Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
D'accord sur la plupart des points de cette excellente critique ! Bien aimé Goran Višnjić dans Timeless, autre série d'aventures dans le passé (sans Aliens). Avant de sombrer comme les autres dans les bons sentiments en saison 2, son personnage était agréablement sombre et menaçant. Bien loin de ce Tesla situé très dans la légende dorée le concernant. J'ai préféré son portrait hautement fantaisiste dans Sanctary, et Semi Vampire et Génie aspirant à la domination mondiale, mais avec un gros crush pour l'héroïne. C'était souvent du bon n'importe quoi, mais on s'amusait bien.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Doctor Who"
Ah oui, mais là ce n'est pas loyal !!!
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Doctor Who"
Il est compliqué de se faire une opinion sur Fugitive of the Judoon, tant l’épisode lance des pistes narrative prometteuses… avant de les laisser en suspens. Pour peu on se croirait au terme de la première partie d’un double épisode. On y verra plus clair quand on saura comment est retombée la crêpe, mais il faut accorder à Chibnall de décidément manifester désormais davantage d’ambition. Après toute une saison où il semblait ne pas comprendre que l’ADN de Doctor Who, quel-qu’en soit les périodes, demeure celui d’une série d’aventures, il a désormais bel et bien pris le mors aux dents et on s’en réjouit franchement.
L’épisode apparaît très tonique et animé, porté par un impeccable travail de production. On ne s’ ennuie jamais durant cette histoire renouant plaisamment aussi bin avec RTD (pour les Judoons) qu’avec Moffat pour les intrigues tordues et les twist en veux-tu, en voilà. Bon, concernant Moffat, il reste une marge de progression concernant les punchlines et Chibnall ne peut s’empêcher de placer l’un de ces couplets bien tirés à la ligne comme il les affectionne. Cette fois contre l’arbitraire policier, mais sans en faire vraiment trop.
Sans vouloir être irrévérencieux envers une Jodie Whittaker toujours excellente, et encore davantage que le retour inattendu du Captain Jack (bon, on savait que Borrowman était libéré de l’Arowverse), mon vrai coup de cœur de l’épisode aura été ce mystérieux docteur, immédiatement attachant et charismatique, que l’on a déjà envie de revoir. Je ne connaissais pas Jo Martin, elle se montre formidable, sur des registres très différents. A dire vrai, on avait pressenti le twist de sa révélation, du fait de convergences avec ce qu’avaient déjà connu le Docteur et le Maître, mais le récit gère parfaitement l’affaire.
On reste un peu plus dubitatif concernant le retour de Jack, relevant pour l’heure du fan service et surtout servant à adroitement placardisé ls trois Compagnons Car , au final, qu’aura accompli cette fois le Trio, hormis servir docilement de boîte à lettres ? L’épisode ne savait pas trop quoi faire d’eux et a profité du retour de Jack pour les mettre de côté, Encore une fois, je trouve que gérer trois Compagnons charge le récit d’une contrainte inutile. On peut aussi s’étonner de l’approche très chronologique de l’énigme représentée par le nouveau Docteur, alors que Temps est très élastique dans le Whoniverse, que le Docteur peut y connaître des rétro-souvenirs et que des univers parallèles y existent. A propos des Cybermen, je n’exclue d’ailleurs pas que ce Docteur soit celui de leur univers parallèle, découvert à l’époque de Rose et Ten. (***)
L’épisode apparaît très tonique et animé, porté par un impeccable travail de production. On ne s’ ennuie jamais durant cette histoire renouant plaisamment aussi bin avec RTD (pour les Judoons) qu’avec Moffat pour les intrigues tordues et les twist en veux-tu, en voilà. Bon, concernant Moffat, il reste une marge de progression concernant les punchlines et Chibnall ne peut s’empêcher de placer l’un de ces couplets bien tirés à la ligne comme il les affectionne. Cette fois contre l’arbitraire policier, mais sans en faire vraiment trop.
Sans vouloir être irrévérencieux envers une Jodie Whittaker toujours excellente, et encore davantage que le retour inattendu du Captain Jack (bon, on savait que Borrowman était libéré de l’Arowverse), mon vrai coup de cœur de l’épisode aura été ce mystérieux docteur, immédiatement attachant et charismatique, que l’on a déjà envie de revoir. Je ne connaissais pas Jo Martin, elle se montre formidable, sur des registres très différents. A dire vrai, on avait pressenti le twist de sa révélation, du fait de convergences avec ce qu’avaient déjà connu le Docteur et le Maître, mais le récit gère parfaitement l’affaire.
On reste un peu plus dubitatif concernant le retour de Jack, relevant pour l’heure du fan service et surtout servant à adroitement placardisé ls trois Compagnons Car , au final, qu’aura accompli cette fois le Trio, hormis servir docilement de boîte à lettres ? L’épisode ne savait pas trop quoi faire d’eux et a profité du retour de Jack pour les mettre de côté, Encore une fois, je trouve que gérer trois Compagnons charge le récit d’une contrainte inutile. On peut aussi s’étonner de l’approche très chronologique de l’énigme représentée par le nouveau Docteur, alors que Temps est très élastique dans le Whoniverse, que le Docteur peut y connaître des rétro-souvenirs et que des univers parallèles y existent. A propos des Cybermen, je n’exclue d’ailleurs pas que ce Docteur soit celui de leur univers parallèle, découvert à l’époque de Rose et Ten. (***)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Doctor Who"
J'avoue, je n'avais pas vu venir Fugitive of the Judoon tant l'épisode ressemble à un de l'ère Moffat. Rythme endiablé, déflagrations scénaristiques, twists retentissants, callback spectaculaire (Jaaaaaaack !), et annonce d'un fil rouge qui s'annonce déjà tordu et dingue. Effectivement, on pressent l'origine de Ruth, tant l'épisode ressemble à Utopia et Human Nature, mais qu'elle soit le Doc elle-même est un maître coup que je n'avais pas vu venir. Par son côté plus dark, elle rappelle le War Doctor voire le Valeyard, soient des incarnations très particulières. Son TARDIS rappelle d'ailleurs pas mal celui des premières incarnations du Doctor, il y a une cohérence. Thirteen (ou Fourteen, parce que là, on sait plus trop) n'est pas en reste. Beaucoup moins lumineuse, elle explore tout entier son côté plus sombre. J'ai adoré dans la scène finale sa réplique orageuse aux Compagnons, quand elle ploie sous le coup d'une vie désormais trop longue (demandez à Ashildr). Whittaker monte en puissance, et c'est jouissif.
D'une manière moins adroite que Moffat, Chibnall pose son fil rouge sans trop de subtilité (oui, vous avez bien lu, je viens de dire que Moffat est plus subtil que Chibnall, cette saison 12 est pleine de surprises). Et Jack est un peu trop ramené à sa sexualité débordante. Bon, entendons-nous bien, j'adore ce côté de Jack, mais j'aime qu'on ne le réduise pas qu'à cela.
L'épisode se repose un peu trop sur un procédé très J.J. Abrams : l'accumulation de préludes et de mystères avant les grosses révélations (généralement suivies du nombre double de mystères, mais c'est J.J). Etalé sur une saison, le procédé est très louable - jurisprudence Lost - mais ramassé sur un seul épisode, c'est très frustrant. Le déni perpétuel de Lee et Ruth est devenu vite épuisant, l'absence de scènes communes entre le Doc et Jack, même si ce n'est que partie remise, se ressent aussi, d'autant que ça réduit les Compagnons au rang de spectateurs. Il est vrai que le Trio n'est vraiment jamais arrivé à convaincre, Chibnall paye à chaque épisode sa décision en saison 11 de privilégier l'inclusivité de la distribution au détriment du relationnel.
Malgré tout, Fugitive of the Judoon est bien l'épisode Chibnall qui renoue le plus avec les grandes heures de la saga. Pour la 1re fois depuis l'arrivée de Thirteen, je me dis que l'âge d'or de Doctor Who n'est pas terminé, et que Chibnall a toutes les clés en main pour se montrer à la hauteur de ses prédécesseurs. Et on est impatient de retrouver la nouvelle Doc ! (****)
D'une manière moins adroite que Moffat, Chibnall pose son fil rouge sans trop de subtilité (oui, vous avez bien lu, je viens de dire que Moffat est plus subtil que Chibnall, cette saison 12 est pleine de surprises). Et Jack est un peu trop ramené à sa sexualité débordante. Bon, entendons-nous bien, j'adore ce côté de Jack, mais j'aime qu'on ne le réduise pas qu'à cela.
L'épisode se repose un peu trop sur un procédé très J.J. Abrams : l'accumulation de préludes et de mystères avant les grosses révélations (généralement suivies du nombre double de mystères, mais c'est J.J). Etalé sur une saison, le procédé est très louable - jurisprudence Lost - mais ramassé sur un seul épisode, c'est très frustrant. Le déni perpétuel de Lee et Ruth est devenu vite épuisant, l'absence de scènes communes entre le Doc et Jack, même si ce n'est que partie remise, se ressent aussi, d'autant que ça réduit les Compagnons au rang de spectateurs. Il est vrai que le Trio n'est vraiment jamais arrivé à convaincre, Chibnall paye à chaque épisode sa décision en saison 11 de privilégier l'inclusivité de la distribution au détriment du relationnel.
Malgré tout, Fugitive of the Judoon est bien l'épisode Chibnall qui renoue le plus avec les grandes heures de la saga. Pour la 1re fois depuis l'arrivée de Thirteen, je me dis que l'âge d'or de Doctor Who n'est pas terminé, et que Chibnall a toutes les clés en main pour se montrer à la hauteur de ses prédécesseurs. Et on est impatient de retrouver la nouvelle Doc ! (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Doctor Who"
Oui, c'est une vraie réussite (à confirmer) et je ne désespère pas d'une rencontre entre Jack et Thirteen pour le season finale !
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Doctor Who"
Praxeus fait songer par moments penser à Orphan 55, pour sa thématique écolo appuyée, le questionnement sur le devenir de la Terre, mais aussi par son trop grand nombre de personnages empêchant de réellement les développer dans le temps imparti. Encore que ceux du jour s'avèrent moins caricaturaux que ceux d'Orphan 55 ! On apprécie que le scénario s'efforce de donner quelque chose à faire aux différents Compagnons (Yaz en premier lieu), ici davantage sollicités que quand il se mettent à trois pour répéter le message de Captain Jack.
La première partie, mystérieuse et sautant de continent en continent reste la plus prenante, même si la reconstitution des lieux se montre inégale; La végétation du Pérou se montre à peu près aussi crédible que celle de l'épisode hindou tourné en Espagne. On ne croit pas un seul instant à Hong Kong, mais j'ai bien aimé la rue, elle m'a fait penser à celle de Shan Shen dans Turn Left. La plage, évidemment, est somptueuse.
J'ai trouvé qu'ensuite l'épisode avait du mal à trouver un second souffle, la nécessité d'expliquer une situation complexe et le nombre de personnages l'a rendu progressivement assez bavard. Les contraintes familiales (encore des cadavres disparaissant sans laisser de traces, aucune goutte de sang avec les Oiseaux, le sang est un tabou dans cette série) contribuent à ce manque d'intensité. La confrontation finale entre le Doc et la scientifique Alien manque de spectaculaire, mais c'est compensé par la qualité de l'interprétation
Au total Praxeus vaut le coup d’œil, mais si je pense que son histoire et ses personnages auraient davantage convenu à un roman Doctor Who qu'à un épisode télé. (***)
La première partie, mystérieuse et sautant de continent en continent reste la plus prenante, même si la reconstitution des lieux se montre inégale; La végétation du Pérou se montre à peu près aussi crédible que celle de l'épisode hindou tourné en Espagne. On ne croit pas un seul instant à Hong Kong, mais j'ai bien aimé la rue, elle m'a fait penser à celle de Shan Shen dans Turn Left. La plage, évidemment, est somptueuse.
J'ai trouvé qu'ensuite l'épisode avait du mal à trouver un second souffle, la nécessité d'expliquer une situation complexe et le nombre de personnages l'a rendu progressivement assez bavard. Les contraintes familiales (encore des cadavres disparaissant sans laisser de traces, aucune goutte de sang avec les Oiseaux, le sang est un tabou dans cette série) contribuent à ce manque d'intensité. La confrontation finale entre le Doc et la scientifique Alien manque de spectaculaire, mais c'est compensé par la qualité de l'interprétation
Au total Praxeus vaut le coup d’œil, mais si je pense que son histoire et ses personnages auraient davantage convenu à un roman Doctor Who qu'à un épisode télé. (***)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Doctor Who"
Trop écrit pour son bien et pas mal alourdi par une thématique écolo lourdement assénée, Praxeus fait parfois penser à ces shows SF "à message" des années 50 et 60. La complexité du scénario, les longues discussions scientifiques alla Jules Verne, le (enfin la) leader bondissant d'un lieu à l'autre... bon, tout cela est assez daté, mais le dépaysement est garanti, tandis que les multiples rebondissements, certes minorés par les dialogues explicatifs, assurent le spectacle. Praxeus demeure d'ailleurs comme un des rares épisodes de Thirteen où le trio de compagnons me semblait justifié. Chacun a son heure, son acte à faire, sans être phagocyté par la Doc'. Thirteen renoue avec son côté gardienne morale, ce n'est pas ce que je préfère du perso, mais Whittaker est une fois de plus irréprochable.
La dinguerie du plan des aliens du jour était frappée comme il fallait. Avec plus d'extrême et plus de drôlerie, cela aurait donné un bon épisode de Rick & Morty ! Bon, trop de personnages, c'est difficile de s'attacher au charmant couple gay du jour, d'autant que le final fait un peu trop penser à celui d'Armageddon. On sent que Chibnall tente d'équilibrer davantage les côtés aventureux et "à message", il y réussit mieux en cette saison qu'en la précédente, mais à part quelques coups d'éclat comme Fugitive of the Judoon, le résultat demeure moyen. J'ai l'impression que les épisodes moyens de cette saison sont notés plus sévèrement que ceux des ères Davies et Moffat, qui comptent pourtant une poignée de ratés à leur actif. Le côté pensum doit épuiser l'audience, mais il y a quand même une part de mauvaise foi, surtout avec le retour désastreux d'Orphan 55 totalement immérité. (***)
La dinguerie du plan des aliens du jour était frappée comme il fallait. Avec plus d'extrême et plus de drôlerie, cela aurait donné un bon épisode de Rick & Morty ! Bon, trop de personnages, c'est difficile de s'attacher au charmant couple gay du jour, d'autant que le final fait un peu trop penser à celui d'Armageddon. On sent que Chibnall tente d'équilibrer davantage les côtés aventureux et "à message", il y réussit mieux en cette saison qu'en la précédente, mais à part quelques coups d'éclat comme Fugitive of the Judoon, le résultat demeure moyen. J'ai l'impression que les épisodes moyens de cette saison sont notés plus sévèrement que ceux des ères Davies et Moffat, qui comptent pourtant une poignée de ratés à leur actif. Le côté pensum doit épuiser l'audience, mais il y a quand même une part de mauvaise foi, surtout avec le retour désastreux d'Orphan 55 totalement immérité. (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Doctor Who"
Superbe ouble couverture pour le dernier Doctor Who Magazine
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Doctor Who"
On saura gré à Can You Hear Me? d’avoir renoncé au couplet moralisateur habituel et de s’efforcer de trouver une nouvelle fois quelque chose à raconter à propos des Compagnons. Malheureusement, tout comme lors de l’opus il choisit l’option de facilité consistant à segmenter l’action, au lieu d‘instaurer une vraie dynamique de groupe comme dans Spyfall. Le passage accéléré d’un Compagnon à l’autre conviendra sans doute à l’actuelle culture du Zapping, mais elle empêche de développer aussi bien les personnages que leurs rencontres (vraiment de simples silhouettes), tout en ne permettant pas de tirer pleinement parti de la dimension onirique du scénario, réduite à des sketchs dépourvus de la dimension si ludique de ne pas savoir s’il s’agit ou non d’un rêve. Dynamique de groupe et parti-pris pleinement onirique, c’est ce que nous proposait jadis Amy’s Choice. Ici le récit prend une direction rigoureusement contraire, à son détriment.
Alors qu’il va bientôt achever sa seconde saison, il reste décevant qu’aussi peu d’interactions se soient créées au sein du trio. Évidemment le Docteur se voit du coup mise en avant, mais de manière peu convaincante. Sa participation au Zapping se borne à un énième retour du Timeless Child et elle se joue avec une facilité aussi expéditive que contre-productive de ses adversaires. Que le New Doctor Who use et abuse des facultés du Tournevis sonique remonte bien avant Chibnall, mais là on atteint comme un record. Il reste déconcertant de voir l’épisode consacrer autant de temps et d’énergie (jusqu’à insérer une animation) à dépeindre l’Opposition comme des entités quasi divines pour ensuite la montrer vaincue littéralement en deux minutes, après une pirouette digne des séries des années 60. C’est totalement contradictoire et je ne pense pas qu’il s’agisse seulement d’un manque de temps. A mon avis, cet aspect n’intéresse pas réellement les auteurs, tant il est patent que l’ambition de l’épisode reste avant tout visuelle.
Les différentes transitions entre rêve et réalité sont souvent magnifiques, de même que les décors, les costumes et les effets spéciaux. Le jeu de lumières permet de tirer pleinement parti du décor de l’actuel TARDIS, clairement conçu à cette fin. Mais, du moins à nos yeux, cette volonté esthétique sert de sparadrap aux faiblesses du scénario et peut même devenir gratuite. Ainsi le passage à Alep, 1380 (les Mongols arrivent bientôt, have fun) sert avant tout à insérer la très belle cinématique montrant la Citadelle, à satiété pour rentabiliser l’investissement. A tout prendre on aurait préféré que la personnification de l’hospitalière médiévale soit un minimum travaillée. Ici elle réagit comme une Anglaise contemporaine l’aurait fait, or quand on intègre un personnage venu d’une époque donnée, cela doit aller de pair avec sa culture et sa vision du monde, sinon cela reste superficiel et décevant. Doctor Who a su faire par le passé, mais pas ici. Au total un épisode visuellement superbe, mais qui n’est que cela. (**)
Alors qu’il va bientôt achever sa seconde saison, il reste décevant qu’aussi peu d’interactions se soient créées au sein du trio. Évidemment le Docteur se voit du coup mise en avant, mais de manière peu convaincante. Sa participation au Zapping se borne à un énième retour du Timeless Child et elle se joue avec une facilité aussi expéditive que contre-productive de ses adversaires. Que le New Doctor Who use et abuse des facultés du Tournevis sonique remonte bien avant Chibnall, mais là on atteint comme un record. Il reste déconcertant de voir l’épisode consacrer autant de temps et d’énergie (jusqu’à insérer une animation) à dépeindre l’Opposition comme des entités quasi divines pour ensuite la montrer vaincue littéralement en deux minutes, après une pirouette digne des séries des années 60. C’est totalement contradictoire et je ne pense pas qu’il s’agisse seulement d’un manque de temps. A mon avis, cet aspect n’intéresse pas réellement les auteurs, tant il est patent que l’ambition de l’épisode reste avant tout visuelle.
Les différentes transitions entre rêve et réalité sont souvent magnifiques, de même que les décors, les costumes et les effets spéciaux. Le jeu de lumières permet de tirer pleinement parti du décor de l’actuel TARDIS, clairement conçu à cette fin. Mais, du moins à nos yeux, cette volonté esthétique sert de sparadrap aux faiblesses du scénario et peut même devenir gratuite. Ainsi le passage à Alep, 1380 (les Mongols arrivent bientôt, have fun) sert avant tout à insérer la très belle cinématique montrant la Citadelle, à satiété pour rentabiliser l’investissement. A tout prendre on aurait préféré que la personnification de l’hospitalière médiévale soit un minimum travaillée. Ici elle réagit comme une Anglaise contemporaine l’aurait fait, or quand on intègre un personnage venu d’une époque donnée, cela doit aller de pair avec sa culture et sa vision du monde, sinon cela reste superficiel et décevant. Doctor Who a su faire par le passé, mais pas ici. Au total un épisode visuellement superbe, mais qui n’est que cela. (**)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Doctor Who"
Can You Hear Me? partait avec 2 bons atouts, une intrigue ancrée sur les peurs de l'humanité, et un tireur de ficelles diablement gouleyant (denrée rare chez Chibnall). Malheureusement l'épisode échoue totalement à en tirer parti.
L'exploitation des cauchemars se montre dépourvue d'imagination et d'effroi, c'est d'ailleurs un fléau de ces récentes saisons que de refuser au spectateur d'avoir peur, même avec une grande économie de moyens (un rewatch de Listen s'impose), ce qui sanctionne immédiatement un script faisant appel aux peurs et aux cauchemars, c'est un pur contresens. La division en 4 fronts induit non seulement une segmentation, mais aussi un ralentissement conséquent d'une seule et même histoire. Elle est surtout là pour tenir sur 50 minutes une histoire qui aurait très bien fonctionné en 25, comme un épisode de la série classique. Réduire le nombre d'épisodes pour augmenter leur durée n'a pas été le meilleur calcul de Chibnall, ici bien plus actif à l'écriture que l'habitude des showrunners (crédité sur 8 épisodes des 11 de la saison en incluant le spécial), mais connaissant sa relative faiblesse pour les récits d'aventure qui font le sel de Dr. Who, cette plus grande activité ne tourne pas en faveur de la saison. Bref, je digresse, mais une fois qu'on saisit rapidement de quoi il s'agit, l'épisode se met en mode automatique avec découverte du méchant, 1re défaite apparente, contre-attaque du Doc et épilogue longuet. Ce dont on ne se formaliserait pas si Charlene James et Chibnall ne plombaient pas l'opposition.
J'ai vraiment bien aimé le duo d'Immortels gâtés et suffisants, c'est grâce à eux que l'épisode doit ses meilleurs moments. Mais leur défaite rapide et l'inertie des Compagnons annule sévèrement l'effet. Dommage, mais on relèvera une coda qui tente de secouer le statu quo, avec une Docteur admettant franco que le soutien moral et psychologique n'est complètement pas son forte (pauvre Graham). J'aime ces moments qui rappellent que la Doc', en dépit de son apparence et de son amour de l'humanité, ne la comprendra jamais vraiment tout à fait, que demeurera toujours une barrière entre les terriens et la Galiffreyienne. Surtout, les déclarations de Ryan laissent présupposer un départ proche. Se pourrait-il que la saison 13 voit le départ de Ryan voire du trio ? A suivre, mais au vu de l'échec relatif de cette configuration de persos, je me dis que ce ne serait pas une mauvaise idée. (**)
L'exploitation des cauchemars se montre dépourvue d'imagination et d'effroi, c'est d'ailleurs un fléau de ces récentes saisons que de refuser au spectateur d'avoir peur, même avec une grande économie de moyens (un rewatch de Listen s'impose), ce qui sanctionne immédiatement un script faisant appel aux peurs et aux cauchemars, c'est un pur contresens. La division en 4 fronts induit non seulement une segmentation, mais aussi un ralentissement conséquent d'une seule et même histoire. Elle est surtout là pour tenir sur 50 minutes une histoire qui aurait très bien fonctionné en 25, comme un épisode de la série classique. Réduire le nombre d'épisodes pour augmenter leur durée n'a pas été le meilleur calcul de Chibnall, ici bien plus actif à l'écriture que l'habitude des showrunners (crédité sur 8 épisodes des 11 de la saison en incluant le spécial), mais connaissant sa relative faiblesse pour les récits d'aventure qui font le sel de Dr. Who, cette plus grande activité ne tourne pas en faveur de la saison. Bref, je digresse, mais une fois qu'on saisit rapidement de quoi il s'agit, l'épisode se met en mode automatique avec découverte du méchant, 1re défaite apparente, contre-attaque du Doc et épilogue longuet. Ce dont on ne se formaliserait pas si Charlene James et Chibnall ne plombaient pas l'opposition.
J'ai vraiment bien aimé le duo d'Immortels gâtés et suffisants, c'est grâce à eux que l'épisode doit ses meilleurs moments. Mais leur défaite rapide et l'inertie des Compagnons annule sévèrement l'effet. Dommage, mais on relèvera une coda qui tente de secouer le statu quo, avec une Docteur admettant franco que le soutien moral et psychologique n'est complètement pas son forte (pauvre Graham). J'aime ces moments qui rappellent que la Doc', en dépit de son apparence et de son amour de l'humanité, ne la comprendra jamais vraiment tout à fait, que demeurera toujours une barrière entre les terriens et la Galiffreyienne. Surtout, les déclarations de Ryan laissent présupposer un départ proche. Se pourrait-il que la saison 13 voit le départ de Ryan voire du trio ? A suivre, mais au vu de l'échec relatif de cette configuration de persos, je me dis que ce ne serait pas une mauvaise idée. (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Doctor Who"
La saison 12 sera bien diffusée par France télévision, même si seulement en replay internet. C'est toujours mieux que rien !
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18687795.html
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18687795.html
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Doctor Who"
J’ai eu plusieurs soucis avec The Haunting of Villa Diodati. J’ai ainsi été gêné en entendant Thirteen justifier de sauver Shelley parce qu’il est un grand écrivain. Comme si toutes les vies ne devraient pas être pareillement sacrées pour le Docteur (d’ailleurs caractéristiquement l’épisode ne s’en prend qu’aux domestiques). Dans l’excellente série qu’est El Ministerio del Tiempo, la Patrouille du Temps est au contraire ébranlée par le fait de devoir sauver le seul Lope de Vega du désastre de l’Invincible Armada, en abandonnant ses compagnons à la noyade. L’épisode joue aussi sur la sidération qu’est censé provoquer un Cybernaute ayant partiellement conservé son humanité. Alors que ceci est déjà survenu par le passé et que Pink, et surtout Bill, m’ont semblé plus émotionnellement forts que ce qui est proposé ici( bon, cela reste meilleur que la Cyberwoman de Torchwood). L’enjeu de faire renaître un empire cyberman m’a semblé un peu en bois, car on sait bien que, quelque soit le choix du Docteur et quoiqu’il advienne dans le final de saison, on retrouvera les Cybermen dans les années à venir, idem pour les Daleks. La série est ainsi faite.
Mais, malgré ces réserves, j’ai globalement bien aimé The Haunting of Villa Diodati. Il n’y a pas eu cette fois d’abus du Tournevis sonique, cela fait du bien après l’épisode précédent. La mise en scène, et son aussi savante qu’élégante photographie, confirme que l’ère Chibnall est visuellement la plus élaborée du New Who. De ce point de vue je me suis régalé et cela apportait une authentique ambiance à un récit maîtrisant de plus à merveille la technique du Jump Scare. Il y a peut-être eu un léger abus des bugs spatio-temporels, qui ont le bon goût de ne pas couter cher en effets spéciaux, mais rien de grave. L’interprétation m’a paru excellente (parfait Lord Byron), de même que décors et costumes. J’ai aimé que le récit se centre en définitive bien davantage sur Shelley que sur son épouse, me le faisant ainsi découvrir alors que je connaissais bien davantage l’autrice de Frankenstein. D’ailleurs je ne vois pas ce que l’épisode aurait pu apporter de plus à l’excellent film de 2018. J’ai bien aimé que Chibnall choisisse le protagoniste qui apporterait le plus au public, plutôt que de se laisser aller à la facilité du PC qui aurait conduit à privilégier Mary Shelley. Good move. De manière générale, le récit sait maintenir une belle intensité dramatique doublée de suspense jusqu’à son terme, il pâtit finalement surtout d’être connecté au fil rouge de la saison. Avec tout ce qui reste en suspens, et y consacrant pas moins de 3 épisodes sur 10, Chibnall va décidément beaucoup jouer sur cette conclusion de saison. (***)
Mais, malgré ces réserves, j’ai globalement bien aimé The Haunting of Villa Diodati. Il n’y a pas eu cette fois d’abus du Tournevis sonique, cela fait du bien après l’épisode précédent. La mise en scène, et son aussi savante qu’élégante photographie, confirme que l’ère Chibnall est visuellement la plus élaborée du New Who. De ce point de vue je me suis régalé et cela apportait une authentique ambiance à un récit maîtrisant de plus à merveille la technique du Jump Scare. Il y a peut-être eu un léger abus des bugs spatio-temporels, qui ont le bon goût de ne pas couter cher en effets spéciaux, mais rien de grave. L’interprétation m’a paru excellente (parfait Lord Byron), de même que décors et costumes. J’ai aimé que le récit se centre en définitive bien davantage sur Shelley que sur son épouse, me le faisant ainsi découvrir alors que je connaissais bien davantage l’autrice de Frankenstein. D’ailleurs je ne vois pas ce que l’épisode aurait pu apporter de plus à l’excellent film de 2018. J’ai bien aimé que Chibnall choisisse le protagoniste qui apporterait le plus au public, plutôt que de se laisser aller à la facilité du PC qui aurait conduit à privilégier Mary Shelley. Good move. De manière générale, le récit sait maintenir une belle intensité dramatique doublée de suspense jusqu’à son terme, il pâtit finalement surtout d’être connecté au fil rouge de la saison. Avec tout ce qui reste en suspens, et y consacrant pas moins de 3 épisodes sur 10, Chibnall va décidément beaucoup jouer sur cette conclusion de saison. (***)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Doctor Who"
Est-ce que le scénariste de cet épisode a pensé à John William Polidori qui était à l'époque le secrétaire (ou le médecin, je ne sais plus trop bien) personnel de Lord Byron ? Il est quand même le créateur du vampire littéraire, rendons-lui ça !
Petit détail people en passant : au moment de la villa Diodati (en mai-juin 1816), Mary Wollstonecraft Godwin et Percy Shelley ne sont pas encore mariés. Ils convoleront en justes noces le 30 décembre de la même année.
Petit détail people en passant : au moment de la villa Diodati (en mai-juin 1816), Mary Wollstonecraft Godwin et Percy Shelley ne sont pas encore mariés. Ils convoleront en justes noces le 30 décembre de la même année.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Doctor Who"
Polidori est bien présent, mais je n'ai pas capté d'allusion aux Vampires. Maintenant j'ai visionné l'épisode en VONST, donc c'est possible qu'une ligne de dialogue m'ait échappé. En tout cas, dans l'intrigue de l'épisode, il est question de fantômes et d'êtres mi-humains-mi mécaniques, pas de vampires. Et les Shelley sont considérés comme mariés !
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
The Haunting of Villa Diodati est avant tout une démonstration de virtuosité signée Emma Sullivan. Entre Jump scares filmés sans esbroufe (le bébé squelette était très réussi), angles de caméra savamment calculés, exploitation aboutie du décor de la maison infinie, Sullivan nous livre un pur récit d'horreur supérieur à 90% de la production actuelle. Elle peut aussi compter sur l'envoûtante photo d'Ed Moore, dont les éclairages et couleurs variés distillent d'entrée une vibe old school très Hammer joliment reproduite.
Pendant les 25 premières minutes, Maxine Alderton tient une tension frénétique efficace, relayée par les différentes manifestations surnaturelles, mais aussi l'étrangeté de cette villa devenue piège temporel pour ses habitants. Tout sentiment de plomb est balayé grâce à la vivacité des personnages, en premier lieu un Lord Byron flamboyant. Malheureusement, l'apparition du Cyberman normalise le récit. Certes, l'arc du Cyberium ne manque pas d'intérêt, d'autant que l'épisode est un des très rares à présenter un échec du Docteur, mais cela réduit la seconde partie de l'épisode à un jeu de cache-cache assez barbant. L'absence de vrai duel final manque également, tandis que le surplus de personnages en fait passer pas mal par pertes et profits (Polidori...). Mais Thirteen continue d'assurer en leader, tout en soulignant davantage la barrière qui la sépare des humains, une finesse que l'on aime retrouver avec Jodie Whitaker. Intéressant de voir ce que donnera l'affrontement final des cybermen. (***)
Pendant les 25 premières minutes, Maxine Alderton tient une tension frénétique efficace, relayée par les différentes manifestations surnaturelles, mais aussi l'étrangeté de cette villa devenue piège temporel pour ses habitants. Tout sentiment de plomb est balayé grâce à la vivacité des personnages, en premier lieu un Lord Byron flamboyant. Malheureusement, l'apparition du Cyberman normalise le récit. Certes, l'arc du Cyberium ne manque pas d'intérêt, d'autant que l'épisode est un des très rares à présenter un échec du Docteur, mais cela réduit la seconde partie de l'épisode à un jeu de cache-cache assez barbant. L'absence de vrai duel final manque également, tandis que le surplus de personnages en fait passer pas mal par pertes et profits (Polidori...). Mais Thirteen continue d'assurer en leader, tout en soulignant davantage la barrière qui la sépare des humains, une finesse que l'on aime retrouver avec Jodie Whitaker. Intéressant de voir ce que donnera l'affrontement final des cybermen. (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Doctor Who"
A tiens , en matière de buzz Chibnall s'améliore aussi. Ce n'est pas encore du Moffat, mais c'est en chemin.
https://www.radiotimes.com/news/tv/2020-02-20/doctor-who-amy-pond-tegan-ace-return/
https://www.radiotimes.com/news/tv/2020-02-20/doctor-who-amy-pond-tegan-ace-return/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
Si Thirteen peut réussir où Eleven a échoué, elle va remonter illico franco dans mon estime !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Doctor Who"
Terrible suspense : Rory draguera-t-il autant Thirteen qu'Amy a dragué Eleven au début de leur relation ? (la réponse est : "non")
Pitié pour ma carte bleue, pitiééééééé
https://www.geeksaresexy.net/2020/02/19/build-a-bear-gets-a-new-doctor-who-line/
Pitié pour ma carte bleue, pitiééééééé
https://www.geeksaresexy.net/2020/02/19/build-a-bear-gets-a-new-doctor-who-line/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
Nos amies les Mary Sue sont fort marries à propos de Mary et de son mari.
https://www.themarysue.com/mary-shelley-deserved-better-on-doctor-who/
https://www.themarysue.com/mary-shelley-deserved-better-on-doctor-who/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
Ascension of the Cybermen tient les promesses de The Haunting of Villa Diodati, au sens où le Docteur s'y attache effectivement à attraper les conséquences de sa décision d'in fine autoriser la constitution d 'un nouvel empire cyberman. Les Cybermen parviennent à se montrer encore plus brutaux qu'à l’ordinaire, ce qui permet d'habilement dramatiser le choix de Thirteen. Cela nous vaut également un récit particulièrement riche en action, notamment lors de la défense du village ou de la révélation des Dormeurs. On ne s'ennuie pas, d 'autant que le Lone Cyberman a autrement plus de gueule en boss de (presque) fin de saison, que le pathétique individu de la saison dernière, aisément terrassé par deux Compagnons. On change de braquet et c'est tant mieux. Peut-être les conséquences du conflit sur l'Humanité sont-elles trop graves, car du coup elles semblent l'instituer en point fixe de l'Histoire, ce qui diminuerait la responsabilité morale du Docteur.
Il n'en reste pas moins vrai que l'on aurait apprécié davantage de densité pour un scénario se résumant essentiellement à un simple déplacement d'une équipe scindée en deux, certes mouvementé, où les succès semblent dus davantage à la chance qu'aux talents de Thirteen et de ses Compagnons Les Cybermen, y compris Ashad, semblent également agir au hasard, sans réelle stratégie (découverte fortuite de l'armée dormante, tuer en masse les humains au lieu de tenter de les upgrader en Cybermen, impact finalement assez flou du Cyberium). Avec succès, le scénario privilégie l'impact visuel, un grand point fort de cette saison, mais on demeure avec l'impression d'assister au prologue du final, au lieu de sa première partie. Incidemment cela remise l'épisode Shelley au rang de prologue du prologue. Les personnages sont une nouvelle fois trop nombreux pour être correctement développés, pour le coup une faiblesse récurrente de la saison.
On reste optimiste pour le final, grâce aux surprises finales (bon, pas vraiment une surprise pour le Maître, mais cela fait toujours plaisir) et à la présence de l'agréable élément mystère que constitue Brendan. (***)
Il n'en reste pas moins vrai que l'on aurait apprécié davantage de densité pour un scénario se résumant essentiellement à un simple déplacement d'une équipe scindée en deux, certes mouvementé, où les succès semblent dus davantage à la chance qu'aux talents de Thirteen et de ses Compagnons Les Cybermen, y compris Ashad, semblent également agir au hasard, sans réelle stratégie (découverte fortuite de l'armée dormante, tuer en masse les humains au lieu de tenter de les upgrader en Cybermen, impact finalement assez flou du Cyberium). Avec succès, le scénario privilégie l'impact visuel, un grand point fort de cette saison, mais on demeure avec l'impression d'assister au prologue du final, au lieu de sa première partie. Incidemment cela remise l'épisode Shelley au rang de prologue du prologue. Les personnages sont une nouvelle fois trop nombreux pour être correctement développés, pour le coup une faiblesse récurrente de la saison.
On reste optimiste pour le final, grâce aux surprises finales (bon, pas vraiment une surprise pour le Maître, mais cela fait toujours plaisir) et à la présence de l'agréable élément mystère que constitue Brendan. (***)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
Ca y va de partout pour toutes les théories possibles (et les autres) sur le final. Perso je prends le pari qu'avant la fin le Maître choisira le Docteur plutôt que les Cybermen et que cela fera pencher la balance.
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
C'est tout de même paradoxal d'avoir de meilleures scènes de groupe dans les promos que dans la série.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
Quelques regrets avec The Timeless Children, j'ai trouvé que le volet des compagnons était vraiment trop rushé et lesté de facilités scénaristiques pour ne pas sombrer par moments dans le ridicule. J'ai trouvé aussi dommage que Chibnall finisse par s'adonner au fan service facile consistant à faire apparaître la sempiternelle succession des Docteurs, tel un Steven Moffat. Dommage, il avait su s'affranchir de cela jusqu'ici.
Mais le bouleversant et surprenant face à face entre le Maître et le Docteur (et leurs merveilleux interprètes) suffit aisément à illuminer un épisode devenant ipso facto l'un des plus mémorables du New Who. Peut-être aurait-il fallu écarter les pérégrinations des Compagnons (en définitive totalement inutiles), pour centrer tout le récit sur cet évènement majeur. Les Time Lord --Cybermen ont un look d'enfer, mais leur pourvoir de régénération a ses limites; (Cf. la déclaration finale du Maître de Simm à Missy). Mais le côté absurde et mégalo des plans du Maître me plait toujours autant.
Je suis assez réservé sur la nouvelle mythologie du Docteur, déjà l'un personnages de série télévisée les plus divinisés. Je ne perçois pas ce qu'en rajouter là dessus va vraiment apporter, mais je laisse le bénéfice du doute à Chibnall, on verra bien. Peut-être une série dérivée au tour de cette "Division", tout comme Star Trek se centre sur la finalement similaire Section 31 ? A suivre. (****)
Mais le bouleversant et surprenant face à face entre le Maître et le Docteur (et leurs merveilleux interprètes) suffit aisément à illuminer un épisode devenant ipso facto l'un des plus mémorables du New Who. Peut-être aurait-il fallu écarter les pérégrinations des Compagnons (en définitive totalement inutiles), pour centrer tout le récit sur cet évènement majeur. Les Time Lord --Cybermen ont un look d'enfer, mais leur pourvoir de régénération a ses limites; (Cf. la déclaration finale du Maître de Simm à Missy). Mais le côté absurde et mégalo des plans du Maître me plait toujours autant.
Je suis assez réservé sur la nouvelle mythologie du Docteur, déjà l'un personnages de série télévisée les plus divinisés. Je ne perçois pas ce qu'en rajouter là dessus va vraiment apporter, mais je laisse le bénéfice du doute à Chibnall, on verra bien. Peut-être une série dérivée au tour de cette "Division", tout comme Star Trek se centre sur la finalement similaire Section 31 ? A suivre. (****)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
rétrospective
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
Un débat qui me surprend quelque peu
http://braindamaged.fr/09/03/2020/doctor-who-saison-12-la-bbc-repond-aux-critiques-negatives-et-defend-le-showrunner/
http://braindamaged.fr/09/03/2020/doctor-who-saison-12-la-bbc-repond-aux-critiques-negatives-et-defend-le-showrunner/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
Les fans ont-ils vu au moins les aventures de First ? Si on regarde DW, n'est-ce pas pour cet alien parfois tellement humain malgré son mystère qui le séparera toujours un peu de l'humanité ? Le Doc' est vraiment devenu le Doc' que nous aimons que lorsqu'il a vraiment été en contact avec l'humanité, avec Ian & Barbara. Que First soit la 1re incarnation ou sa 13e, est-ce si important ? Le Doc' tel que nous l'aimons est né(e) avec les aventures de First, et je suis sûr que Chibnall le sait. Son invocation personnelle de la mythologie la complexifie mais ne l'annule pas. Et puis, The Brain of Morbius avait déjà proposé cette possibilité. J'attends que Chibnall réinvoque le Valeyard, histoire de bien troller les fans.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Doctor Who"
Indeed ! Et puis, en plus des Terriens, le Docteur a également toujours été différent des Time Lords de Gallifrey eux-mêmes. Un être en rupture de ban social et moral, même sans devenir un renégat comme le Maître. La nouvelle mytho (qui de toutes manières demeure évolutive, comme la série elle-même) présente le mérite d'expliquer cette singularité persistante du Docteur, sans pour autant le dépouiller de son mystère. C'est plutôt bien vu, je trouve. Et puis toutes les évolutions majeures autour du lore du Docteur ont suscité de vives émotions par le passé, y compris celles qui paraissent établies depuis toujours aujourd'hui.
Estuaire44- Empereur
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