Série "Lost"

Vu !

Richard impitoyable aussi à ses heures, quoique plus pondéré que les différents chefs des Autres. Grande soirée Richard effectivement, Carbonell a bien du talent. Jack et Hugo le rencontrent après deux min dans la jungle classique, et le personnage aligne ensuite plusieurs scènes magnifiques. Celle de la bouteille (et son bouchon) restera sans doute dans le best of de LOST, conjointement avec celle où l’on découvrait Jacob discutant avec son vieux pote en regardant s’approcher le galion de Richard.

Premier épisode un peu faiblard. Voire le prof Linus mener une magouille à la Ben était bien trouvé, mais franchement, ‘le jeu on s’en moque un peu. L’aspect île est en partie vidé de sa substance car l’on sait bien que ben ne va pas mourir, la série ne va bien entendu pas se priver d’une ultime confrontation avec Charles, qui arrive d’ailleurs. Ceci dit joli duo entre Zuleikha et Michael Emerson (on ne se lasse pas de retrouver des attitudes de Yves chez Ilana). L’Adversaire rivalise décidément aussi avec Jacob concernant les apparitions stimulantes, d’autant que la série exploite bien son aptitude à se déplacer rapidement. Et mine de rien… premier petit revers ! Mais alors Ben Linus connaissant la rédemption, non et non, on a pas envie de voir ça, on veut qu’il reste la pourriture jouissive qu’il a été depuis le début, final déjà un peu gnan gnan ici.

Le deuxième épisode relève considérablement le niveau. La partie Univers bis, tonique et pleine de rebondissements, se suit avec un vif intérêt. On se dit que le duo Miles (medium ou pas ?) et Sawyer constituerait une excellente base pour une série policière, ils sont totalement crédibles. Et puis, même si son personnage se montre parfois irritant, Josh Holloway a un abattage du tonnerre. Et puis gros coup de coeur en revoyant la crinière rousse de Charlotte (et triste pensée pour Faraday, sans doute en train de résoudre des équations quantiques, tout seul en Angleterre, bouh…). Pour les amateurs de Stephen King, avec le rassemblement des différents camps, l’Île prend des allures de seconde partie du Fléau, avec l’Adversaire présentant notamment des similitudes assez rigolotes avec Flagg, en plus madré (Flagg d’ailleurs surnommé l’Homme en Noir dans la Tour Sombre) . C’est vraiment amusant, d’autant qu’il est secondé par des acolytes dégénérés du même acabit, Psycho Claire et Zombie Sayid. On apprécie l’embrouille compliquée que semble tisser l’inépuisable Sawyer, tout à son affaire. on voit bien le subtext « à cause de moi Juliette n’a pas pris le sous-marin, mais Kate montera dans celui-là). So romantic. Deux petites déceptions, Zoé, le bras droit de Charles ne dégage rien (le Johnn Lennon du japonais était plus fun) et l’on est déçu de voir Charles se faire manipuler aussi aisément (à moins que). Il va falloir qu’il s’améliore pour rester dans la partie !

La soirée Ricardo s’achève en apothéose avec le troisième épisode. LOST ne va sans doute pas répondre à toutes les questions, mais quand elle décide de le faire en profondeur pour une qui en vaut vraiment la peine, l’histoire de Richard, on obtient du grandiose. Après une reconstitution historique âpre et convaincante (merci pour l’Espagne…), on a doit à une saisissante récréation en miniature de l’ensemble de la série. Le galion s’écrasant sur l’île attiré par Jacob, tout comme l’avion de l’Oceanic bien plus tard, l’Adversaire tentant de manipuler les survivants pour tuer Jacob, notamment avec son pouvoir de revêtir l’apparence des morts (ici la femme de Richard). Ce vaste clin d’oeil se voit complété par la reprise du thème de l’Enfer qu’il tente d’insuffler à richard, soit l’une des théories les plus populaires dans les premiers temps d’une série encore totalement imprégnée de mysticisme. Jacob/libre arbitre (enfin…) et l’Adversaire/tentation jouent d’ailleurs plus que jamais à leur duel Dieu//Satan, l’ensemble étant vraiment mené de main de maître (cela donne vraiment envie de découvrir le fabuleux Mark Pellegrino en Satan dans Supernatural, il aura vraiment tout fait, même les X-Files). Le final entre époux est réellement bouleversant (on va dire que c’est bien sa femme et non Jacob fait le malin) Richard, dont l’importance n’a cessé de croître devient le nouvel inspirateur du groupe. A suivre ! Nouvel échec pour l’Adversaire, qui ne parvient pas à exploiter la crise de doute de Richard pour faire basculer celui-ci dans son camp, pas assez rapide sur le coup ci !. Hum, après avoir aligné les succès, Flagg avait tout vus’effilocher sans y pouvoir rien…


Et sinon, des guests, des guests, des guests… C’est festival pour la dernière saison (Ben fils du Broots du Caméléon c’est énorme)

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Le premier épisode manque de consistance, on a un peu l’impression qu’il est là pour délayer la sauce. Certes retrouver le Coréen évoque de bons souvenirs, comme d’ailleurs ce passage en revue des lieux « historiques » depuis le début de la saison. Pour le reste, on n’a pas grand chose à se mettre sous la dent. Remettre involontairement l’argent à son assassin est l’un des poncifs du polar, et le fait que l’on connaisse déjà l’intervention de Sayid supprime le peu de suspens d’une situation passablement cliché (amusant guesting du Wis hmaster, toutefois). Ce n’est pas encore cette fois que l’univers bis va nous passionner.

Dans le principal ce n’est pas Byzance non plus avec jack réalisant pour la énième fois son numéro de leader compassionnel et Ben toujours aussi inactif. On aime bien nos deux amis du Pays du Matin Calme mais les vicissitudes de leur séparation commencent à lasser. On retrouve un sentiment proche de la dernière période de la saison 4, où les si longtemps passionnantes multiples allées et venues entre les différents endroits (campement, village, cargo, Orchidée) commençaient à nous saturer en virant à l’artificiel. Heureusement la confrontation entre Charles (toujours dans le coup en fait) et l’Adversaire commence à bien donner. L’apparition finale de Demond amuse, en montrant qu’il ne faisait décidément pas bon d’être un gendre dans cet épisode. Quel coup tordu prépare Charles ? Un épisode se suivant sans déplaisir mais ne captivant que sporadiquement.

Le même Desmond nous vaut par contre un second épisode lui réellement exceptionnel C’est un principe de base des univers parallèles en Science-Fiction : ils sont toujours plus passionnants en interaction l’un avec l’autre qu’hermétiques (l’Agent Monica Reyes pourra confirmer). Au moment où l’on commençait un peu à désespérer les deux réalités commencent enfin à sinon converger de moins voir devenir poreuse leur séparation. L’évènement parait génial en soi mais aussi supérieurement mené, grâce à d’excellentes idées : avoir choisi Desmond pour cela, lui qui, conjointement à Locke est le second joker de la vaste partie de cartes entamée depuis le commencement de la série, Faraday et sa maman dans leur meilleur rôle, celui de passeurs entre les Mondes, le fait qu’enfin quelqu’un se rende compte que ce n’est pas normal que des passagers d’un même vol ne cessent de se croiser comme ça (bien entendu, c’est Jack qui percute), la radieuse réapparition de la si attachante Penny ou encore si l’idée si romantique que le véritable amour (y compris avec Charlotte et Faraday) passe outre tous le obstacles, y compris la physique quantique et les interstices existant entre les univers.

Tout fonctionne, tout sonne juste, y compris des moments forts bien mis en scène comme les passages de Desmond (les amateurs de Philémon apprécieront) ou sa rencontre avec Meriadoc le Hobbit au bar. De nouveau un guest très marrant, cette fois le copain de celui qui recevait les journaux le lendemain. Après un certain essoufflement dans l’épisode précèdent LOST trouve ici un nouvel élan, avec en plus Jack et les autres qui vont se ramener pour l’avion, histoire que la fête soit plus folle. un épisode aussi spécial et réussi que celui de Richard. Et Zombie Sayid est toujours aussi efficace pour le nettoyage… A mon avis Desmond suit car Zombie Sayid n'est pas quelqu'un que l'on contrarie, à la base. il attend le bon moment pour dégager ? je pense aussi qu'il veut faire partager sa révélaton aux autres passagers. Boone ou mauvaise idée ?

La semaine prochaine, vite !

La lutte anti spoiler est une ascèse permanente. Quand la tentation est trop forte, je mange du verre pilé ou je fais mon Desmond en mettant les deux doigts dans la prise. En général, cela passe, mais oui, vivement la fin, c'est dur !

Oui, j'avais lu quelques articles relatant que la fin de la série signifiait une vraie catastrophe économique pour Hawaii 'au moins le remake de Five-0 arrive). je pense que le site va devenir un lieu de pélérinage, tout comme la Nouvelle Zélande pour les fans du LOTR (et de Xéna)

Sinon on sent que le denouement arrive, là. Tout le monde aime Hugo (rayonnant d'un humour ironique et absurde que j'ai particulièrement apprévié) représentait la quintessence de ce vaste coup d'oeil dans le rétroviseur que représente la saison 6 , comme si The truth s'était étalé sur toute la saison 9 des X-Files. Mais tout change avec l'épisode suivant, une histoire chorale signifiant toujours un point d'orgue dans LOSt et surtout un accélération particulièrement sensible des évènement, le tempo devient vraiment virevoltant. On atteint clairement la dernière ligne droite et c'est très chaud. j'aime bien le doute ambiant quant à savoir si le plan de jacob a volé en éclat où si la mort d'Ilena et les bonnes idées de Richard étaient aussi prévuées (le gaillard a l'habitude de sacrifier la piétaille). Et puis Zuleikha est de retour dans l'univers bis, alors...

Hum.. c'est possible, et je n'ai pas encore vu les épisodes en retard, mais, je vois deux objections. Le pouvoir de métamorphose ou d'emprise de l'Adversaire n'a jamais joué que sur les morts, or Desmond (sauf erreur de ma part) a toujours été vivant, dans les deux univers. De plus l'Adversaire ne découvre sa présence, grâce à Saïd, qu'après son "intersection" plus ou moins consciente avec l'univers bis, via l'expérience de Charles. Donc l'Adversaire n'a pas eu accès à l'univers bis, où ni lui ni Jacob ne semblent exister.

Le Desmond "bis" m'avait semblé s'être lancé dans une croisade pour que tous les survivants (et les autres...) se souviennent de leur vraie vie, c'est peut être pour accélérer les choses qu'il les réunit ? Par contre je n''exclue pas une ouverture entre les deux univers avec tous les héros rassemblés des deux cotés de la déchirure, un peu comme tout le monde avait été rassemblé au bon endroit, au bon moment, à la fin de Zone 51. Une synchronisation.

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Episode 14, beaucoup d’évènements trépidants, le rythme de faiblit pas. L’Adversaire se montre toujours plus machiavélique et redoutable, et donc on en est de plus en plus fan. Nouvelle visite de lieux anciens avec les fameuse cages des Autres, on va finir par avoir à peu près fait el tour, hormis les bases Dharma. Très belle histoire entre Locke et Jack, autour d’une nouvelle déviation majeure de l’univers bis. Le fait marquant reste bien entendu la mort de Saïd, Sun et jin. Cela sent la fin de partie… L’intrigue a l’habilité de leur offrir une porte de sortie conforme à leur image, héroïque et dans l’action, et très romantique pour les autres. Et puis on peut se dire qu’ils existent toujours dans l’univers bis. N’empêche, Claire à beaucoup de chance de ne pas être candidate. Jack a compris le fonctionnement des Règles, cela lui donne un léger atout pour l e duel à venir. Il n’ay aura plus beaucoup d’amitié entre l’Adversaire et les derniers des Disparus…

Episode 15 : épisode exceptionnel et décalé, dans la lignée de celui dévoilant le passé de Richard. Nous découvrons les origines de Jacob et de celui qu’il faut appeler l’Adversaire, puisqu’il semble ne pas avoir de prénom. J’ai adoré l’ambiance mythologique de l’ensemble, entre Arbre de la Connaissance et Boite de Pandore, pureté originelle et progrès technique,où chaque acte des personnages revêt une importance fondatrice pour le récit. J’apprécie également que l’Île, sa première (?) gardienne et sa fratrie conservent une part de leur mystère. On comprend mieux la nature du différend opposant les eux personnages, tandis que la visite propre à la saison 6 des différents lieux de l’Île revêt une intensité particulière avec le Cœur et al grotte dont l’énigme des deux cadavres est enfin résolue. De nombreux autres éléments se trouvent explicités, comme la nature Zen de Jacob (la colère entraîne des drames) ou la faculté métamorphique de l’Adversaire (son anima dissocié de son corps, pas joli à voir). LOST est un work in progress permanent et acrobatique, ce qui suscite son bouillonnement d’idées absolument unique mais aussi la mise de côté de nombreux détails irrésolus, ce qui va certainement décevoir les passionnés du type de celui ayant réalisé la cartographie de l’Île. Personnellement j’estime que les principales énigmes demeurant se voient ici résolues juste ce qu’il faut, c’est le principal, de quoi considérer le final avec sérénité. Interprétation exceptionnelle, y compris des gamins, parfaitement choisis.

Episode 16 : Comme avant chaque final d’une grande partie d’Echecs, les pièces tombent, laissant la place aux ultimes combattants dont les mouvements deviendront cruciaux. C’est ce que l’on ressent devant ce véritable prologue à la dernière confrontation. Avec Richard (effacé avec une certaine désinvolture, c’est vrai), Zoé et Charles lui même (finalement Ben a remporté leur compétition personnelle) on assiste à un imposant tir groupé, cristallisant bien l’atmosphère. Cet épisode particulièrement intense se voit néanmoins dominé par deux scènes, la succulente réunion entre Ben et l’Adversaire, nous rappelant que LOST n’est jamais aussi bon que dans sa face ténébreuse, et le conseil (limite Koh Lanta), tenu par Jacob pour enfin désigner le Candidat vainqueur. Pour son ultime manifestation Jacob fait du grand Jacob et à la surprise générale est Elu… Jack. ! Bon, on l’avait vu venir de loin mais le passage de flambeau est parfaitement mis en scène. J’aime bien la conjonction montrant chacune des Puissances de l’Île ayant désormais son champion, avec une fine exploitation de l’épisode précédent. Tout est en place pour la dernière manche, avec Desmond en point de mire (décidément le magnétisme est appelé à jouer un grand rôle). Grâce à lui et à ses méthodes peu orthodoxes, l’univers bis n’est pas en reste tandis que l’apparition de rousseau (toute mimi) et d’Ana Lucia viennent parachever la réussite de cette avant dernière étape. Grrr, c’est bien long jusqu’à mercredi soir !

Ah oui effectivement une déception cet épisode, mais pas pour des questions laissées sans réponses, simplement parce qu’il est très mauvais. Déjà l’Adversaire, surpuissant et génial jusque là, devient idiot et faiblement humain, avant de finit tiré comme un lapin d’une balle dans le dos. Gros plouf. Et puis après une déferlante de gnan gnan et de roucoulades faciles, accompagnée d’une musique sirupeuse ininterrompue. Un couple qui se retrouve, puis 2, puis 3 etc. Quand tout devient prévisible à ce point là, on s’ennuie ferme. Susciter une émotion c’est compliqué,il ne suffit pas d’un grosse musique et de regards énamourés. Le coup de la zone intermédiaire avant l’au-delà n’est pas très original, mais dérange beaucoup moins que cette vague de mièvrerie dépassant le tsunami de Richard.

Autres points crispants : la mise en scène ronflante, notamment durant le combat Adversaire/Jack, l’agonie interminable de celui-ci, histoire d’humidifier un peu plus les kleenex, l’incroyable aspect carton pâte de la grotte et des chutes de pierres, limite nanar, .. Le pire cela aura été Ben devenu nunuche, avec des dialogues complètement ridicules « tu a été un grand numéro 2 » « Et toi un grand numéro 1 » Pitié. Ou comment saboter un formidable méchant.

Seule bonne nouvelle Richard qui survit ‘m^me si peu vraisemblable), avec la scène où il se trouve un cheveu blanc et découvre qu’il veut vivre Enfin un moment intense (cela m’a fait songer à Jenn de Je souhaite, dans les X-files) ; On n’oubliera pas à quel point on s’est éclaté avec LOST, mais la fin, bien trop larmoyante, n’est pas à l’image de ce que le show nous a offert.