Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
Le nom réel du Docteur est l'un des grands tabous de Dr Who depuis son commencement, même Steven Moffat n'a finalement pas osé sauter le pas...
Les surnoms sont des reflets de sa personnalité : il est le Docteur de l'Univers, le plombier de l'Espace et du Temps... Pour le Maître itou.
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Re: Série "Doctor Who"
Les Time Lords (et Ladys) sont décrits dans la série comme étant extrêmement ressemblants aux humains. A part quelques pouvoirs (intelligence suprahumaine, capacité de lire tout un livre juste en le feuilletant, régénération...), ils sont physiquement indiscernables d'un humain, bien qu'ils et elles possèdent deux coeurs.
Aucun Time Lord/Lady n'a jamais essayé de ressembler à quelqu'un d'autre qu'un humain/Time Lord, il faut dire que la Régénération est un processus dans lequel ils n'ont quasiment aucun contrôle. Enfin, ça, c'est la théorie, Lady Romana, une Time Lady, peut choisir son apparence (elle a toujours choisi un corps humain), ce qui a entraîné pas mal d'auteurs à faire des contorsions pour justifier ce traitement différent. Il semble que les Docteurs aient une part minimale de contrôle, mais en gros, leur apparence physique suivante demeure une surprise pour tous les Docs.
Lors de la première aventure de la série, Le Doc', pour rester incognito, se présente sous le pseudonyme de "Dr. Foreman". Refusant obstinément de révéler son nom une fois sa nature alien révélée, ses premiers compagnons l'appellent juste "Docteur" (sauf sa petite-fille Susan qui l'appelle Grand-Père). Notre Time Lord est devenu friand de ce surnom, et l'a gardé, sans doute car en tant que justicier de l'univers, il agit d'une certaine manière comme un Docteur résolvant les conflits (mais pas toujours dans la paix et l'amour, enfin jusqu'à Thirteen...). Mais vu ses connaissances scientifiques prodigieuses, et aussi un peu médicales, il pourrait être théoriquement un docteur au sens officiel du terme (mais plus en sciences qu'en médecine).
Le nom du Docteur est l'ultime énigme de la série. Il n'a jamais été révélé. Les seuls à le connaître en dehors de lui sont ses compatriotes et sa compagne occasionnelle River Song (possiblement Susan).
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Doctor Who"
La présence de Nicholas Courtney, le futur Brigadier, accentue encore le plaisant côté pré UNIT du Space Security Service. On peut toutefois regretter que, jusqu'à la dernière minute, ce premier opus n'apporte rien de vraiment neuf au prologue, se consternant de mettre en scène ce que l'on avait anticipé de longue date, ou que l'argument de la recherche d'un médicament ne soit guère convaincant. Qu'est-ce qu'une planète jungle pourrait apporter de plus que la technologie du TARDIS ? L'intermède semi parodique du couple d'Anglais moyens du Futur regardant sa « télé » et causant people et « voitures » demeure plus anti-climatique que comique, ce n'est pas du niveau de Goscinny. La révélation de la trahison du Gardien du Système Solaire apportent enfin de la nouveauté (on ne voit pas trop ce qu'il a à y gagner, mais bon) mais le côté cliché félon de l'Asiatique à la Ming l'Impitoyable ou à la Fu Manchu date terriblement l'épisode, de même que l'acteur blanc grimé (cela reste meilleur que ce que proposeront les TNA, malgré tout). Il aurait fallu s'en tenir à ce twist pour conclure l'opus, le cliffhanger du TARDIS laissé ouvert étant plus gênant qu'autre chose. Sérieusement, personne n'a pensé à fermer la porte ? Après les mystères de chambre close, celui du TARDIS ouvert. (**)
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Re: Série "Doctor Who"
3.11, Part 2 : Day of Armageddon
Ça bouge un peu dans Day of Armageddon (rien que ça) mais l'impression de n'assister qu'à une 2e (ou 3e) partie de l'introduction demeure, quelques facilités en sus.
Comme souvent avec Nation, on apprécie l'ironie dramatique dont il fait souvent preuve. L'exil du TARDIS par manque d'information des nouveaux venus sur sa puissance permet un bel échange de gueulantes entre Steven, Bret et First. Ça nous manquait ces petites chamailleries qui font aussi le sel de la série, surtout depuis le départ de Vicki. De plus, Nation, malgré le premier degré absolu du serial, n'hésite jamais à jouer des codes de son époque à base de master plan à rallonge, de pouvoirs surpuissants (tiens, les Daleks peuvent cracher des pyroflammes, c'est aussi spectaculaire que pléonastique), de noms over-the-top - j'hésite entre l'Intergalactical Conference of Andromeda et le Destructeur de Temps - Et bien sûr des échanges narquois, ici entre le Mavic Chen et Zéphon.
Tout ça camoufle mal une introduction s'allongeant à n'en plus finir. Au terme de l'épisode, on ne connaît toujours pas le centre du Master Plan, tandis que les méchants s'avèrent insuffisamment dessinés. Côté compagnons, Katarina franchit allègrement plusieurs frontières dans l'irritation pure et simple. Susan était souvent ennuyeuse, mais à côté de la passive toujours dans son délire grec et aux répliques en plomb, c'était le Colorado. Pour la première fois, le changement de compagnon ne va pas dans le sens d'une amélioration. Adrienne Hill n'y peut rien. On apprécie toutefois ce moment où le Doc' se jette dans la gueule du loup sans hésitation, le réticent d'An Unearthly Child semble bien loin. Après avoir passé tant d'aventures à laisser Ian & Barbara mener le train, First semble enfin de positionner en tant que protecteur volontaire de la Terre et de l'Univers, une scène qui a des accents des meilleurs moments des Docteurs modernes. Dommage que Nation accélère bien trop vite la coda, avec une infiltration bien commode ou le Taranium laissé bien en évidence. On attend toujours que le serial démarre enfin (**)
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Re: Série "Doctor Who"
C'est contre-productif, d'autant que certaines maladresses accentuent encore le ressenti de surplace, comme le name dropping grandiloquent de galaxies entières faisant ressortir par contraste l'immobilisme actuel. Ne parlons pas de ces galaxies « allons-y ! », comme le clamerait Ten. La pile du Bidule Temporel apporte enfin son MacGuffin à l'histoire, d'autant qu'il est imprégné d'une parano très Sixties (cette époque où le secret nucléaire tint sur une feuille A4) et que le Gardien s'avère un félon fort goûteux, dans la meilleure tradition du genre. Dialogues et interprétation de Kevin Stoney sont parfaits. L'arc a désormais toutes les cartes en main pour enfin produire des étincelles.
On ne désespère donc pas, d'autant qu'une course vers la Terre semble de dessiner et surtout qu'au moins l'épisode aura servi à mettre en ordre de bataille la Team Tardis. De ce point de vue la réussite et quasi totale, y compris avec une Katarina dont la douceur et un réalisme non entravé par son décalage culturel mettent en exergue le côté viril du combat des trois coqs. Le TARDIS ne compte plus un mais bien bien trois hommes d'action, on aime voir le Doctuer et les Compagnons enfin s'extirper de la rengaine du retour au TARDIS pour se lancer volontairement à l'Aventure... encore à venir, certes. Le Docteur doit un peu beaucoup gueuler pour rappeler qui c'est le taulier ici, non mais sans blague, on s'amuse bien avec un Hartnell déchaîné. Cela nous avait manqué les engueulades, pour le coup on est servi ! Les acteurs sont au taquet !
Au passage Nation nous régale d'un joli cas d'école parfaitement maîtrisé de dissonance cognitive entre personnages et spectateurs, avec la sidération de réaliser, que, oui, ni Katarina, ni Bert ne peuvent savoir que le TARDIS constitue la forteresses ultime. Il sait aussi nous faire patienter grâce au visuel de l'épisode, avec les costumes et déguisements souvent réussis des Aliens, bien que légèrement en retrait de ce que montrait le prologue, à mon, avis, mais c'est subjectif. Le clou du spectacle demeure la séquence Léodagan, quand les Daleks décident de tout cramer dans une jungle saturée d'humidité (Good morning, Viêt Nam !) comme s'il s'agissait de la Carmélide. Par forcément le meilleur choix stratégique, d'autant que les fameuses plantes horrifiques y passent aussi. Ayons une pensée émue pour les pompiers de la BBC, chez qui cet amoncellement de flammes vives sur un plateau de tournage a dû occasionner des sueurs froides, des Nervous Breakdowns, comme venaient alors de l'énoncer les Tontons Flingueurs. (***)
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Re: Série "Doctor Who"
3.12, Part 3 : Devil's Planet
(épisode audio)
Grâce à la poursuite infernale entre le Docteur et les Daleks, Devil's Planet retrouve le bon goût de The Chase, en commun un rythme serré, un suspense constant et une location éphémère bien craignos. Mais lie aussi ses trois fronts via un même thème : l'incommunicabilité entre les êtres (si, si).
On ne se lasse jamais des procès de Moscou dont sont friands les joyeux drilles de Skaro. L'exécution simple et efficace d'un membre jugé inutile se montre aussi goûteuse que l'absence totale de sens moral de Chen, dont le numéro d'opportuniste à tout crin épice l'amusant lancer de patate chaude entre les différentes forces en présence. On ne se lasse jamais de ses concours d'ego entre méchants, souvent définitifs dès qu'un Dalek pointe le bout de sa trompe. Côté TARD... euh pardon, Spar, Katarina en est encore réduite au rôle de belle plante sage spectatrice du concours de gueulantes entre les trois mecs, avec bien entendu une victoire attendue du Docteur qui rappelle quand même que c'est lui le boss ici, non mais. Hartnell s'amuse et nous aussi. Tout cela est très divertissant mais révèle aussi en filigrane les instincts parfois sombres du Gallifréen. Le Doc' déclare sans fard qu'il préfère Katarina car cette dernière ne remet jamais en cause son autorité. Mine de rien, on sent chez lui une certaine propension pour le pouvoir et la domination qui resurgira sporadiquement, notamment avec les mauvais jours de Ten (Waters of Mars, everyone ?).
Sur Salusa Secundus, euh pardon Desperus (OK, Nation s'est pas trop foulé), la pantomime des trois affreux se montre sauvage et primitive, comme de vagues échos de 10000 B.C. le tout premier serial. Un bel hommage de Terry Nation, alors qu'il est sur le départ de la série et ne reviendra pas avant 8 bonnes années. Entre hubris (oui encore), dangers naturels et technologiques, cette fin d'épisode se montre remarquable de tension, alors que les trois fronts fusionnent dans une coda électrique, ponctuée par ce qui doit être un des cliffhangers les plus soudains de Doctor Who. Le serial prend de la hauteur, on a envie d'y croire à ce Master Plan ! (****)
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Re: Série "Doctor Who"
En effet, avec Desperus, nous abordons ici la Planète prison, thème très riche du Space Opera ayant donné lieu à nombre de saisissantes créations, de la Salusa Secondus de Dune à la Crematoria des Chroniques de Riddick en passant par la Cygnus Alpha de Blake’s 7. Dr Who et son univers étendu y auront de nouveau recours par la suite, avec succès, notamment avec Shada. Mais force est de constater que la visite en résulte particulièrement superficielle, on se croirait davantage dans le monde préhistorique du pilote de la série. S’y rajoute une impression de déjà-vu puisque le décor de la jungle est clairement réutilisé. En fait on touche là un défaut récurent de ce genre de longue histoire, où chaque arrêt est traité très rapidement, alors qu’il mériterait un serial à lui tout seul. Telle est l’imagination torrentielle de Terry Nation, à la fois exubérante et frustrante.
Les Compagnons remplissent leur contrat et apportent du peps à l’épisode, avec la douce Katarina toujours en contrepoint des deux hommes d’action toujours si virils. Le duo qu’elle forme avec le Docteur reste très attachant, même si elle demeure cantonnée à l’émotionnel. On peut regretter l’intermède inutile autour de la bande audio, ne nous apprenant rien que nous ne sachions déjà. Tout ça pour ça. Avouons que le véritable spectacle provient de l’Opposition , avec les Daleks en mode négo (un régal), le Fourbe de Service toujours aussi délicieusement fourbe et le règlement du compte digne d’un conclave du SPECTRE (Opération Tonnerre est sur le point de sortir au cinéma). Même les brutes de Desperus nous valent le meilleur cliffhanger de l’arc jusqu’ici, mais décidez-vous à fermer les portes, sacrebleu ! (***)
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Re: Série "Doctor Who"
Ok, le coup est rude. Je... Bon, on va continuer. Mais, Nation, franchement... why? WHY??!!!
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Re: Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
The Daleks' Master Plan
3.13, Part 4 : The Traitors
(épisode audio)
Attention : spoilers massifs
Malgré les décennies, les saisons, les épisodes, Doctor Who n'aura que très rarement atteint le niveau de violence et de choc pur que The Traitors, impitoyable machinerie où Terry Nation supplicie le spectateur comme jamais.
Certes, on admire toujours les réjouissances parmi l'opposition. Il se confirme que les Daleks ont autant de pitié pour eux-mêmes qu'ils en ont pour les autres. Au moins, ils sont honnêtes. Le numéro du toujours roué Mavic continue d'assurer l'entrain, celui qui veut être calife à la place du calife avance déjà ses pions, et on adore ça (réveil pénible à venir pour Trantis). L'arc frappe un grand coup avec l'entrée en scène de la merveilleuse Jean Marsh, qui crève l'écran en un instant. Kingdom doit encore se développer, mais en tant que femme militaire, elle assure déjà bien plus que la pathétique Maaga. Ici, on donne des ordres, on menace, on tire, on fait son job, et pis c'est tout. Non mais.
Mais si The Traitors marque autant, c'est avant tout par le décès horrible de Katarina, dont le sacrifice héroïque est son seul fait d'armes, mais demeure bien un des moments les plus déchirants de la série entière. Nation inaugure ici la pratique certes rare des morts occasionnels des Compagnons dans une série souvent plus grave que ce qu'elle donne à voir. Le silence suivant l'évènement, et l'élégie volontairement terne de First transcrit à merveille le choc et la confusion de l'équipage (pour la première fois 100% masculin) mais aussi du public. Nation se montre d'autant plus malin qu'il fait intervenir cette mort pendant l'épisode et non à sa toute fin comme attendu. Mais le diabolique scénariste ne se contente pas de se reposer sur ses lauriers et sous nos yeux ébahis enchaîne deux autres assassinats qui frappent comme autant de coups de fouet. L'exécution impitoyable du traître demeurait déjà choquante en soi, mais est logique vu qu'il sert à marquer la différence de tempérament entre un First répétant son serment de vie sacrée soit l'opposé de la croyance Dalek (un serment on va dire amendé dans pas mal d'incarnations suivantes), et le militaire Bret, élevé dans le "tuer ou être tué".
On atteint cependant un palier supérieur lorsque Bret meurt à son tour, le valeureux allié de la team TARDIS semblait tellement puissant et entraîné que sa mort se montre au moins aussi choquante que celle de Katarina. On pourrait ergoter que Nation accumule les morts comme carburant principal de son scénario (un travers qu'on retrouve parfois chez Moffat), mais l'impact émotionnel et le rythme presto de l'ensemble suffisent à maintenir l'histoire sur de bons rails. The Traitors compose bien l'un des sommets les plus sombres de la série entière. Une pensée pour les parents britanniques qui ont dû consoler leurs mômes en larmes à l'issue de cet épisode (****)
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Re: Série "Doctor Who"
Moins sacrificiel, le décès de Bret, homme d’action ayant pleinement accepté les risques de sa mission, émeut certes moins, mais achève malgré tout de faire de The Traitors un épisode résolument à part. Au beau milieu des années 60, ce n’était sans doute pas encore une problématique scénaristique pour Nation, mais la mort de Bret permet de minorer l’aspect sexiste du « on vire une femme pour en introduire une autre ». En tout cas, son arrivée ayant nécessité deux décès, voici qui pose d’emblée une vraie pression sur Sara Kingdom, mais la confiance est au rendez-vous, du fait que Jean Marsh est un excellent casting et qu’une série récente a bien confirmé que les Sara étaient idéalement taillées pour les aventures spatio-temporelles (et pour les champignons qui font rire). En tout cas on ne m’enlèvera de l’idée que Sara Kingdom (Kingdom – Nation ???) est en partie « inspirée » de Cathy Gale, tout comme la BBC s’inspirera de Chapeau Melon pour Adam Adamant Lives!, en 1966.
Mais l’intérêt de l’épisode ne se résume pas à ce coup de billard mortuaire. Les Daleks continuent à nous divertir avec leur version du SPECTRE dans l’Espaaace, là où l’échec n’est pas non plus une option. Chen et ses sbires continuent à tisser des félonies en veux-tu en voilà, on savoure l’aspect archétypal du personnage. Il est assez au Dalek Suprême ce que Saroumane est à Sauron de Mordor, l’inlassable cheville ouvrière au service de son maître, mais ayant son propre agenda. La fin sera sans doute la même... La gueule du dirigeant dont ne sait plus quelle galaxie est aussi à voir. Mais le plus intéressant demeure le caractère dystopique de cette Terre du Futur, progressivement dévoilé par Nation : culte de la personnalité du Gardien, planète goulag, citoyens fichés chimiquement, Securitat prête à tirer à vue sur ordre… Quel panorama ! Cette dystopie, tout comme les morts, affirment le caractère sombre du Master Plan, ce qui constitue un habile moyen de le distinguer de The Chase, bien plus rigolard. (****)
Dernière édition par Estuaire44 le Dim 12 Sep 2021 - 16:11, édité 1 fois
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Re: Série "Doctor Who"
3.14, Part 5 : Counter Plot
Il était difficile de succéder à l'explosion de The Traitors, mais Terry Nation ne s'en laisse pas démonter et nous assène un véritable cyclone narratif même s'il sacrifie par là quelques finitions.
Beaucoup de cliffhangers ont une mise en place solide et une révélation pas à la hauteur. Nation, toujours original, avait subtilement préparé un cliffhanger somme toute banal à l'épisode précédent mais sa résolution se montre spectaculairement inattendue. Ce n'est plus la SF mais les comics de superhéros plus grands que la vie que le scénariste déploie ici. De fait, cette dissémination moléculaire prend des allures de deus ex machina rigolo, mais ce n'est là qu'un maillon de la fulgurante chaîne d'idées déployée par Nation. D'autant que son ingéniosité n'oublie pas le contrepied, les Visians instaurés comme menace du jour ne sont finalement pas aussi terribles que les redoutables Daleks (cliffhanger impec). Mira est certes un moyen commode de recycler les décors sylvestres des serials précédents.
Bon, on peut se demander comment nos salières chéries ont pu traverser Kembel-Mira plus vite que Jack Bauer traversant Los Angeles, mais le tempo serré imposé par les format 25 minutes demande parfois ce genre de facilités. Cela nous vaut la scène de pure comédie des Daleks avec les souris de l'espace, où jamais les Daleks n'ont autant été... Daleks. Bon, le twist mélo de Kingdom fait très telenovela, mais sous-tend un autre discours sur l'obéissance aveugle. En la montrant subie par les humains ou les Daleks eux-mêmes, Nation apporte sa pierre à la dangerosité du pouvoir, dévastateur dès lors que l'esprit critique disparaît. Il n'est pas étonnant qu'en ces premières saisons, le leitmotiv des Daleks est moins "Exterminate" que ce glaçant "I Obey", répété tant de fois de la même voix monocorde. Comme une sorte d'héritier au mécanique "Jawohl, Herr Hauptmann" du Wozzeck d'Alban Berg.
Le reste de l'opposition ne demeure pas inactif loin de là. Autant que le visqueux Chen, toujours goûtu en opportuniste comploteur, l'épisode prend le temps de placer Karlton en Littlefinger local, à la perspicacité roublarde. Les acteurs cabotinent agréablement dans leurs rôles de grrrrrands méchants. De fait, Nation est parvenu à construire une opposition redoutable, mais totalement fêlée derrière l'entente (non) cordiale, inclinant le serial vers une démonstration de la défaite du Mal comme venant avant tout de lui-même. Tolkien aurait applaudi. Pour l'heure, l'accumulation des complots, des complots dans les complots et des contre-complots des complots se montre hilarante en diable, tout en n'ébréchant jamais leur danger. Faire de The Daleks' Master Plan le négatif sombre de The Chase était décidément une brillante idée de Nation, certainement l'un des scénaristes de la série à l'imagination la plus dense. (****)
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Re: Série "Doctor Who"
Counter Plot reste l'épisode où l'arc trouve son rythme de croisière dans la durée. L'imagination de Terry Nation continue à flamboyer dans ce duel sautant de monde en monde, passant de l'un à l'autre avec toutes les possibilités offertes à lui par la SF : en TARDIS, en vaisseau spatial, maintenant en téléportation.... Au passage il installe dans les séries télé ce mode particulier de transport qui fera très bientôt les belles heures de Star Trek, même si sans Scotty. On attend la Porte des Etoiles de pied ferme. Bon, ou les Daleks sont littéralement partout dans ce secteur galactique, ou ils ont reconstruit leur machine spatio-temporelle pour pouvoir rattraper aussi vite la Team TARDIS, mais on avoue se laisser volontiers emporter par le rythme de l'action.Après avoir habilement installé sa terre dystopique pré Blake's 7, épisode après épisode, Nation pointe ici du doigt la folie régnant au cœur de ces régimes jusqu'à les condamner à la chute, avec un scène de Chen très à la Dictateur de Chaplin ou alors avec le Sbire de Service du Félon de Service, accumulant complots et ambitions torves (dommage qu'il disparaisse par la suite).
On regrettera qu'une nouvelle fois l'imagination de l'auteur ait à composer avec un budget restreint , puisque le plateau de la jungle se voit de nouveau exploité pour composer une troisième planète, il y a encore plus de jungle que de Daleks dans le coin, ma parole. Le trampoline... Soupir. La production fauchée au blé se retrouve aussi dans cette idée d'extra-terrestres invisibles, avec de grands moments comme l'assistant de tournage secouant quelques pauvres branches pour indiquer, que, oui, oui, le montre il est là, instant frissons avec la musique qui va bien. Mais au moins cela donne un petit goût de Planète Interdite assez sympathique. On trouve aussi que Sara trouve la lumière très rapidement après des années d'endoctrinement, mais bon, la Team TARDIS recrute. Que Bret soit son frère ajoute un drama peut-être superfétatoire mais qui participe pleinement au ton sombre impulsé par Nation dès le prologue et comme paraphé par le terrible cliffhanger du jour. La Docteur vacille-t-il ? (****)
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Re: Série "Doctor Who"
3.15, Part 6 : Coronas of the Sun
(épisode audio)
Changement de scénariste, mais Coronas of the Sun (titre magnifique mais sans aucun rapport avec l'intrigue) continue sur sa lancée comics/serial SF de l'ancien temps à base de planet opera, rebondissements déjantés et confrontations tendues.
On salue l'humilité de Spooner à émuler le style de Nation, à la clé, la même farandole d'idées barrées. L'action reste ainsi menée tambour battant, quitte, encore une fois, à ne pas peaufiner les finitions. Ainsi, les Daleks répètent la même erreur que dans Death of Time en ne laissant qu'un des leurs devant le vaisseau, d'où la possibilité de l'attaque de déviation du Docteur. La prévisibilité relative de l'épisode manque également de mordant, tandis que Sara demeure en retrait. Mais après tout, Steven avait été plutôt sous-employé dans ce serial. Spooner remet la balance en place avec ce rebondissement joyeusement outré de Steven momentanément transformé en superhéros, d'une manière très similaire à ses confrères et consoeurs de DC et Marvel ! Il est réjouissant de voir le Doc' échafauder plusieurs plans consécutifs en un seul épisode, à croire qu'il a besoin de rétablir le score après sa semi-contreperformance face aux Daleks de The Chase ! Surtout, on sent qu'après son apprentissage avec Ian & Barbara, notre héros cherche sans cesse à légitimer sa place de leader, d'où sa féroce dispute avec Steven. On reste friand de ces moments où le Doc' peut se révéler dur, parfois avec une violence rappelant qu'il ne sera jamais totalement humain. La prestation d'Hartnell se montre une nouvelle fois excellente. On se permet aussi d'aimer la maîtrise absolue de First lors des faces-à-faces mortels avec les Daleks, une vertu qu'on aimera retrouver dans les incarnations suivantes.
L'opposition connaît désormais sa place, et se contente d'assurer le spectacle. Nous voyons ô surprise un humain oser lever la voix face aux Daleks et les traiter d'incompétents. Daleks et Chen se renvoient la mauvaise foi comme un échange serré de ping-pong à coup de dialogues hilarants où chacun prend des allures de dignité outragée. L'hypocrisie jubilatoire dans toute sa splendeur. Finalement, cet épisode rend hommage à l'intelligence vivace des héros les permettant seuls de se sortir de plusieurs situations létales, Doctor Who à son meilleur. (***)
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Re: Série "Doctor Who"
https://www.doctorwho.tv/news/?article=galaxy-four-animation-boxset-announcement-first-doctor-william-hartnell
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Re: Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
L'arrivée de Spooner accompagne un certain allègement de l'atmosphère au sein du serial. La terre dystopique est laissée de côté au profit d'un recentrage sur la pure action. De fait l'épisode apparaît comme l'un des plus animés de l'arc, galopant de rebondissement en rebondissement. Toutefois, pour prenant qu'il soit, on regrette une certaine perte d'enjeu vis-à-vis de l'ambition de Nation, d'autant que les tribulations de la Team TARDIS ont comme un goût de déjà vu. En effet, Spooner, certes avec un talent consommé, se contente ici d'adapter à la Science-Fiction des figures imposées des séries d'espionnage : unique garde pour défendre un site stratégique, rituel de la remise de rançon, Opposition tombant dans tous les panneaux, etc. Par ailleurs malgré un belle débauche d'énergie, la mise en scène montre un peu la misère, avec le combat des Daleks contre les créatures invisibles (sic) ou le énième retour à ce décor de jungle qui aura bien mérité la gratitude du trésorier de la BBC.
Fort heureusement, Spooner préserve l'essentiel en sachant s'amuser avec les personnages, le concours entre Sara et Steven pour savoir qui impressionnera le plus du Doc, la colère de celui-ci évoquant les moments les plus « toniques » avec Ian, ou le numéro de Chen toujours aussi divertissante en Félon de service, rusé renard habile à manipuler la mégalomanie du Dalek Suprême. La personnalisation de ce dernier, atypique au sein des Daleks, est caractéristique du penchant de Spooner pour la comédie. Ceci-dit, si Sara résulte plus énergique et affirmée que la douce Katarina, elle participe finalement assez peu à l'action, les faits d'armes demeurant l'apanage des mâles. Retour aux Sixties dans ce domaine là aussi. On apprécie toutefois que, pour fois, le retour au TARDIS ne signifie pas la fin de l'histoire, l'Aventure continue ! (***)
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Re: Série "Doctor Who"
3.16, Part 7 : The Feast of Steven
(épisode audio)
Épisode décalé intervenant au beau milieu d'un des serials les plus dramatiques de Doctor Who, The Feast of Steven voit son impact minoré par son humour mécanique mais aussi par l'absence de vidéo, cruelle dans un épisode vaudevillesque.
Terry Nation aura décidément beaucoup apporté à la série ; après les Daleks, le planet opera éclair, la profusion d'idées folles à la minute, voilà le premier épisode de Noël de la série, rituel sacré qu'on retrouvera très régulièrement par la suite. L'épisode tombe complètement à contre-temps, mais assume pleinement sa parenthèse comique. Le TARDIS apparemment avait besoin aussi de vacances pour ainsi s'éloigner du conflit en cours pour retourner au XXe siècle terrestre. Mais cette pause comique résulte assez mineure. En réalité, Spooner, plus à l'aise avec le burlesque, aurait dû écrire cet épisode plutôt qu'un Nation plus à l'aise dans le drama. Le dialogue de sourds avec les policiers se montre laborieux, d'autant que le Docteur force notre crédibilité en avouant crânement la vérité. Si nous avons une pensée émue pour le policier que Sara et Steven font tourner en bourrique à leurs corps défendant, les dialogues manquent singulièrement d'allant et sont assez répétitifs.
Le clou du spectacle est bien entendu l'irruption dans le Hollywood 20's, prétexte à un pastiche frénétique des burlesques muets de cette époque à base des règles du genre : vociférations, portes qui claquent, acteurs surjouant à mort, poursuites endiablées. On ne s'étonne évidemment pas des cartons ironiques et du piano joyeux de rigueur. Doctor Who fait ici son Epic, mais demeure loin de la maestria de Brian Clemens. Au lieu d'un méta-récit malin enchâssé dans une aventure palpitante, Nation se contente d'une course à l'échalote faisandée à bases de gags clichés, aux dialogues fades. Même s'il s'en sort par les apparitions marrantes des "guests. Évidemment, le seul audio n'aide pas, car il nous reste que le son des acteurs parlant très fort en même temps (la star est insupportable), sans les images burlesques, ce qui contribue encore à diminuer l'intérêt de cette tentative méritoire mais in fine condamnée à l'échec. On retient cependant la coda, où nos héros sablent le champagne et se permettent de casser le 4e mur pour fêter l'occasion, une rareté au sein de la série, mais qui ne peut sauver cet épisode intéressant historiquement mais formellement décevant. (*)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Doctor Who"
Afin de tenir la longueur standard d’un épisode, Nation complète celui-ci avec ce qui est certainement la reprise d’une idée non exploitée de The Chase. Le segment manque d’une histoire réellement structurée, mais ici encore l’opus s’adresse aux enfants. On appréciera néanmoins les amusantes apparitions ou les parodies de figures tutélaires du mythique Hollywood des années 20. Pour quelqu’une de ma génération, plusieurs segments évoquent d’ailleurs la réjouissante série « Histoires sans paroles », elle-aussi dédiée au jeune public à l’époque. A la fantaisie de l’ensemble (hilarants panneaux de films muets) répond d’ailleurs celle de la scène de fin voyant le Docteur briser le Quatrième Mur pour souhaiter directement un joyeux Noël au public, avec un Hartnell ayant visiblement déjà fait honneur au Champagne.
De fait l’opus souffre moins de ce qu’il raconte que de son emplacement totalement exogène au sein d’un serial où il apparaîtra fatalement comme un trou d’air aux yeux du public adulte. Sans doute la BBC aurait-elle dû plutôt insérer le premier sketch au sein d’une émission de Noël, assez comme ce que pratique la série moderne avec Children in Need. Le segment Hollywood aurait de son côté pu être couplé avec la visite de l’Empire State Building, pour un épisode spécial Amérique de The Chase. Tel quel, The Feast of Steven demeure un épisode plaisamment décalé, exercice de style dont on avouera être particulièrement friand. Au total une sympathique curiosité, doublée d’une certaine valeur historique pour les archéologues de Doctor Who, même s’il ne fera pas d’ombre au Too Many Christmas Trees des Avengers, diffusé le même jour. (***)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
3.17, Part 8 : Volcano
(épisode audio)
Avec Volcano, on sent que la répétition frénétique du saut de planètes comme moteur de l'intrigue s'est bien usée. Un plaisant comeback, hélas en demi-teinte ne fait pas illusion.
Depuis l'épisode 2 du serial, le Docteur ne fait que fuir devant la menace Dalek, condamnant la team TARDIS à être perpétuellement réactive et non active. Nation était parvenu à contourner le problème par une profusion d'idées brillantes et de twists choquants, mais dans ce 8e épisode, Spooner se contente de plaquer le schéma de base des épisodes précédents, sans rien apporter quoi que ce soit de subsistant si ce n'est des raccourcis. L'atterrissage-décollage éclair sur le stade commentée au sens propre permet surtout au scénariste de gagner du temps, même si on apprécie toujours le flegme légendaire de nos amis britanniques devant l'évènement. Tigus impressionne par son paysage volcanique, mais continue la malédiction des planètes quasi désertes, qui nous a valu les pires moments de la série. Le retour du facétieux Moine de Time Meddler ne fait hélas guère d'étincelles. On sent que Spooner hésite entre trickster roublard et méchants pour enfants alla Scooby-Doo. Le voir si aisément défait par un "Ta gueule c'est magique" (saura-t-on un jour ce qu'est cette bague ?) du Doc ajoute la frustration à la déception.
C'est encore une fois l'opposition qui vient à la rescousse de l'épisode. On rigole bien devant la crise de panique de Chen devant l'échec du Destructeur de Temps ainsi que des Daleks qu'on a rarement vu aussi furieux, aux dialogues toujours bien cramés et à la gâchette facile. Le vrai miracle de l'épisode est qu'après tous ces revers, les Daleks s'acharnent à épargner Chen, plus veinard que bien des Daleks impitoyablement exterminés par leurs frères d'armes après une seule erreur. Il serait peut-être temps que le TARDIS se pose durablement. Ce planet opera éclair donne de sérieux signes de fatigue. (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Doctor Who"
Mais l’auteur sait apporter sa propre contribution au récit, rameutant le divertissant Moine depuis 1066. La format audio diminue certes l’impact du jeu pittoresque de Peter Butterworth, mais les appréciables duels verbaux avec le Doc répondent à l’appel, tandis que l’on apprécie que, dans la meilleure tradition du genre, il soit là pour assouvir sa terrible vengeance en en réservant le même destin au Docteur que celui-ci lui avait ménagé. Au passage on aime que son aspect annonciateur du Maître se voit ici renforcé, en devenant le premier vilain individuel récurrent de la série. On s’amuse aussi de voir le Moine et le Docteur expérimenter des proto tournevis soniques, ou plutôt laser pour le Doc (la lumière passant par sa bague), à l’instar du Maître en saison 3 de la série moderne. Quel plaisir que de voir la série s’édifier ainsi sous nos yeux.
Le retour du Moine, mais aussi de la machine spatio-temporelle des Daleks, montrent que Spooner a suffisamment de lucidité et de métier pour s’apercevoir que le space opéra classique pourrait finir par lasser au fil de ce serial si long. Aussi met-il ici en place un rebond par l’option temporelle, cela se confirmera lors de l’opus suivant, mais dès maintenant cela nous vaut de superbes images du Nouvel An dans le Londres des Sixties, si plein de vie et de jeunesse (l’épisode est diffusé le 01 janvier 1966). Avec une pensée pour Ian et Barbara, peut-être en train de s’amuser dans la foule. On aime aussi apprendre au détour d’un dialogue l’existence du Siège de Mafeking, merci d’améliorer notre culture historique. Rien ne manque au succès de l’opus, y compris un décor (miniature) volcanique réussi, nous changeant enfin des planètes jungle. La terrible confrontation entre Clara et Twelve lors de Dark Water aurait pu s’y dérouler. (****)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
Dearesttara a écrit:[ Le vrai miracle de l'épisode est qu'après tous ces revers, les Daleks s'acharnent à épargner Chen, plus veinard que bien des Daleks impitoyablement exterminés par leurs frères d'armes après une seule erreur.
Ce n'est plus les Daleks mais les Shadoks ! Plus on échoue, c'est qu'on est plus proche de réussir !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Dearesttara aime ce message
Re: Série "Doctor Who"
Estuaire44- Empereur
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