Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
The Celestial Toymaker
3.33, Part 4 : The Final Test
Nette amélioration pour The Final Test, conclusion intense qui fait enfin la part belle au duel d'intelligences entre le Doc' et le Toymaker, ce qui était la meilleure option possible pour le serial, mais dont on aura attendu le dernier épisode pour qu'il se passe.
Pourtant, l'épisode semblait commencer mal avec un nouveau jeu de hasard. Mais Hayles & Tosh parviennent à pervertir doucement le panorama grâce à la mauvaise foi monstrueuse de Cyril qui n'est pas sans faire penser au Steedopoly de Chapeau melon ! Cet individu visqueux et faussement débonnaire, mauvais perdant comme jamais, jouant toujours à la limite de la triche sans s'y enfoncer pleinement, était bien l'adversaire adéquat pour Steven & Dodo. Il n'est donc pas étonnant que le duo ne gagne que d'extrême justesse, et encore seulement en laissant Cyril s'emberlificoter dans ses propres tentacules. Bon, le procédé apparaît un peu trop facile, Cyril n'étant pas censé être un idiot. On appréciera l'image renversante qui illustre sa sortie de route, il sera dit que Doctor Who doit traumatiser la jeunesse britannique au moins une fois par serial. Par contre, Dodo se surpasse en excès de naïveté totale. On est touchés que la jeune femme se refuse à se départir de sa candeur malgré tous les psychopathes autour d'elle, mais à ce niveau, on comprend aisément l'irritation de Steven. Malgré sa fraîcheur, Dodo commence à être le poids mort du show comme l'était Susan avant elle. Les serials suivants lui rendront-ils justice ?
C'est évidemment le duel final avec le Toymaker qui élève cet épisode au-dessus du niveau général. Dans ce portrait fascinant d'un être immortel maître de son environnement, à l'esprit surpuissant, jouant une partie infinie avec le Docteur à travers le temps (rendez-vous sur Big Finish), pointe l'ombre du Maître, à peu près autant que le Moine. Les mailles sans fin du Toymaker obligent cependant les auteurs à imaginer une porte de sortie qui demande beaucoup à notre suspension d'incrédulité. Mais on appréciera jusqu'au bout ce grand dialogue entre Hartnell et Gough, deux grands comédiens de leur génération qui se renvoient la balle avec entrain. On apprécie jusqu'au bout l'ambiguïté du Toymaker, piégé entre son désir de ne vouloir jamais perdre, et ces mondes dont il est l'inventeur mais aussi le prisonnier, et donc sensible à un ennui virtuellement éternel (le début du serial le laissait aussi entrevoir). Déception du cliffhanger en revanche, le Docteur aurait-il utilisé toute son intelligence pour trébucher ainsi sur ce Last Stand ? (***)
The Celestial Toymaker (**) : Les jeux inégaux et souvent de hasard du Fabricant céleste tirent vers le bas un serial devant résoudre l'impossible équation entre épreuves terribles, quasi sadiques, et adresse à un public d'enfant. Dodo déçoit toujours davantage par sa naïveté perpétuelle, et la semi-absence du Docteur pèse sur l'ensemble. Mais le Toymaker se montre un goûtu adversaire tandis que les décors brillent par leur puissance évocatrice.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Doctor Who"
La deuxième nécessaire amélioration apportée par l’opus concerne l’adversaire de jeu des Compagnons. Là où les précédents se situaient sur le registre de l’humour ou du merveilleux, Cyril (excellent Peter Stephens) sait se montrer nettement plus inquiétant. Par le côté dérangeant d’un adulte habillé en enfant (AC/DC saura s’en souvenir), mais aussi par sa félonie délectable et ses tricheries bien trouvées. Cyrill est un Gamer vrai de vrai comme on en a tous connu, cela participe pleinement à l’évolution menée par l’épisode. Évidemment il finit victime de ses propres machinations, un grand classique des séries 60’s, avec un nouvel effet horrifique au passage, le retour du Saw des Poupées ! Décidément il ne faut pas jouer avec l’électricité, comme nous le narrait déjà les Chevaliers de la Mort de Chapeau Melon. Si les Compagnons en restent à leur répertoire habituel, celui-ci fonctionne mieux face à un tel adversaire. Toujours aussi naïve, Dodo finit même par forcer notre affection, par sa bonté comme par sa pétulance. On l’aime comme elle est, notre Dodo.
Et puis en troisième lieu The Final Test nous vaut cette confrontation tant attendue entre le Docteur et le Toymaker. Elle tient toutes ses promesses comme final de partie le docteur remporte un duel d’intelligence en forme d’énigme logique, cette fois clairement destinée au public adulte. La résolution n’est pas la plus subtile qui soit, mais on apprécie que la gagne du Toymaker se traduise par la recherche jusqu’au boutiste d’une partie nulle, aussi apocalyptique soit-elle. On préfère cela à la simple triche de Bristow dans le Game des Avengers. Une dématérialisation du TARDIS suivie d’une matérialisation autour des Tours de Hanoï aurait pu s’envisager, sans quitter le domaine du Toymaker, mais ne chipotons pas. Les retrouvailles avec les Compagnons sont rayonnantes et l’on se régale des échanges directs entre Gough et Hartnell. Le TARDIS se voit définitivement institué comme Forteresse ultime ! Adieu qu Toymaker, qui ne refera plus rouler les dés que dans l’univers étendu. On pourrait tiquer en voyant le Doc tomber dans l’évident panneau des bonbons, mais les Jelly Babies du Quatrième nous confirmeront son addiction aux confiseries ! (****)
Après une première manche prometteuse, le Fluff du Celestial Toymaker s’était surtout révélé destiné au plus jeune public de la série, avec des atouts d’interprétation et de design malheureusement contrés par le format audio. Le manque de confrontation s’avérait une course à handicap aussi bien pour le Docteur que pour son adversaire. Malgré ce deckbuilding peu optimisé, le serial finit par remplir son contrat grâce au bonus apporté par une fin de partie riche en coups-fourrés. Partie gagnée pour cet Escape Game au compte à rebours presque fatal. Le Toymaker affirmant que le TARDIS ferait un joli jouet préfigure un merchandising que la BBC ne pouvait alors même pas imaginer dans ses rêves les plus fous ! Le scoring est ***.
Pause dans les Chroniques du Docteur, car je pars (enfin) en vacances, loin de l'Internet. Direction la Costa Blanca, horchata e arroz. Retour le 11 novembre.
Dernière édition par Estuaire44 le Mer 20 Oct 2021 - 18:02, édité 2 fois
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Re: Série "Doctor Who"
Buenas vacaciones amigo !
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Re: Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
https://www.popoptiq.com/sound-on-sights-ultimate-doctor-who-companion-countdown/
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Re: Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
Nous aimerions être confiants car nous ne sommes qu'amour, mais aussi, oui, parce qu'au moins avec ce procédé nous sommes bien devant du Docteur Who, avec de la fantaisie, de l'allant et jusqu'à du brio (j'ai bien aimé le délire de l'original plan de sauvegarde de l'Humanité). Le doute perdure néanmoins. Du fait de la brièveté du serial, il va vite falloir tisser une vraie histoire en lieu et place de l'accumulation des twists, le Sphinx de la BBC disposait de trois saisons complètes, ce n'est plus le cas ici. Et puis il y a déjà des maladresses, comme le Chien appartenant à une espèce dédiée à des Humains, mais faisant tout pour jeter l'une d'entre eux dans une mer d'acide ; il comptait envoyer un mémo au chargé de Yaz, ou quoi ? Dan est sympa, c 'est à peu près tout pour l'instant, mais pour l'installer on a recours à du misérabilisme bon teint (restau du cœur, sacrifice jusqu'au-boutiste, même pas un bol de soupe pour lui, bouuuuh), avec une accumulation allant jusqu'à dépeindre Liverpool comme le cul de basse fosse de l'Angleterre, je serais curieux de savoir comment l'opus y a été perçu.
Surtout, derrière le voile du mystère, pas mal d'éléments ont vraiment un goût de déjà vu. La fille mystère connaissant déjà le Doc c'est du Blink (ah tiens, aussi du Steven), les deux méchants très clichés, au maquillage que j'ai trouvé plus moche qu'autre chose, sont une copie quasi conforme de ceux de Can You Hear Me ?. Le Flux strictement sensu c'est un marronnier (comme la vague d'énergie de l'Excession, dans le Cycle de la Culture, ou le Néant de l'Histoire sans Fin, ou le Cicatrix Maledictum de W40K, etc), avec du déjà vu d'autant plus fort dans les séries télés que son quasi équivalent du Crisis de l'Arrowverse est encore proche et que, surtout, c'est très exactement ce qu'aurait donné l'explosion de la méga bombe de Davros à l'époque RTD. Chibnall s'efforce d'enfin créer des tensions dans le duo Thirteen – Yaz, mais cela reste en surface. Elles demeurent les BFF de toujours, là aussi business as usual. Je pense qu'il est désormais bien tard pour une évolution des personnages, de toutes manières. Mais je ne demande qu'à me tromper.
Avec ses quelques bonnes idées, dont la désintégration du TARDIS rejoignant la grande tradition des cliffhangers de la série ou la passionnante découverte historique de ces tunnels de bienfaisance (excellente trouvaille, vraiment), ses twists et son rythme, l'opus résulte néanmoins plaisant, on ne s'était jamais aussi peu ennuyé depuis le départ de l'Himalaya de la conceptualisation narrative, avec une somptueuses cinématographie valant toujours à l’Ère Chibnall son meilleur atout, de ce point de vue les saisons RTD sont ventilées façon puzzle, il faut bien le dire. Est-ce l'on est emballé pour autant sans réserves par ce serial, disons que l'on aimerait sincèrement l'être davantage, avec un Moffat qui assumerait franchement d'être le Script Doctor de tout le bouzin, par exemple. On t'a vu Steven, on sait que c'est toi. (***)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
De fait l'intro très 007 donne le ton de cet opus particulièrement enlevé, plus grand que la vie. On discerne certes des faiblesses comme des Lupari protecteurs des humains quand ça leur chante ou un Dan trop lisse, mais au long de ce rythme frénétique, quitte à risquer la surchauffe, l'histoire se déploie avec efficacité, emmenée par une Thirteen, qui pincez-moi je rêve, se montre bien plus autoritaire et exigeante. Je retrouve là l'impatience gouleyante de First, le ton impérial de Ten. A la Treizième Heure, Thirteen me donne ici un portrait du Docteur certes classique, mais enfin à la hauteur de l'aura de ses précédentes incarnations. Le format serial réussit décidément mieux à tout le monde, y compris à Chibnall (mais de la part du créateur de Broadchurch ce n'est pas étonnant). D'où une interrogation, le format épisodique de Doctor Who n'a-t-il pas engoncé la créativité d'un scénariste habitué au feuilleton. Après tout, RTD et Dieu Vivant viennent respectivement du drama épisodique et de la sitcom, ce qui pouvait expliquer leur meilleure maîtrise de ce format particulier.
Débarrassé des compagnons boulets, avec une restriction de le Team TARDIS à 2 puis à 3 membres, les intéractions fonctionnent bien mieux, avec une Yaz prenant parfois des accents de Rose par son côté femme d'action volontaire. C'était la Compagne qui avait le plus de potentiel, et elle peut enfin exprimer en un épisode bien davantage qu'en deux saisons. Même la musique semble plus soignée (les stridences de la scène finale sont parfaites). Le duo de méchants est encore purement fonctionnel, mais nul doute qu'ils devraient se développer à l'avenir. Tout juste revenu de Fondation, j'ai été particulièrement sensible à ce qui est une partie d'échecs galactique avec chaque player dégainant un plan plus ou moins mystérieux (incluant la Sally Sparrow locale). Côté fan service, c'est équilibré sans en faire trop avec le retour des Sontarans (mouais) et des Anges (Yeepeeee !). Tenir en 50 minutes autant de master plans appelés à une collision explosive est un exploit que je n'attendais pas de Chibnall. Mes espoirs sont peut-être appelés à être douchés, mais cette ouverture de serial est extrêmement prometteuse. Seule réserve : l'irruption massive de CGI pas toujours de qualité optimale, qui minore la réalisation, assez classique au demeurant de Jamie Magnus Stone (quitte à imiter le style Moffat, Chibnall aurait pu demander à Rachel Talalay de revenir, la réalisatrice était l'un des meilleurs atouts de la période Moffat). Sur une note secondaire, la britishness de la série demeure toujours amusante, mais je ne m'attendais pas à une itération littérale de ce sport national qu'est le Leeds-bashing, we're english! Le cliffhanger m'a soufflé. L'ère Chibnall n'a certes jamais démérité sur ce terrain, mais là, je le range clairement dans mon top 10 des meilleurs cliffhangers de la série
Je tape souvent sur l'ère Chibnall, mais il faut savoir être honnête, et voir les retours assez tempérés sur cet épisode me chagrine. Je me dis que les gens ne sont jamais contents. Certains se projettent déjà dans l'ère RTD 2.0, c'est évident. Pourtant, il reste un serial et quelques specials, et je ne doute pas que Chibnall va vouloir partir sur un bang, prenons le pari ! (****)
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Re: Série "Doctor Who"
Estuaire44 a écrit:
Nous aimerions être confiants car nous ne sommes qu'amour (...)
Et comme le dit l'adage : Qui aime bien châtie bien !
J'adore ces déclarations d'amour à Steven Moffat qui sonnent comme autant de gifles envers Chibnall et ces réserves qui font comme des pincées de sel. Tant mieux si cet épisode est de bonne facture. Voilà qui change des précédents mais je vous sens méfiants.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
Chibanalla décidément accompli son aggiornamento et sait ici à point nommé tisser une histoire encore plus véridiquement Doctor Who que lors de l'opus précédent. Pour le coup, avec un format, certes conservant un fil rouge, mais avec un corpus narratif clairement délimité à un épisode (Sontar), et l'arrêt de la surchauffe des twists mirobolants, personnellement (mais je suis peut-être ravagé du bulbe), j'ai ressenti que l'on passait du style Moffat à celui de RTD. Et dès lors, ah oui, Champagne, les amis. Champagne. Tout au long, je me suis régalé de retrouver un récit, posé construit, ne sacrifiant pas continuellement les scènes de dialogues au visuel et au rythme. Une histoire agréablement linéaire conservant toute la spécificité de la SF façon Doctor Who, sa démesure, son flamboiement, son excentricité si British.
J'ai aimé retrouvé l'humour façon RTD et quelques gimmicks qu'il a particulièrement développé, comme la chance de se rendre octroyée par le Docteur au moment où son ennemi paraît surplomber le champ de bataille. Jodie accompagne parfaitement l'évolution d'un Docteur désormais plus rentre-dedans et incisif, aux accents parfois à la Ten, elle confirme avec éclat que ce n'est jamais elle qui aura été le problème lors des saisons précédentes. Chibnall sait toutefois conserver des spécificités et c'est tant mieux ; Thirteen demeure plus sympa que Ten (le Dieu Solitaire), si elle enguirlande le général après la mise à mort inutile des Sontarans, elle ne le détruit pas comme Ten l'avait fait pour la Première Ministre Jones, lors de la situation équivalente de The Christmas Invasion. Le message moral est aussi toujours là, mais tellement moins invasif et prêcheur qu'auparavant.
Les seconds rôles s'avèrent soignés, là aussi à la manière de. Les dialogues des Sontarans (les Orks du Whoniverse) se révèlent aussi irrésistiblement cramés que l'on était en droit de l'espérer et j'ai aimé que leur look en reviennent à la série classique. Avec Mary Seacole, l'arc nous régale d'un deuxième personnage historique surprenant et passionnant que je ne connaissais pas. J'adore, on va bûcher ça. Elle se voit parfaitement dépeinte, sans alourdir le récit. Les méchants récurrents montent clairement en gamme. En bon fan de DC, j'ai aussi aimé que le trio antagoniste évoque trait pour trait celui du film Superman II de 1980 (Zod, Ursa et Non), on s'y croirait. L'idée d'un dérèglement temporel impactant le TARDIS est plaisamment glaçante. Le cliffhanger est de nouveau redoutable, espérons que cette fois l'on ne déchante pas.
Par contre le manque, cette fois, de Temps à disposition de Chibnall le force à parfois demeurer trop flou. SI l'Histoire a été réécrite, que fait au juste l'armée anglaise en Crimée ? Quel intérêt pour Sontar d'envahir plusieurs époques de la Terre, il suffit de s'en emparer une bonne fois à l'Aube de l'Humanité, je pense. Quelques facilités aussi, les Sontarans ne laissant strictement aucun garde devant leurs vaisseaux vfont encore plus fort que les Daleks de First. Dan agit immédiatement comme un Compagnon confirmé (là c'était différent sous RTD), mais on apprécie sa joie d'avoir passé le test. Yaz reste clairement la sacrifiée du jour, mais elle aura sans doute l'occasion plus tard de se joindre à la fête. Qu'importe tout ceci, War of Sontarans confirme tout l'intérêt d'une résurrection de Doctor Who qui n'aura pas finalement pas à attendre le retour de RTD. (****)
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Re: Série "Doctor Who"
avec l'annonce bien trop précoce du retour du taulier.
https://www.doctorwhonews.net/2021/11/the_halloween_apocalypse_appreciation_index.html
A peine meilleur pour Sontar.
https://www.doctorwhonews.net/2021/11/war_of_the_sontarans_appreciation_index.html
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
On s'ennuie assez vite, ces sauts itératifs ne constituant qu'un brouillon d'histoire qui n'apporte rien de vraiment nouveau à l'arc (hormis de la confusion), notamment sur les motivations toujours floues des antagonistes. Entre décors et effets spéciaux réussis, l'aspect visuel demeure soigné, mais quelques maladresses viennent encore grever l'ensemble. Daleks et Cybermen ne font que passer, il ne sont que des silhouettes, mises là pour être là. L'apparition de la femme mystérieuse assez similaire à celle du Gardien au début de The Key of Time, mais arrivant après tout le reste, on sature et la dame ne dégage pas grand chose. La scène aurait eut plus de gueule interprétée par Steven Moffat expliquant que le Flux est son œuvre, sa destruction puis recréation du Whoniverse afin de lui apposer enfin le Sceau du Génie. Dommage. Toute l'histoire révélée du nouveau venu m'a semblé plus mièvre qu'autre chose. Rien de stimulant et Chibnall renoue avec ses tics, ici à propos des « lanceurs d'alerte ». Ce n'est guère plus stimulant pour les Compagnons, le Docteur s'en sort mieux. Énième version du Miroir Quantique, mais cela fonctionne. Par contre les scènes de l'Ange Pleureur (création de l'ami Steven...) poutrent vraiment copieux, j'ai bel et bien flippé. Au moins c'est prometteur pour le prochain opus. (**)
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Re: Série "Doctor Who"
Question toute béotienne : si Chibnall réussit à écrire des scenarii intéressants cette saison, qu'est-ce qu'il a fichu durant deux ans ?
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Dernière édition par Estuaire44 le Mer 17 Nov 2021 - 14:57, édité 1 fois
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Re: Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
Flux: Chapter Three: Once, Upon Time achieved an Audience Appreciation Index score of 75.The average for Flux at its halfway point is 76. Range-wise, a figure of 60 is considered poor with 85 as excellent, so in context 75 sits firmly between those two views ; however it is the lowest received by the series since its return in 2005.
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Re: Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
Le Anges demeurent toujours aussi effrayants, par leur apparence et par leurs pouvoirs, et par la sensation renouvelée que leur univers n’est pas le nôtre, ni spatialement ni surtout temporellement. Leur troublante altérité demeure plus prononcée que chez n’importe quelle autre ennemi récurrent du Docteur. Leurs progressions fulgurantes, leur figure cauchemardesque, la pétrification des possédés, leurs transmutations (etc.) emmènent régulièrement le récit aux confins de l’épouvante. Il en va pareillement pour le diabolique supplice du non clignement des yeux, encore que l’on puisse se demander pourquoi personne ne songe jamais à cligner des yeux alternativement, ce qui permettrait de gagner un temps précieux. Les progrès accomplis en matière de mise en scène et d’effets spéciaux suscitent un regain d’intérêt, surtout pour le volet temporel de leurs pouvoirs.
Quant au dialogue avec le Docteur via le Vaisseau de Chair de l’Ange (Castiel et Lucifer, si vous nous lisez), on avouera préférer l’humour noir installé par Le Labyrinthe des Anges, mais la scène du jour se montre esthétiquement réussie.Comme toujours, la qualité de l’Antagoniste influe sur celle d‘un récit d’aventures et de fait Thirteen et ses Compagnons confirment se situer désormais à un bien meilleur niveau, d’autant qu’un vrai duo s’est enfin créé chez ces derniers a décidément su gagner ses galons par son bon sens agréablement en contrepoint de la dinguerie inhérente au Whoniverse. On sent aussi la griffe de l’auteur de Broadchurch dans sa peinture acérée des membres d’une petite communauté.
Par contre, sans réellement gâcher la fête, certains apports de Chibnall détonnent car concourant à faire perdre aux Anges une partie leur précieuse spécificité, en les normalisant. On les dote ainsi de la parole directe, un moyen de communication bien trop commun et trivial pour eux. On multiplie leur nombre, jouant sur l’effet de masse, alors que l’altérité de Anges se ressent d’autant plu fortement qu’ils demeurent rares, voir solitaires. Des images de masse d’ennemis tape-à-l’œil, on y a à eu droit tant et tant de fois avec les Daleks, les Sontarans ou les Cybermen, entre autres, qu’ici les Anges rejoignent la masse. Il en va de même à leur assujettissement à la Division, une perte en statut. La Division demeure d’ailleurs pour l’instant essentiellement une Arlésienne, dont la véritable découverte se voit sans cesse reportée. Si, contrairement au Flux, sa problématique n’a pas impérativement a être conclue à l’issue du serial (plus que deux opus), le compte à rebours est néanmoins lancé. (***)
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Re: Série "Doctor Who"
Je n'en étais fan, mais là, vraiment je sature. Déjà altérée par cette histoire du Timeless Children, le Docteur est comme noyée dans la masse de twists, elle ne fait littéralement que brasser de l'air. On a un effet de tranches napolitaines entre plusieurs fils narratifs disjoints entre lesquels on ne cesse de sauter, ce qui en brouille le ressenti, mais en plus chaque fil est en lui-même un zapping frénétique : dans le Temps pour le Grand Serpent et UNIT, à travers l'Espace pour le couple transi, entre les contrées de notre Terre pour les Compagnons, et même entre les Univers pour le Doc et la Division. On sort delà vraiment rincé et cette accumulation de l'épate permanente ne remplace pas une narration, ordonnée. On aurait du mauvais Steven Moffat, si le concept de « mauvais Steven Moffat » n'était pas une aberration en soi.Alors dans le flux, euh, le flot de péripéties, on a de bonnes idées, comme l'humour noir et les vannes référencées pour les Whovians autour de UNIT (qui revient dans le game) ou un trio de Compagnons bien meilleur que le précédent, avec une Yaz sachant s'affirmer. Au passage on constate que les ermites népalais de 1904 parlent Anglais couramment, comme quoi Relic Hunter avait raison depuis le début.
Mais tout ceci se voit contrebalancé par des imprécisions ou des maladresses. Comment des corps humains pourraient-ils produire un tel flux d'énergie ? A moins de considérer qu'il ne s'agisse de l'âme, mais on basculerait ide la SF au Fantastique, l'idée est d'ailleurs présente dans Supernatural. Il y aussi un flux, euh, un flou, dans la Time Line du Serpent (méchant très classieux par ailleurs, j'aime), il décrit sa période impériale comme achevée depuis longtemps, en contradiction (je pense) avec ce que l'on nous narrait la dernière fois. L'arc continue à abuser de l'effet de masse concernant les Aliens, c'est derechef le cas avec le Sontar mais surtout les Anges, une nouvelle fois en contradiction avec la rareté qui devrait aller de pair avec leur altérité. D'ailleurs le récit trivialise pareillement des éléments quasi mystiques du Whoniverse, comme le saut dans des Univers parallèles (rarissimes) ou la Montre réceptacle de l'essence d'un Time Lord, artefact fascinant devenu ici simple gadget. Les Sontariens sont un justes comme méchants tirant les ficelles, on aurait plutôt vu les Daleks ou Davros. La Division, vendue comme tout puissante s'effondre littéralement d'un claquement de doigts, c'est assez ridicule. Oui, cela ressemble toujours plus à Thanos, super. (**)
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Doctor Who"
https://metro.co.uk/2021/11/12/doctor-who-needs-to-break-rules-steven-moffat-on-series-13-and-sherlock-15585816/
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Re: Série "Doctor Who"
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Re: Série "Doctor Who"
Dearesttara a écrit:Et le peuple goûte quand même ses paroles avec révérence.
Je n'ai pas cru voir un message parlant de "réserves" sur l'ère Moffat ?
Camarade Totoff- Prince(sse)
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