicable. Même si le mari et l’épouse vivent des expériences distinctes, l’épisode gravite autour de leur relation de plus en plus effilochée, la proverbiale solitude terrorisante du protagoniste n’apparaîtra donc qu’en toute fin de récit. De plus Alex apparaît représenter le réel moteur de l’histoire et non plus un quidam totalement dépassé par les évènements. Mais, si le style varie, le talent demeure.
Le parallèle établi entre la plongée du protagoniste dan son passé réel ou fantasmé et les modifications de l’environnement produit un effet étrange, de plus en plus déstabilisant. Ce voyage dans le temps d’un style très particulier renouvelle avec une grande habileté les récits de maison hantée. La mise en scène de John Bram se contente d’exploiter efficacement le très beau décor d’une maison qui nous aura fait découvrir l’ameublement typique des années 60 mais aussi des années 30 ! Les détails situant les époques paraissent fort bien trouvé, même avec l’économie de moyens propre à l’anthologie. On s’aperçoit d’à quel point les vedettes de il y a à peine quelques décennies peuvent être oubliées aujourd’hui… Si Alex Nicol, loin de son répertoire viril coutumier, semble assez emprunté, Un passé Infini doit beaucoup à l’expressivité de Phyllis Thaxter qui accomplit une prestation remarquablement intense.
L’apparition de la mère accentue cependant trop l’effet, déréglant la belle mécanique en toute fin de parcours. Il apparaît bien plus intéressant de mettre en jeu les seuls dérèglements du fils, comme dans le texte original de Matheson L’épisode souffre également d’une répétitivité de son argument. Parasites et Jeux d’Enfants (entre autres) ont déjà narré ces bascules étranges entre la jeunesse et la maturité, avec de plus des chutes particulièrement similaires à la présente. Young Man’s Fancy inverse cependant la problématique, le retour à l’enfance se présentant ici comme une malédiction librement consentie, sinon désirée. Le devenir de cet homme marqué par une mère trop possessive, jusqu’à refuser de poursuivre le cours de sa vie, apparaît réellement tragique, le Fantastique ne fait finalement qu’accentuer l’effet. Norman Bates n’est pas loin
…Date de diffusion : 11 mai 1962
Auteur : Richard Matheson
Réalisateur : John Brahm
Résumé
Alex, récemment marié avec Viginia, revient dans sa maison d'enfance, afin de préparer sa mise en vente. Mais il se voit accueilli par des souvenirs semblant de plus en plus réels...
Le Guest
Alex Nicol (1916-2001) interpréta souvent de rudes cow boys ou des militaires.Il mena également un carrière de réalisateur de séries télé, notamment pour Les Mystères de l'Ouest (trois épisodes).
Commentaire
Tout comme précédemment son compère Charles Beaumont, Richard Matheson s’adonne ici au renouvellement, partiel, de son style. En effet, au lieu d’un individu isolé c’est cette fois un couple qui va devoir faire face à l’inexplicable. Même si le mari et l’épouse vivent des expériences distinctes, l’épisode gravite autour de leur relation de plus en plus effilochée, la proverbiale solitude terrorisante du protagoniste n’apparaîtra donc qu’en toute fin de récit. De plus Alex apparaît représenter le réel moteur de l’histoire et non plus un quidam totalement dépassé par les évènements. Mais, si le style varie, le talent demeure.
Le parallèle établi entre la plongée du protagoniste dan son passé réel ou fantasmé et les modifications de l’environnement produit un effet étrange, de plus en plus déstabilisant. Ce voyage dans le temps d’un style très particulier renouvelle avec une grande habileté les récits de maison hantée. La mise en scène de John Bram se contente d’exploiter efficacement le très beau décor d’une maison qui nous aura fait découvrir l’ameublement typique des années 60 mais aussi des années 30 ! Les détails situant les époques paraissent fort bien trouvé, même avec l’économie de moyens propre à l’anthologie. On s’aperçoit d’à quel point les vedettes de il y a à peine quelques décennies peuvent être oubliées aujourd’hui… Si Alex Nicol, loin de son répertoire viril coutumier, semble assez emprunté, Un passé Infini doit beaucoup à l’expressivité de Phyllis Thaxter qui accomplit une prestation remarquablement intense.
L’apparition de la mère accentue cependant trop l’effet, déréglant la belle mécanique en toute fin de parcours. Il apparaît bien plus intéressant de mettre en jeu les seuls dérèglements du fils, comme dans le texte original de Matheson L’épisode souffre également d’une répétitivité de son argument. Parasites et Jeux d’Enfants (entre autres) ont déjà narré ces bascules étranges entre la jeunesse et la maturité, avec de plus des chutes particulièrement similaires à la présente. Young Man’s Fancy inverse cependant la problématique, le retour à l’enfance se présentant ici comme une malédiction librement consentie, sinon désirée. Le devenir de cet homme marqué par une mère trop possessive, jusqu’à refuser de poursuivre le cours de sa vie, apparaît réellement tragique, le Fantastique ne fait finalement qu’accentuer l’effet. Norman Bates n’est pas loin
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
La Fée Électrique (I Sing the Body Electric, 3-35, **)
Date de diffusion : 18 mai 1962
Auteur : Ray Bradbury
Réalisateur : James Sheldon et William Claxton
Résumé
Un veuf décide de confier l'éducation de ses trois jeunes enfants à un robnot spécialisé, la « Nounou électrique ». Cette situation révulse Anne, l'aînée.
Les Guests
Véronica Cartwright (1949) est une figure bien connue des films relevant du Fantastique ou de Science-Fiction : Les Oiseaux (1963), L'Invasion des Profanateurs (1978), Alien (1979) ou Les Sorcières d'Eastwick (1987). Elle apparut également dans de nombreuses séries télé et fut notamment sélectionnée deux fois aux Emmy Awards pour ses apparitions dans The X-Files en tant que Cassandra Spender.
Larry White (1916-1990) reste avant tout connu pour le cynique Alfred Tate de Ma Sorcière Bien Aimée (1964-1972), mais il joua dans une multitude d’autres séries : Bonanza, Le Virginien, Perry Mason, Le Fugitif, Alfred Hichcock présente, Police Woman, L’Agence Tous Risques, Dallas… En 1988, son fils compta parmi les victimes de l’attentat de Lockerbie. Il apparaît également dans l’épisode Un Monde Différent.
Commentaire
Un centième épisode (ou un deux-centième pour les plus fortunées, telles Stargate SG1) représente souvent un moment fort dans la vie d’une série télé, célébré comme il se doit. À cette occasion Rod Serling recoure à la plume d’une des figures absolument majeures de la Science-fiction américaine, Ray Bradbury. Au tant dire que l’entrée de ce merveilleux conteur dans La Quatrième Dimension suscitait bien des espérances. Hélas, on déchante très vite. La naïveté sucrée de cette histoire, confondante de bons sentiments, se révèle assez atterrante. Entre mélo familial larmoyant, happy-end confondant de facilité et effets soulignés d’un premier degré total, le pire demeure sans doute le traitement réservé au robot. Alors que ce thème a fourni tant de formidables récits, l’option retenue ici reste certainement la pire de toute, le rendre semblable à un humaine parfaitement sympathique et et adorable (hormis quelques gadgets secondaires). Dès lors qu’elle histoire peut-on bien raconter, en dehors de ce genre de vignette édifiante ?
Plusieurs éléments viennent cependant relativiser ce qui ressemble de prime abord au four le plus mémorable de l’anthologie. Tout d’abord l’épisode doit être considéré sous la perspective d’un conte pour enfants. Celui-ci reprend l’un des grands classiques de la littérature juvénile anglo-saxonne, la nounou aux pouvoirs surnaturels venant à la rescousse d’une famille affligée, de Mary Poppins à Nanny McPhee. Ici Bradbury en donne une version SF, ce qui... n’apporte pas grand-chose. Plus fondamentalement, si des auteurs incisifs comme Matheson ou Knight, privilégiant un concept et l’épure pour ce qui l’entoure, se fondent à merveille dans les brefs récits de The Twilight Zone, il en va très différemment pour Bradbury, auteur d’essence éminemment littéraire. L’auteur des Chroniques martiennes et de Fahrenheit 451 privilégie le ressenti et la psychologie des personnages, avec un style poétique très personnel, ce qui s’avère bien malaisé à transcrire dans un film de 25 minutes. D’ailleurs Bradbury travailla sur deux autres scénarios pour l’anthologie, mais aucun ne fut en définitive retenu par Serling, pourtant l’un de ses grands admirateurs, tant la discordance des formats paraissait criante. On peut supposer que sous sa plume le texte continent de superbes pages sur la perception de la mort par un enfant, même si cette nouvelle ne figure sans doute pas parmi les meilleures du grand Ray.
D’autre part I Sing The Body Electric comporte quelques à cotés intéressants, comme l’amusant passage de la fabrique de robots, dont émane une joyeuse fantaisie. On se croirait dans la Chocolaterie de Roald Dahl. Deux curiosités se détachent de la distribution. Après Un Monde Différent, La Quatrième Dimension nous offre une nouvelle occasion de constater que l’indéniable talent de David White ne se cantonne pas à son succulent personnage de Bewitch. Surtout on découvre avec plaisir une toute jeune Véronica Cartwright défendant avec fougue et conviction son personnage. Son regard à déjà l’éclat qu’il manifestera plus tard lors de son interprétation hors pair de Cassandra Spender, remarquable personnage semi-récurrent des X-Files. Avoir participé aux deux sommets des séries fantastiques, à trois décennies d’intervalle, reste une jolie performance !
Date de diffusion : 18 mai 1962
Auteur : Ray Bradbury
Réalisateur : James Sheldon et William Claxton
Résumé
Un veuf décide de confier l'éducation de ses trois jeunes enfants à un robnot spécialisé, la « Nounou électrique ». Cette situation révulse Anne, l'aînée.
Les Guests
Véronica Cartwright (1949) est une figure bien connue des films relevant du Fantastique ou de Science-Fiction : Les Oiseaux (1963), L'Invasion des Profanateurs (1978), Alien (1979) ou Les Sorcières d'Eastwick (1987). Elle apparut également dans de nombreuses séries télé et fut notamment sélectionnée deux fois aux Emmy Awards pour ses apparitions dans The X-Files en tant que Cassandra Spender.
Larry White (1916-1990) reste avant tout connu pour le cynique Alfred Tate de Ma Sorcière Bien Aimée (1964-1972), mais il joua dans une multitude d’autres séries : Bonanza, Le Virginien, Perry Mason, Le Fugitif, Alfred Hichcock présente, Police Woman, L’Agence Tous Risques, Dallas… En 1988, son fils compta parmi les victimes de l’attentat de Lockerbie. Il apparaît également dans l’épisode Un Monde Différent.
Commentaire
Un centième épisode (ou un deux-centième pour les plus fortunées, telles Stargate SG1) représente souvent un moment fort dans la vie d’une série télé, célébré comme il se doit. À cette occasion Rod Serling recoure à la plume d’une des figures absolument majeures de la Science-fiction américaine, Ray Bradbury. Au tant dire que l’entrée de ce merveilleux conteur dans La Quatrième Dimension suscitait bien des espérances. Hélas, on déchante très vite. La naïveté sucrée de cette histoire, confondante de bons sentiments, se révèle assez atterrante. Entre mélo familial larmoyant, happy-end confondant de facilité et effets soulignés d’un premier degré total, le pire demeure sans doute le traitement réservé au robot. Alors que ce thème a fourni tant de formidables récits, l’option retenue ici reste certainement la pire de toute, le rendre semblable à un humaine parfaitement sympathique et et adorable (hormis quelques gadgets secondaires). Dès lors qu’elle histoire peut-on bien raconter, en dehors de ce genre de vignette édifiante ?
Plusieurs éléments viennent cependant relativiser ce qui ressemble de prime abord au four le plus mémorable de l’anthologie. Tout d’abord l’épisode doit être considéré sous la perspective d’un conte pour enfants. Celui-ci reprend l’un des grands classiques de la littérature juvénile anglo-saxonne, la nounou aux pouvoirs surnaturels venant à la rescousse d’une famille affligée, de Mary Poppins à Nanny McPhee. Ici Bradbury en donne une version SF, ce qui... n’apporte pas grand-chose. Plus fondamentalement, si des auteurs incisifs comme Matheson ou Knight, privilégiant un concept et l’épure pour ce qui l’entoure, se fondent à merveille dans les brefs récits de The Twilight Zone, il en va très différemment pour Bradbury, auteur d’essence éminemment littéraire. L’auteur des Chroniques martiennes et de Fahrenheit 451 privilégie le ressenti et la psychologie des personnages, avec un style poétique très personnel, ce qui s’avère bien malaisé à transcrire dans un film de 25 minutes. D’ailleurs Bradbury travailla sur deux autres scénarios pour l’anthologie, mais aucun ne fut en définitive retenu par Serling, pourtant l’un de ses grands admirateurs, tant la discordance des formats paraissait criante. On peut supposer que sous sa plume le texte continent de superbes pages sur la perception de la mort par un enfant, même si cette nouvelle ne figure sans doute pas parmi les meilleures du grand Ray.
D’autre part I Sing The Body Electric comporte quelques à cotés intéressants, comme l’amusant passage de la fabrique de robots, dont émane une joyeuse fantaisie. On se croirait dans la Chocolaterie de Roald Dahl. Deux curiosités se détachent de la distribution. Après Un Monde Différent, La Quatrième Dimension nous offre une nouvelle occasion de constater que l’indéniable talent de David White ne se cantonne pas à son succulent personnage de Bewitch. Surtout on découvre avec plaisir une toute jeune Véronica Cartwright défendant avec fougue et conviction son personnage. Son regard à déjà l’éclat qu’il manifestera plus tard lors de son interprétation hors pair de Cassandra Spender, remarquable personnage semi-récurrent des X-Files. Avoir participé aux deux sommets des séries fantastiques, à trois décennies d’intervalle, reste une jolie performance !
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
La Relève de la garde (The Changing of the Guard, 3-36, ***)
Date de diffusion : 01 juin 1962
Auteur : Rod Serling
Réalisateur : Robert Ellis Miller
Résumé
Elis Fowler, professeur de littérature estimé, s’apprête à prendre sa retraite, contraint par l’âge. Alors qu'il songe au suicide par amertume, il reçoit la visite de fantômes de quelques uns de ses élèves décédés. Ceux-ci vont lui exprimer à quel point il a compté dans leur vie.
Les Guests
Donald Pleasence (1919-1995) connut une belle carrière au théâtre et aucinéma, sans malheureusemnt accéder au rang de star auquel son talnt lui donnait droit. Il joua principalement des êtres menaçants, comme lors de sa magniofique interprétation de Blofeld dans On ne vit que deux fois (1967). Il partipa également à Cul de Sac, Les Mains d'Orlac, THX 1138, Le Voyage Fantastique, New-York 1997 à ou encore à la série des Halloween.
Commentaire
Ce beau conte de Noël fait songer aux fantômes de Scroodge et vient fort honorablement conclure cette troisième saison de The Twilight Zone. Dialoguée avec sentiment et justesse, cette rencontre entre le vieux professeur et ses anciens élèves produit une véritable émotion, passant outre son aspect un peu édifiant. On y découvre un superbe hommage au difficile métier d’enseignant, réservant parfois de grandes satisfactions. En arrière plan, l’épisode renoue avec l’antimilitarisme constant de l’anthologie, en exposant l’effroyable gâchis de vies humaines que constituent les guerres, tout en exaltant le courage des soldats (Rod Serling est un vétéran de la Guerre du pacifique).
L’atout maître de The Changing of the Guard demeure la prouesse accomplie par Donald Pleasence, rendant bouleversant son personnage et permettant de dépasser l’aspect un tantinet démonstratif du scénario. Pleasence (que la production fit venir d’Angleterre) appartient à cette rare catégorie de comédiens polymorphes et surdoués, dont les prestations constituent toujours un régal en soi, indépendamment du reste de la production. Qu’il ait pu incarner avec autant de conviction et d’intensité des rôles aussi divers que ceux d’Ellis Fowler et de Blofeld en dit long sur l’étendue de son talent. On apprécie tellement ce vieux professeur, que l’on aurait tellement aimé rencontrer au cours de nos études, que l’on se réjouit de l’absence de ces chutes parfois terribles dont La Quatrième Dimension raffole.
L’épisode constitue également un florilège de citations bien choisies de grands classiques de la littérature américaine. Peu connus en France, ces auteurs expriment une même nostalgie pour une vie simple et empreinte d’humanité, à l’unisson de ce que Serling exprime souvent lui même dans ses écrits. Dans cet épisode, que l’on ne peut que recommander aux enseignants, ce dernier rend également hommage, à Horace Mann, fondateur de l’Antioch College. À l’issue de la saison, Serling va d’ailleurs accepter une chaire d’écriture dramatique et d’analyse des médias dans ce prestigieux établissement, dont la devise orne le piédestal de la statue et où il accomplit lui même ses universités.
Date de diffusion : 01 juin 1962
Auteur : Rod Serling
Réalisateur : Robert Ellis Miller
Résumé
Elis Fowler, professeur de littérature estimé, s’apprête à prendre sa retraite, contraint par l’âge. Alors qu'il songe au suicide par amertume, il reçoit la visite de fantômes de quelques uns de ses élèves décédés. Ceux-ci vont lui exprimer à quel point il a compté dans leur vie.
Les Guests
Donald Pleasence (1919-1995) connut une belle carrière au théâtre et aucinéma, sans malheureusemnt accéder au rang de star auquel son talnt lui donnait droit. Il joua principalement des êtres menaçants, comme lors de sa magniofique interprétation de Blofeld dans On ne vit que deux fois (1967). Il partipa également à Cul de Sac, Les Mains d'Orlac, THX 1138, Le Voyage Fantastique, New-York 1997 à ou encore à la série des Halloween.
Commentaire
Ce beau conte de Noël fait songer aux fantômes de Scroodge et vient fort honorablement conclure cette troisième saison de The Twilight Zone. Dialoguée avec sentiment et justesse, cette rencontre entre le vieux professeur et ses anciens élèves produit une véritable émotion, passant outre son aspect un peu édifiant. On y découvre un superbe hommage au difficile métier d’enseignant, réservant parfois de grandes satisfactions. En arrière plan, l’épisode renoue avec l’antimilitarisme constant de l’anthologie, en exposant l’effroyable gâchis de vies humaines que constituent les guerres, tout en exaltant le courage des soldats (Rod Serling est un vétéran de la Guerre du pacifique).
L’atout maître de The Changing of the Guard demeure la prouesse accomplie par Donald Pleasence, rendant bouleversant son personnage et permettant de dépasser l’aspect un tantinet démonstratif du scénario. Pleasence (que la production fit venir d’Angleterre) appartient à cette rare catégorie de comédiens polymorphes et surdoués, dont les prestations constituent toujours un régal en soi, indépendamment du reste de la production. Qu’il ait pu incarner avec autant de conviction et d’intensité des rôles aussi divers que ceux d’Ellis Fowler et de Blofeld en dit long sur l’étendue de son talent. On apprécie tellement ce vieux professeur, que l’on aurait tellement aimé rencontrer au cours de nos études, que l’on se réjouit de l’absence de ces chutes parfois terribles dont La Quatrième Dimension raffole.
L’épisode constitue également un florilège de citations bien choisies de grands classiques de la littérature américaine. Peu connus en France, ces auteurs expriment une même nostalgie pour une vie simple et empreinte d’humanité, à l’unisson de ce que Serling exprime souvent lui même dans ses écrits. Dans cet épisode, que l’on ne peut que recommander aux enseignants, ce dernier rend également hommage, à Horace Mann, fondateur de l’Antioch College. À l’issue de la saison, Serling va d’ailleurs accepter une chaire d’écriture dramatique et d’analyse des médias dans ce prestigieux établissement, dont la devise orne le piédestal de la statue et où il accomplit lui même ses universités.
Dernière édition par Estuaire44 le Lun 2 Aoû 2010 - 10:01, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Le Top 5 de la saison 3 :
1) Personne inconnue
Un pur cauchemar, représentant la quintessence du style de l’anthologie : un individu quelconque se voit plongé dans un dérèglement aussi original qu’inexplicable de notre réalité, et se débat désespérément pour en sortir. L’épisode se monde particulièrement effrayant et convaincant, avec une grande prestation de Richard Long, étonnant de crédibilité. La conclusion est mémorable.
2) C’est une belle vie
The Twilight Zone s’amuse à détourner un des fondamentaux de la société américaine et de ses représentations télévisuelles, l’enfant roi, dans une étrange histoire pleine d’humour noir et de malice. La figure de ce garnement régentant le monde des adultes selon ses caprices égoïstes et la stupéfiante transformation de sa malheureuse victime comptent parmi les images les plus célèbres de l’anthologie.
3) Le Soleil de Minuit
Cet épisode nous présente l’une des histoires de fin du Monde les plus éloquentes que l’on ait vu à l’écran. La mise en scène fourmille de bonnes idées, visuelles et auditives. Elle retranscrit parfaitement l’effondrement de la société en arrière plan. Lois Nettleton nous offre une composition sensible et attachante. La formidable chute, ironique au plus haut point, est un modèle du genre.
4) Cinq personnages en quête d’une sortie
Ce récit développe une passionnante énigme, au climat angoissant non dénué de poésie. Chacun des personnages se voit parfaitement écrit, tandis qu’une réalisation inventive pallie à l’immobilisme que pourrait susciter ce huis-clos. La chute (au sens propre) se montre particulièrement saisissante. L’un des plus beaux épisodes de Noël de l’ensemble de l’histoire des séries télé.
5) Comment servir l’Homme
La Quatrième Dimension se livre à une relecture joyeusement iconoclaste d’un classique absolu de la Science-fiction, l’arrivée d’envahisseurs extraterrestres. Les canons du genre se voient ironiquement détournés et la conclusion apparaît comme un modèle d’humour noir. L’épisode bénéficie de la plume de Damon Knight ainsi que de l’imposante présence de Richard Kiel.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Sur le modèle de ce qu'a débusquer Steed 3003, le classement des usagers de IMDB concernant TZ. Logiquement, on retrouve en tête les musts.
http://www.imdb.com/title/tt0052520/eprate
http://www.imdb.com/title/tt0052520/eprate
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
On parle beaucoup ici (où la série est CULTE de chez CULTE) de la sortie de la saison 1 en Blu Ray:
http://www.amazon.com/Twilight-Zone-Season-One-Blu-ray/dp/B003JBI3GA/ref=sr_1_1?s=dvd&ie=UTF8&qid=1283041413&sr=1-1
Les bonus sont assez hallucinants. Regardez un peu ce que propose le coffret pour la seule saison 1:
<li> Extremely rare, never-before-released unofficial Twilight Zone
pilot, "The Time Element," written by Rod Serling and hosted by Desi
Arnaz </li><li> 19 New Audio Commentaries, featuring The Twilight Zone
Companion author Marc Scott Zicree, author and film historian Gary
Gerani (Fantastic Television), author and music historian Steven C.
Smith (A Heart at Fire's Center: The Life and Music of Bernard
Herrmann), music historians John Morgan and William T. Stromberg,
writer/producer David Simkins (Lois & Clark, Dark Angel), writer
Mark Fergus (Children of Men, Iron Man), actor William Reynolds and
director Ted Post. Interviews with actors Dana Dillaway, Suzanne
Lloyd, Beverly Garland and Ron Masak. </li> “Tales of Tomorrow” episode "What You Need."
Vintage audio interview with Director of Photography George T. Clemens.
1977 syndication promos for "A Stop at Willoughby" and "The After Hours."
18 Radio Dramas
34 Isolated Music Scores featuring the legendary Bernard Herrmann, Jerry Goldsmith and others! Set also includes:
<li>
Audio Commentaries by actors Earl Holliman, Martin Landau, Rod Taylor,
Martin Milner, Kevin McCarthy, and CBS executive William Self. </li><li>
Vintage Audio Recollections with actors Burgess Meredith and Anne
Francis, directors Douglas Heyes and Richard L. Bare, producer Buck
Houghton and writer Richard Matheson. </li> Rod Serling Audio Lectures from Sherwood Oaks College.
Rod Serling Promos for "Next Week's" Show.
Original Unaired Pilot Version of "Where is Everybody?" with Rod Serling's Network Pitch.
Footage of the Emmy Award wins for the series
On se prend à rêver de bonus similaires pour une nouvelle édition de Chapeau Melon!
http://www.amazon.com/Twilight-Zone-Season-One-Blu-ray/dp/B003JBI3GA/ref=sr_1_1?s=dvd&ie=UTF8&qid=1283041413&sr=1-1
Les bonus sont assez hallucinants. Regardez un peu ce que propose le coffret pour la seule saison 1:
<li> Extremely rare, never-before-released unofficial Twilight Zone
pilot, "The Time Element," written by Rod Serling and hosted by Desi
Arnaz </li><li> 19 New Audio Commentaries, featuring The Twilight Zone
Companion author Marc Scott Zicree, author and film historian Gary
Gerani (Fantastic Television), author and music historian Steven C.
Smith (A Heart at Fire's Center: The Life and Music of Bernard
Herrmann), music historians John Morgan and William T. Stromberg,
writer/producer David Simkins (Lois & Clark, Dark Angel), writer
Mark Fergus (Children of Men, Iron Man), actor William Reynolds and
director Ted Post. Interviews with actors Dana Dillaway, Suzanne
Lloyd, Beverly Garland and Ron Masak. </li> “Tales of Tomorrow” episode "What You Need."
Vintage audio interview with Director of Photography George T. Clemens.
1977 syndication promos for "A Stop at Willoughby" and "The After Hours."
18 Radio Dramas
34 Isolated Music Scores featuring the legendary Bernard Herrmann, Jerry Goldsmith and others! Set also includes:
<li>
Audio Commentaries by actors Earl Holliman, Martin Landau, Rod Taylor,
Martin Milner, Kevin McCarthy, and CBS executive William Self. </li><li>
Vintage Audio Recollections with actors Burgess Meredith and Anne
Francis, directors Douglas Heyes and Richard L. Bare, producer Buck
Houghton and writer Richard Matheson. </li> Rod Serling Audio Lectures from Sherwood Oaks College.
Rod Serling Promos for "Next Week's" Show.
Original Unaired Pilot Version of "Where is Everybody?" with Rod Serling's Network Pitch.
Footage of the Emmy Award wins for the series
On se prend à rêver de bonus similaires pour une nouvelle édition de Chapeau Melon!
Invité- Invité
Re: Série "La Quatrième Dimension"
C'est arrivé avec les éditions Optimum ne penses-tu pas ? Avec les bonus qu'on a eu jusqu'à maintenant et qui sont assez énormes.
Joris- Prince(sse)
- Age : 34
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 10/06/2006
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Des suppléments vraiment intéressants ! Seule réserve les "promos next week" de Serling se trouvent déjà sur les DVD; Elle sont souvent amusantes, notammentquand il fait ouvertement la pub dessponsors.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
L'intégralité des 37 épisodes de la saison 3 par le marathonien Estuaire est en ligne!
http://www.theavengers.fr/supplement/hors/laquatrieme_saison3.htm
http://www.theavengers.fr/supplement/hors/laquatrieme_saison3.htm
Invité- Invité
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Comparatif intéressant entre les éditions DVD et Blu Ray:
http://www.dvdbeaver.com/film/DVDCompare7/twilightzone.htm
Pour une fois, le bond en avant du Blu Ray saute aux yeux!
http://www.dvdbeaver.com/film/DVDCompare7/twilightzone.htm
Pour une fois, le bond en avant du Blu Ray saute aux yeux!
Invité- Invité
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Les photographies sont particulièrement enthousiasmantes ! Ah la la, Anne Francis...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Merci Estuaire de m'avoir prêté la saison 1 ! Je voudrais te demander si la VF est bien car j'ai l'habitude de regarder en VF avant de voir en VO. Les doubleurs sont-ils inspirés ?
Merci d'avance.
Merci d'avance.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "La Quatrième Dimension"
je précise juste par rapport au doublage que ce ne sont pas des doublages d'époque ; en effet, seuls quelques épisodes (environ 10 ou 12) furent diffusés et donc doublés pour leur 1ère dif française en 1966 (ou 67 je sais plus)
La 1ère redif de ces épisodes, avec pas mal d'autres inédits en même temps (avec le temps d'ailleurs tous les épisodes seront diffusés), eu lieu au milieu des 80s, dans "Temps X", et les doublages d'origine de la dizaine d'épisodes diffusés en 1966 furent perdus : du coup un redoublage pour ces épisode + tous les autres fut opéré pour la circonstance.
Ce qui me gène moi, dans ces doublages "récents", même si ils sont boin faits, c'est que le son "moderne" jure toujours un peu avec l'époque de la série... (on se souviendra des inédits des "Envahisseurs" doublés en 1987 lors de la dif de l'intégrale, sauf que là en plus, le doubleurs eux-même avaient fait un travail bâclé)
La 1ère redif de ces épisodes, avec pas mal d'autres inédits en même temps (avec le temps d'ailleurs tous les épisodes seront diffusés), eu lieu au milieu des 80s, dans "Temps X", et les doublages d'origine de la dizaine d'épisodes diffusés en 1966 furent perdus : du coup un redoublage pour ces épisode + tous les autres fut opéré pour la circonstance.
Ce qui me gène moi, dans ces doublages "récents", même si ils sont boin faits, c'est que le son "moderne" jure toujours un peu avec l'époque de la série... (on se souviendra des inédits des "Envahisseurs" doublés en 1987 lors de la dif de l'intégrale, sauf que là en plus, le doubleurs eux-même avaient fait un travail bâclé)
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
J'ai pratiquement tout vu en VO. La VF m'a semblé de bonne facture, sans plus, mais si tu la privilègies vraiment elle peut faire l'affaire.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Merci Estuaire, j'ai vu Solitude hier soir. Je trouve que c'est un excellent début ! Seul bémol : l'acteur principal parle un peu trop à mon goût, ça diminue la tension, je trouve. Mais je mettrais 3/4 pour l'atmosphère angoissante bien rendue, ainsi qu'une fin assez surprenante ! Je suis impatient de voir la suite !
Je pense cependant que je vais continuer à voir la série en VOSTF, la VF n'est pas mal certes mais je pense que les épisodes ont plus de poids en VO. Je te dirai mon opinion définitive après avoir vu les 36 épisodes. Encore merci !
Je pense cependant que je vais continuer à voir la série en VOSTF, la VF n'est pas mal certes mais je pense que les épisodes ont plus de poids en VO. Je te dirai mon opinion définitive après avoir vu les 36 épisodes. Encore merci !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Juste un mot Estuaire : je regarde la série en VF et j'ai eu une heureuse surprise en regardant le 6e épisode : Immortel, moi, jamais ! de la saison 1. La voix française du docteur et du juge dans cet épisode est celle de Jean Berger ! Aucune erreur possible, La voix de Steed s'est échappée de son corps et s'est égarée dans La Quatrième dimension !
Tu pourrais le rajouter sur la fiche de l'épisode.
J'ai vu les six premiers épisodes (un par soir, à peu près). Franchement, c'est fantastique ! Ca, c'est une série comme je les aime. Encore un mois et j'aurai dévoré cette saison. Toutes mes félicitations à Rod Serling et à son équipe !
Tu pourrais le rajouter sur la fiche de l'épisode.
J'ai vu les six premiers épisodes (un par soir, à peu près). Franchement, c'est fantastique ! Ca, c'est une série comme je les aime. Encore un mois et j'aurai dévoré cette saison. Toutes mes félicitations à Rod Serling et à son équipe !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Pourquoi pas le rajouter, mais il faut une certitude. Parfois les voix se ressemblent et le son n'est pas de très bonne qualité. Si tu as un lien établissant le fait...
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Décès de Joe Mantell, qui fut l’interprète principal de deux épisodes réussis de l’anthologie, le troublant Nervous-man in a four dollar room et Steel, encore non abordé. Deux superbes prestations. Mantell était apparu dans un grand nombre de séries américaines des années 60 à 80. Dans Mannix il fut Albie Luce, un privé partenaire semi-récurrent du héros. Dans Les Incorruptibles Il incarna Giuseppe 'Joe' Zangara , lors du double épisode The Unhired Assassin.
http://www.nytimes.com/2010/10/01/arts/01mantell.html
L'épisode Nervous-man in a four dollars room
https://www.youtube.com/watch?v=--uKFEVkbLs
https://www.youtube.com/watch?v=qtWsbb8X9Dg&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=LiGgwtmkIOk&feature=related
http://www.nytimes.com/2010/10/01/arts/01mantell.html
L'épisode Nervous-man in a four dollars room
https://www.youtube.com/watch?v=--uKFEVkbLs
https://www.youtube.com/watch?v=qtWsbb8X9Dg&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=LiGgwtmkIOk&feature=related
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Très bel hommage dans Mad Men ! Décidément une série à découvrir.
http://www.tvsquad.com/2008/08/25/the-mad-men-twilight-zone-connection-videos/
http://www.tvsquad.com/2008/08/25/the-mad-men-twilight-zone-connection-videos/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Décès de Lamont Johnson (1922-2010), acteur mais surtout réalisateur pour de nombreuses séries américaines des années 50 à 80. Il mit en scène 8 épisodes de l'anthologie, dont le mythique Cinq personnages en quête d'une sortie.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
J'ai terminé la saison 1, je l'ai vue en VF car les voix des doubleurs sont excellentes !
Franchement, cette série apporte mon adhésion la plus totale. Je l'adore. Histoires mytérieuses, interprétations au cordeau, musique d'ambiance, double lecture en filigrane et bien entendu, des chutes tout aussi remarquables les unes que les autres ! Rod Serling est un génie !!!
1. Solitude 3/4
2. Pour les anges 4/4
3. La Seconde Chance 3/4
4. Du succès au déclin 3/4
5. Souvenir d'enfance 3/4
6. Immortel, moi, jamais ! 3/4
7. Le Solitaire 4/4
8. Question de temps 4/4
9. La Poursuite du rêve 4/4
10. La Nuit du jugement 2/4
11. Les Trois Fantômes 4/4
12. Je sais ce qu'il vous faut 3/4
13. Quatre d'entre nous sont mourants 3/4
14. La Troisième à partir du soleil 3/4
15. La Flèche dans le ciel 4/4
16. L'Auto-stoppeur 4/4
17. La Fièvre du jeu 1/4
18. Le Lâche 3/4
19. Infanterie Platon 2/4
20. Requiem 4/4
21. Image dans un miroir 3/4
22. Les Monstres de Maple Street 4/4
23. Un monde différent 4/4
24. Longue vie, Walter Jameson 2/4
25. Tous les gens sont partout semblables 4/4
26. Exécution 3/4
27. Le Vœu magique 2/4
28. Enfer ou Paradis ? 4/4
29. Cauchemar 1/4
30. Arrêt à Willoughby 3/4
31. La Potion magique 4/4
32. Coup de trompette 3/4
33. Un original 2/4
34. Neuvième Étage 4/4
35. Le Champion 2/4
36. Un monde à soi 4/4
Mon Top 5
1. Un monde à soi : Une histoire hilarante qui exalte le pouvoir de l'imaginaire donc la quintessence de la Quatrième Dimension dans un épisode au ton léger et délicieusement foufou ! La chute finale est à se tordre ! Champagne !
2. Enfer ou Paradis ? : Un épisode grandiose sur le thème de nos désirs insatiables avec une monumentale chute acide. Cynique et impeccable, l'épisode marchait trop bien pour que tout était l'air honnête ! Illusion, tout n'est qu'une illusion !
3. Question de Temps : l'épisode le plus sombre de la saison, sans doute, une véritable descente aux enfers d'un pauvre innocent, magistralement orchestrée avec une chute d'un sadisme qui m'a laissé pantois. Rarement vu une fin aussi cruelle. Un épisode "méchant", à l'ambiance aussi pesante que les décors sont désolés et qui vous secoue violemment.
4. Les Monstres de Maple Street : Un épisode pessimiste qui n'est pas sans rappeler Ravage de Barjavel : on commence par une défiance dissimulée pour se terminer en lynchage général. Crescendo froid et efficace, un épisode d'un rare pessimisme sur notre condition humaine. Sa force réside curieusement moins en sa chute qu'en son déroulement inexorable
5. L'Auto-stoppeur : Voyage au bout de l'enfer pour Inger Stevens, l'inquiétude monte peu à peu dans ce road-movie effrayant jusqu'à sa fin inattendue et résignée. Sinistre mais si beau !
Accessits d'honneur : Pour les Anges, Le Solitaire, Neuvième étage
Franchement, cette série apporte mon adhésion la plus totale. Je l'adore. Histoires mytérieuses, interprétations au cordeau, musique d'ambiance, double lecture en filigrane et bien entendu, des chutes tout aussi remarquables les unes que les autres ! Rod Serling est un génie !!!
1. Solitude 3/4
2. Pour les anges 4/4
3. La Seconde Chance 3/4
4. Du succès au déclin 3/4
5. Souvenir d'enfance 3/4
6. Immortel, moi, jamais ! 3/4
7. Le Solitaire 4/4
8. Question de temps 4/4
9. La Poursuite du rêve 4/4
10. La Nuit du jugement 2/4
11. Les Trois Fantômes 4/4
12. Je sais ce qu'il vous faut 3/4
13. Quatre d'entre nous sont mourants 3/4
14. La Troisième à partir du soleil 3/4
15. La Flèche dans le ciel 4/4
16. L'Auto-stoppeur 4/4
17. La Fièvre du jeu 1/4
18. Le Lâche 3/4
19. Infanterie Platon 2/4
20. Requiem 4/4
21. Image dans un miroir 3/4
22. Les Monstres de Maple Street 4/4
23. Un monde différent 4/4
24. Longue vie, Walter Jameson 2/4
25. Tous les gens sont partout semblables 4/4
26. Exécution 3/4
27. Le Vœu magique 2/4
28. Enfer ou Paradis ? 4/4
29. Cauchemar 1/4
30. Arrêt à Willoughby 3/4
31. La Potion magique 4/4
32. Coup de trompette 3/4
33. Un original 2/4
34. Neuvième Étage 4/4
35. Le Champion 2/4
36. Un monde à soi 4/4
Mon Top 5
1. Un monde à soi : Une histoire hilarante qui exalte le pouvoir de l'imaginaire donc la quintessence de la Quatrième Dimension dans un épisode au ton léger et délicieusement foufou ! La chute finale est à se tordre ! Champagne !
2. Enfer ou Paradis ? : Un épisode grandiose sur le thème de nos désirs insatiables avec une monumentale chute acide. Cynique et impeccable, l'épisode marchait trop bien pour que tout était l'air honnête ! Illusion, tout n'est qu'une illusion !
3. Question de Temps : l'épisode le plus sombre de la saison, sans doute, une véritable descente aux enfers d'un pauvre innocent, magistralement orchestrée avec une chute d'un sadisme qui m'a laissé pantois. Rarement vu une fin aussi cruelle. Un épisode "méchant", à l'ambiance aussi pesante que les décors sont désolés et qui vous secoue violemment.
4. Les Monstres de Maple Street : Un épisode pessimiste qui n'est pas sans rappeler Ravage de Barjavel : on commence par une défiance dissimulée pour se terminer en lynchage général. Crescendo froid et efficace, un épisode d'un rare pessimisme sur notre condition humaine. Sa force réside curieusement moins en sa chute qu'en son déroulement inexorable
5. L'Auto-stoppeur : Voyage au bout de l'enfer pour Inger Stevens, l'inquiétude monte peu à peu dans ce road-movie effrayant jusqu'à sa fin inattendue et résignée. Sinistre mais si beau !
Accessits d'honneur : Pour les Anges, Le Solitaire, Neuvième étage
Dernière édition par Dearesttara le Ven 17 Déc 2010 - 22:36, édité 1 fois
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "La Quatrième Dimension"
Une sélection très judicieuse ! J’approuve totalement l’excellent classement de Un monde à soi, plus aucune série n’a jamais eu une telle audace depuis. On imagine Brian Clemens pénétrer dans l’appartement de Steed et railler son dandysme, Carter venant expliquer à Mulder et Scully que bon, c’est déjà la saison 7 et qu’il serait bien d’y aller maintenant. Comment ça l’abeille, quelle abeille ? ou Whedon venant engueuler Glory, puisque toi et tes Louboutin vous être trop nuls, je vais vous dire qui c’est la Clé, moi !
Sensations garanties ! Par contre La Nuit du jugement peine à convaincre malgré la présence de Macnee , c’est assez inévitable. Difficile de chosir quel est le plus effraynt entre l'auto-stoppeur et Neuvième étage.
Sensations garanties ! Par contre La Nuit du jugement peine à convaincre malgré la présence de Macnee , c’est assez inévitable. Difficile de chosir quel est le plus effraynt entre l'auto-stoppeur et Neuvième étage.
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
En fait, j'ai longtemps hésité entre Neuvième étage et L'auto-stoppeur. J'ai opté pour le second parce que j'avais réussi à anticiper la chute de Neuvième étage qui ne m'a donc pas tant surpris que ça. En revanche, je ne m'attendais pas du tout à la chute de L'auto-stoppeur, c'est pour ça que je l'ai choisi.
Je pense cependant que je vais rééditer mon classement et mettre Un monde à soi en première place finalement. L'exaltation de l'imaginaire, finalement, c'est la base de La Quatrième dimension ! Mais dans l'audace, avec le quatrième mur qui se casse tout le temps, Clair de Lune me semble aussi une série très audacieuse...
On a à peu près les mêmes goûts sur cette série car on est jamais en désaccord de plus d'un melon. La seule différence importante est que je n'ai pas été aussi sensible que toi à Arrêt à Willoughby que je considère comme bon mais pas excellent. J'ai en revanche un faible pour l'épisode Pour les Anges, un véritable conte de Noël !
Brian Clemens entrant dans l'appartement de Steed... ça aurait été génial ! Par exemple à la fin d'Emily...
On en reparlera à la réunion. J'attends avec impatience la saison 2 !
Je pense cependant que je vais rééditer mon classement et mettre Un monde à soi en première place finalement. L'exaltation de l'imaginaire, finalement, c'est la base de La Quatrième dimension ! Mais dans l'audace, avec le quatrième mur qui se casse tout le temps, Clair de Lune me semble aussi une série très audacieuse...
On a à peu près les mêmes goûts sur cette série car on est jamais en désaccord de plus d'un melon. La seule différence importante est que je n'ai pas été aussi sensible que toi à Arrêt à Willoughby que je considère comme bon mais pas excellent. J'ai en revanche un faible pour l'épisode Pour les Anges, un véritable conte de Noël !
Brian Clemens entrant dans l'appartement de Steed... ça aurait été génial ! Par exemple à la fin d'Emily...
On en reparlera à la réunion. J'attends avec impatience la saison 2 !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Dearesttara a écrit:En fait, j'ai longtemps hésité entre Neuvième étage et L'auto-stoppeur. J'ai opté pour le second parce que j'avais réussi à anticiper la chute de Neuvième étage qui ne m'a donc pas tant surpris que ça. En revanche, je ne m'attendais pas du tout à la chute de L'auto-stoppeur, c'est pour ça que je l'ai choisi.
Je pense cependant que je vais rééditer mon classement et mettre Un monde à soi en première place finalement. L'exaltation de l'imaginaire, finalement, c'est la base de La Quatrième dimension ! Mais dans l'audace, avec le quatrième mur qui se casse tout le temps, Clair de Lune me semble aussi une série très audacieuse...
On a à peu près les mêmes goûts sur cette série car on est jamais en désaccord de plus d'un melon. La seule différence importante est que je n'ai pas été aussi sensible que toi à Arrêt à Willoughby que je considère comme bon mais pas excellent. J'ai en revanche un faible pour l'épisode Pour les Anges, un véritable conte de Noël !
Brian Clemens entrant dans l'appartement de Steed... ça aurait été génial ! Par exemple à la fin d'Emily...
On en reparlera à la réunion. J'attends avec impatience la saison 2 !
Félicitations dans ce cas parce que je trouve que la chute de "9ème étage" (titré de rarissimes fois "le dé à coudre") est autrement plus "indevinable" !
séribibi- Roi (Reine)
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Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Des coups de génie, ça peut arriver ! Mais l'épisode ne demeure pas moins un bijou d'épouvante psychologique, certainement un des meilleurs scenarii de Rod Serling !
Je pense, objectivement, qu'on ne peut les départager : Anne Francis et Inger Stevens sont saisissantes, les histoires bien menées, les mises en scène géniales ! Un sans-faute !!
Je pense, objectivement, qu'on ne peut les départager : Anne Francis et Inger Stevens sont saisissantes, les histoires bien menées, les mises en scène géniales ! Un sans-faute !!
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "La Quatrième Dimension"
Très mauvaise nouvelle : disparition d'Anne Francis, inoubliable dans The After Hours.
https://www.youtube.com/watch?v=2eJm7ioOrHE
https://www.youtube.com/watch?v=0Yp3LZq3_zM&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=v7rFFChg27M&feature=related
USA: décès de l'actrice Anne Francis
AP 03/01/2011 |
L'actrice américaine Anne Francis, qui avait joué notamment dans le film de science-fiction "Planète interdite" ("Forbidden Planet"), sorti en 1956, et dans "Funny Girl" (1958), est décédée hier en Californie. Elle avait 80 ans.
Selon un responsable des services funéraires de Santa Barbara, Bill Guntle, Anne Francis est morte de cause naturelle dans une maison de retraite de Santa Barbara. Sa fille, Jane Uemura, a déclaré au "Los Angeles Times" que l'actrice était décédée des complications d'un cancer du pancréas.
Anne Francis avait commencé sa carrière très jeune, à la radio, à la télévision et à Broadway, avant de se tourner vers le cinéma, où elle avait eu des partenaires tels que Spencer Tracy, Paul Newman, Robert Taylor et Glenn Ford dans certains des films les plus populaires des années 1950.
Elle était ensuite revenue à la télévision, apparaissant dans plusieurs dizaines de séries, dont "Mission Impossible". Elle tenait le rôle principal de la série d'espionnage "Honey West", diffusée de 1965 à 1966.
https://www.youtube.com/watch?v=2eJm7ioOrHE
https://www.youtube.com/watch?v=0Yp3LZq3_zM&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=v7rFFChg27M&feature=related
Estuaire44- Empereur
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