Où passe notre argent?
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Sagesse
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Philo
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Le CAFÉ Avengers (Ouvert sous modération)
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Re: Où passe notre argent?
Encore une qui a tout compris.
Ces socialos se foutent de la gueule de tout le monde.
A la porte !!
Ces socialos se foutent de la gueule de tout le monde.
A la porte !!
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Où passe notre argent?
Entre ici et politique & Co, je choisis ici pour mettre le texte suivant qui date de novembre 2014.
Prenez votre temps pour le lire, c'est extrêmement intéressant et peut-être que... vous y passerez aussi :
Les accusations de l’Occident envers Poutine sont traditionnellement basées sur le fait qu’il est issu du KGB ; il serait donc une personne cruelle et immorale. Poutine est blâmé pour à peu près tout, mais personne ne l’a jamais accusé de manquer d’intelligence. Toutes les accusations portées contre lui ne font que mettre en valeur sa capacité à produire une analyse rapide et à prendre des décisions politiques et économiques claires et mesurées. Les médias occidentaux comparent souvent cette habileté à celle d’un maître d’échecs en pleine démonstration publique ; les récents développements de l’économie étasunienne et de l’Occident en général nous permettent de conclure qu’ils ont totalement raison.
Contrairement à ce qu’affirment les nombreux reportages propagandistes dans le style de FOX News et de CNN, aujourd’hui, l’économie occidentale, menée par les États-Unis, est tombée dans le piège de Poutine, d’une manière que personne à l’Ouest n’est en mesure de voir ou de comprendre. Et plus l’Occident essaye de s’en échapper, plus il se retrouve pris au piège.
Quelle est donc cette situation délicate dans laquelle se retrouvent l’Occident et les États-Unis ? Et pourquoi l’ensemble des médias et des principaux économistes occidentaux sont-ils silencieux à ce sujet, comme pour un secret militaire bien gardé ? Essayons de comprendre l’essence des événements économiques actuels en mettant de côté les considérations morales, éthiques et géopolitiques.
Après avoir réalisé son échec en Ukraine, l’Occident, mené par les États-Unis, s’emploie à détruire l’économie russe en abaissant les prix du pétrole et du gaz, ce qui représente la première ressource de revenu à l’exportation de la Russie et la principale source de réapprovisionnement des réserves d’or.
Il est important de noter que le principal échec de l’Occident en Ukraine n’est pas militaire ou politique. Il réside en réalité dans le refus de Poutine de financer ce projet occidental pour l’Ukraine au détriment du budget de la fédération de Russie. Ce qui rend inévitablement ce projet non-viable dans un futur proche.
La dernière fois, sous le président Reagan, les actions de l’Occident pour baisser les prix du pétrole furent un succès et menèrent à l’effondrement de l’URSS. Mais l’histoire ne repasse pas les plats. La donne est différente cette fois. La réponse de Poutine ressemble à un mélange d’échecs et de judo, quand la force de l’ennemi est retournée contre lui, mais avec un coût minimal en termes de force et de ressources pour celui qui se défend. La véritable politique de Poutine n’est pas publique, ce qui lui permet de se concentrer sur son efficacité plus que ses apparences. Très peu de personne comprennent ce que fait Poutine en ce moment. Et presque personne ne comprend ce qu’il fera dans le futur.
Ainsi, aussi étrange que cela puisse paraître, en ce moment Poutine vend le gaz et le pétrole russes contre de l’or physique.
Poutine ne le crie pas sur tous les toits. Et bien sûr, il accepte les dollars étasuniens comme un intermédiaire de paiement. Cependant, immédiatement, il s’empresse d’échanger ces dollars obtenus de la vente du gaz et du pétrole contre de l’or physique.
Pour comprendre, il suffit de regarder la croissance des réserves d’or russes et de comparer ces données avec les revenus des exportations de la Fédération de Russie issus des ventes d’hydrocarbures sur la même période.
En outre, au troisième trimestre les achats d’or physique de la Russie sont à des niveaux jamais atteints. En effet, la Russie a acheté, rien que pour ce troisième trimestre, le montant incroyable de 55 tonnes d’or. C’est plus que toutes les banques centrales du monde réunies sur cette période. Au total, les banques centrales de tous les pays du monde ont acheté 93 tonnes du métal précieux au troisième trimestre de 2014. C’est le quinzième trimestre consécutif d’achat net d’or par les banques centrales. Sur ces 93 tonnes, le montant sidérant de 55 tonnes revient à la Russie.
En ce moment, les Occidentaux dépensent tous leurs efforts et leurs ressources via des manipulations des marchés pour abaisser le prix de l’or et des hydrocarbures. Ainsi, ils distordent les réalités économiques existantes au profit du dollar afin d’augmenter son pouvoir d’achat. Et dans le même temps, ils cherchent à détruire l’économie de la Russie, qui refuse de jouer le rôle du vassal obéissant de l’Occident.
La suppression du prix de l’or par le département spécial du gouvernement étasunien appelé ESF (Exchange Stabilization Fund ), avec pour objectif de stabiliser le dollar, a été retranscrite dans la loi des États-Unis.
Ainsi, aujourd’hui, les actifs tels que l’or ou les hydrocarbures paraissent proportionnellement affaiblis et excessivement sous-évalués par rapport au dollar. Cependant, Poutine, en vendant les hydrocarbures russes en échange de dollars artificiellement appréciés, qu’il s’empresse ensuite d’échanger contre de l’or artificiellement déprécié, neutralise les effets négatifs des manipulations occidentales.
Il n’y a pas si longtemps, des scientifiques britanniques ainsi que les principales études géologiques américaines étaient arrivés à la conclusion que l’Europe ne serait pas capable de survivre sans l’approvisionnement énergétique russe. Ainsi, le monde occidental, construit sur l’hégémonie du pétrodollar, est dans une situation catastrophique. Il ne peut survivre sans l’offre russe de gaz et de pétrole, mais la Russie n’est maintenant disposée à vendre ses hydrocarbures à l’Occident uniquement contre de l’or physique.
Le tour de force de ce jeu poutinien est que le mécanisme de vente des hydrocarbures russes à l’Occident contre de l’or fonctionne quoi qu’en pensent les Occidentaux ; de facto, ceux-ci payent leur importation énergétique en bradant leur or. Ainsi, Poutine, grâce à la richesse des réserves naturelles russes et aux manipulations occidentales, soutire progressivement l’essentiel de leur or physique aux pays occidentaux. Cette stratégie économique menée par Poutine met l’Occident, États-Unis en tête, dans la position d’un serpent dévorant avec agressivité et application sa propre queue.
Dans le monde financier il est établi comme donné que l’or est par essence un antidollar.
- En 1971, le président étasunien Richard Nixon ferma la fenêtre de l’or, mettant fin aux échanges de dollars contre de l’or, garantis par les États-Unis depuis 1944 par le traité de Bretton Woods.
- En 2014, le président Russe Vladimir Poutine, à rouvert la fenêtre de convertibilité du dollar en or sans demander la permission de Washington.
L’idée de ce piège économique basé sur l’or provient probablement du conseiller pour les Affaires économiques de Poutine, le docteur Sergey Glazyev. Comment comprendre autrement le fait qu’il soit sur la liste des personnalités russes sous sanctions étasuniennes, bien qu’il ne fasse pas partie de la communauté des hommes d’affaires russes ? Cette idée de l’économiste Glazyev est brillamment exécutée par Poutine, avec le soutien total de son homologue Xi Jinping.
Très intéressante, dans ce contexte, est la déclaration de novembre dernier du premier adjoint du président de la Banque centrale russe (BCR), Ksenia Yudaeva, soulignant que la BCR pouvait utiliser l’or de ses réserves pour payer ses importations, si besoin était. Il est évident que dans un climat de sanctions de la part de l’Occident, cette déclaration est adressée aux BRICS, et plus particulièrement à la Chine.
Pour la Chine, la volonté russe de payer les biens importés avec de l’or venu d’Occident est très pratique. En voici la raison. La Chine a récemment annoncé qu’elle cesserait d’accroître ses réserves de devises et d’or libellés en dollars. Considérant le déficit croissant entre les États-Unis et la Chine (cinq fois favorable à la Chine), cette déclaration traduite du jargon financier doit se comprendre ainsi : « La Chine arrête de vendre ses marchandises contre des dollars. »
Les médias ont choisi de ne pas relayer cette information capitale de l’histoire monétaire récente. L’enjeu n’est pas que la Chine refuse de vendre ses biens contre des dollars. La Chine, bien sûr, continuera à accepter les dollars comme intermédiaire de paiement pour ses marchandises. Mais une fois les dollars obtenus, la Chine s’empressera de s’en débarrasser pour les remplacer par d’autres supports au sein de ses réserves d’or et de devises. Autrement la déclaration faite par les autorités monétaires Chinoises perd de son sens : « Nous stoppons l’augmentation de nos réserves en or et en devise libellés en dollars. » Cela veut dire que la Chine n’achètera plus de bons du trésor étasuniens à partir des dollars obtenus dans ses échanges commerciaux avec d’autres pays, comme elle le fit par le passé.
Ainsi la Chine va remplacer tous ses dollars qu’elle recevra en échange de ses marchandises, non seulement des États-Unis mais de tout le reste du monde. La question est donc de savoir par quoi la Chine va les remplacer. Quelles devises ou actifs ? Une analyse de la politique monétaire chinoise montre que cet actif semble bien être l’or et que la tendance à déjà commencé.
Sous cet angle, le partenariat sino-russe est extrêmement profitable pour Moscou et Pékin. La Russie achète des marchandises à la Chine avec l’or à son prix actuel, pendant que la Chine achète les hydrocarbures russes avec de l’or, là aussi à son prix actuel. Dans cet échange fructueux, il y a de la place pour tout : les marchandises chinoises, l’énergie russe et l’or comme moyen de paiement. Seul le dollar étasunien n’a pas sa place. Cela n’est pas surprenant. Le dollar n’est ni une marchandise chinoise, ni une ressource énergétique russe. C’est uniquement un intermédiaire financier de paiement pour les règlements – un intermédiaire inutile qui plus est. Et il est de coutume de supprimer les intermédiaires inutiles dans les interactions entre deux partenaires économiques indépendants.
Il est a noter que le marché mondial de l’or physique est extrêmement petit comparativement au marché mondial du pétrole. Plus spécifiquement, le marché de l’or physique est microscopique comparé à ceux des livraisons physiques de gaz, de pétrole, d’uranium et de marchandises.
Par ailleurs, il faut bien distinguer l’or physique de l’or papier ; c’est la raison pour laquelle l’accent est ici mis sur le caractère physique de l’or.
Pour information : le turnover du marché de l’or papier, uniquement des contrats à terme, est estimé à 360 milliards de dollars par mois. Mais les livraisons physiques d’or sont de seulement 280 millions de dollars. Ce qui nous fait un ratio de transaction papier contre transaction physique de 1000 pour 1.
L’Occident espère que la Russie et la Chine vont accepter comme paiement pour leurs énergie et marchandises l’or papier ou d’autres sortes de devises non-tangibles. Mais ces deux pays ne sont intéressés que par des moyens de paiement en or et autres métaux physiques. Ainsi, en échangeant des dollars artificiellement appréciés contre de l’or physique dont le prix est artificiellement dévalué, Poutine a déclenché le compte à rebours de la fin de l’hégémonie mondiale du pétrodollar et met l’Occident dans une impasse.
L’Occident peut dépenser tous ses efforts et ses ressources pour augmenter artificiellement le pouvoir d’achat du dollar, abaisser le prix du pétrole et de l’or ; le problème est que le stock d’or physique en possession de l’Occident n’est pas illimité. Par conséquent, plus il dévalue le prix de l’or et du pétrole contre le dollar, plus rapidement ses réserves d’or se vident.
Cette stratégie économique de Poutine fait que l’or physique des pays occidentaux est rapidement en train de se déverser vers la Russie, la Chine, le Brésil, le Kazakhstan, l’Inde, en bref, les pays des BRICS. Au taux actuel de réduction des réserves, l’Occident n’a simplement pas le temps de faire quoi que ce soit contre la Russie de Poutine avant l’effondrement du pétrodollar. Au jeu d’échec, la situation dans laquelle Poutine a mis l’Occident s’appelle « zeitnot ».
Le monde occidental n’a jamais fait face à des événements et phénomènes économiques tels que ceux qui se passent en ce moment. L’URSS vendit rapidement son or à l’époque pour faire face à la chute des prix du pétrole ; aujourd’hui la Russie fait l’inverse, elle achète de l’or. Ainsi, la Russie pose une sérieuse menace au modèle américain de domination du monde par le pétrodollar.
Le principe essentiel du modèle du pétrodollar est de permettre aux pays occidentaux menés par les États-Unis de vivre aux dépens du travail et des ressources des autres pays et peuples, grâce aux rôle de la monnaie étasunienne, dominante dans le système monétaire mondial. Le rôle du dollar dans ce système est d’être le moyen de paiement ultime. Cela veut dire que la monnaie nationale étasunienne, dans la structure du système monétaire mondial, est l’ultime actif utilisé comme réserve de valeur et comme moyen d’échange, ce qui par rapport à n’importe quel autre actif n’a aucun sens.
Les pays des BRICS, menés par la Russie et la Chine, sont en train de changer le rôle et le statut du dollar dans le système monétaire mondial. Du moyen ultime de paiement et de réserve de valeur, la monnaie nationale étasunienne, par les actions conjointes de Moscou et de Pékin, est en train d’être réduite à un simple moyen de paiement. Ainsi le dollar perd ses privilèges, les cédant à l’actif dénationalisé et dépolitisé que représente l’or.
Traditionnellement, l’Occident utilise deux méthodes pour éliminer les menaces sur l’hégémonie du pétrodollar et les privilèges qu’il confère à l’Occident. La première est ce que l’on appelle les « révolutions colorées ». La seconde, qui est habituellement appliquée par l’Occident quand la première échoue, est l’agression militaire et les bombardements. Cependant, dans le cas de la Russie, aucune de ces méthodes n’est possible ou acceptable pour l’Occident.
Premièrement, la population Russe, au contraire de beaucoup de pays, n’a pas envie d’échanger sa liberté et le futur de ses enfants contre de simples promesses. Ceci est évident au vu des records de popularité de Poutine, régulièrement publiés par les agences de notations occidentales. L’amitié personnelle du protégé de Washington, Navalny, avec le sénateur McCain joua pour lui et Washington un rôle très négatif. Ayant appris ce lien par les médias, 98 % des Russes perçoivent maintenant Navalny comme un vassal de Washington et comme un traître aux intérêts russes. Par conséquent les professionnels occidentaux de l’agitation ne peuvent encore rêver d’une révolution colorée en Russie.
Quant à la deuxième méthode, l’agression militaire, la Russie n’est certainement pas la Yougoslavie, ni l’Irak ou la Libye. Toute opération militaire non-nucléaire contre la Russie sur son territoire menée par l’OTAN est vouée à l’échec. Les généraux du Pentagone exerçant un vrai pouvoir au sein de l’OTAN sont conscients de cela. Similairement, une guerre nucléaire contre la Russie est sans espoir, même en incluant le concept de frappe préventive de désarmement nucléaire. L’OTAN n’est techniquement pas capable de frapper d’un coup tel qu’il désarmerait le potentiel nucléaire russe dans toutes ses manifestations. Une réponse massive de l’ennemi ou d’un groupe d’ennemis serait inévitable. Un échange de frappes nucléaires avec la Russie n’est donc pas une solution pour le problème imminent de l’effondrement du pétrodollar.
Les principaux économistes occidentaux sont certainement au courant du sérieux et du désespoir de la situation dans laquelle se retrouve aujourd’hui le monde occidental, pris dans le piège doré de Poutine. Après tout, depuis les accords de Bretton Woods, nous connaissons tous la règle d’or : « Qui a le plus d’or définit les règles du jeu. » Cependant tout le monde à l’Ouest est silencieux. Silencieux parce que personne ne sait comment sortir de cette situation.
Si vous expliquez à l’opinion publique occidentale tous les détails de l’imminent désastre économique qui s’annonce, le peuple posera aux supporteurs du pétrodollar les questions suivantes : Combien de temps l’Occident sera-t-il capable d’acheter du pétrole et du gaz à la Russie en échange d’or physique ? Et qu’arrivera-t-il au pétrodollar lorsque l’Occident sera à court d’or physique pour payer le pétrole, le gaz et l’uranium russes ainsi que les marchandises chinoises ?
Personne en Occident ne peut apparemment aujourd’hui répondre à ces simples questions.
Cela s’appelle « échec et mat ».
La messe est dite.
Prenez votre temps pour le lire, c'est extrêmement intéressant et peut-être que... vous y passerez aussi :
Les accusations de l’Occident envers Poutine sont traditionnellement basées sur le fait qu’il est issu du KGB ; il serait donc une personne cruelle et immorale. Poutine est blâmé pour à peu près tout, mais personne ne l’a jamais accusé de manquer d’intelligence. Toutes les accusations portées contre lui ne font que mettre en valeur sa capacité à produire une analyse rapide et à prendre des décisions politiques et économiques claires et mesurées. Les médias occidentaux comparent souvent cette habileté à celle d’un maître d’échecs en pleine démonstration publique ; les récents développements de l’économie étasunienne et de l’Occident en général nous permettent de conclure qu’ils ont totalement raison.
Contrairement à ce qu’affirment les nombreux reportages propagandistes dans le style de FOX News et de CNN, aujourd’hui, l’économie occidentale, menée par les États-Unis, est tombée dans le piège de Poutine, d’une manière que personne à l’Ouest n’est en mesure de voir ou de comprendre. Et plus l’Occident essaye de s’en échapper, plus il se retrouve pris au piège.
Quelle est donc cette situation délicate dans laquelle se retrouvent l’Occident et les États-Unis ? Et pourquoi l’ensemble des médias et des principaux économistes occidentaux sont-ils silencieux à ce sujet, comme pour un secret militaire bien gardé ? Essayons de comprendre l’essence des événements économiques actuels en mettant de côté les considérations morales, éthiques et géopolitiques.
Après avoir réalisé son échec en Ukraine, l’Occident, mené par les États-Unis, s’emploie à détruire l’économie russe en abaissant les prix du pétrole et du gaz, ce qui représente la première ressource de revenu à l’exportation de la Russie et la principale source de réapprovisionnement des réserves d’or.
Il est important de noter que le principal échec de l’Occident en Ukraine n’est pas militaire ou politique. Il réside en réalité dans le refus de Poutine de financer ce projet occidental pour l’Ukraine au détriment du budget de la fédération de Russie. Ce qui rend inévitablement ce projet non-viable dans un futur proche.
La dernière fois, sous le président Reagan, les actions de l’Occident pour baisser les prix du pétrole furent un succès et menèrent à l’effondrement de l’URSS. Mais l’histoire ne repasse pas les plats. La donne est différente cette fois. La réponse de Poutine ressemble à un mélange d’échecs et de judo, quand la force de l’ennemi est retournée contre lui, mais avec un coût minimal en termes de force et de ressources pour celui qui se défend. La véritable politique de Poutine n’est pas publique, ce qui lui permet de se concentrer sur son efficacité plus que ses apparences. Très peu de personne comprennent ce que fait Poutine en ce moment. Et presque personne ne comprend ce qu’il fera dans le futur.
Ainsi, aussi étrange que cela puisse paraître, en ce moment Poutine vend le gaz et le pétrole russes contre de l’or physique.
Poutine ne le crie pas sur tous les toits. Et bien sûr, il accepte les dollars étasuniens comme un intermédiaire de paiement. Cependant, immédiatement, il s’empresse d’échanger ces dollars obtenus de la vente du gaz et du pétrole contre de l’or physique.
Pour comprendre, il suffit de regarder la croissance des réserves d’or russes et de comparer ces données avec les revenus des exportations de la Fédération de Russie issus des ventes d’hydrocarbures sur la même période.
En outre, au troisième trimestre les achats d’or physique de la Russie sont à des niveaux jamais atteints. En effet, la Russie a acheté, rien que pour ce troisième trimestre, le montant incroyable de 55 tonnes d’or. C’est plus que toutes les banques centrales du monde réunies sur cette période. Au total, les banques centrales de tous les pays du monde ont acheté 93 tonnes du métal précieux au troisième trimestre de 2014. C’est le quinzième trimestre consécutif d’achat net d’or par les banques centrales. Sur ces 93 tonnes, le montant sidérant de 55 tonnes revient à la Russie.
En ce moment, les Occidentaux dépensent tous leurs efforts et leurs ressources via des manipulations des marchés pour abaisser le prix de l’or et des hydrocarbures. Ainsi, ils distordent les réalités économiques existantes au profit du dollar afin d’augmenter son pouvoir d’achat. Et dans le même temps, ils cherchent à détruire l’économie de la Russie, qui refuse de jouer le rôle du vassal obéissant de l’Occident.
La suppression du prix de l’or par le département spécial du gouvernement étasunien appelé ESF (Exchange Stabilization Fund ), avec pour objectif de stabiliser le dollar, a été retranscrite dans la loi des États-Unis.
Ainsi, aujourd’hui, les actifs tels que l’or ou les hydrocarbures paraissent proportionnellement affaiblis et excessivement sous-évalués par rapport au dollar. Cependant, Poutine, en vendant les hydrocarbures russes en échange de dollars artificiellement appréciés, qu’il s’empresse ensuite d’échanger contre de l’or artificiellement déprécié, neutralise les effets négatifs des manipulations occidentales.
Il n’y a pas si longtemps, des scientifiques britanniques ainsi que les principales études géologiques américaines étaient arrivés à la conclusion que l’Europe ne serait pas capable de survivre sans l’approvisionnement énergétique russe. Ainsi, le monde occidental, construit sur l’hégémonie du pétrodollar, est dans une situation catastrophique. Il ne peut survivre sans l’offre russe de gaz et de pétrole, mais la Russie n’est maintenant disposée à vendre ses hydrocarbures à l’Occident uniquement contre de l’or physique.
Le tour de force de ce jeu poutinien est que le mécanisme de vente des hydrocarbures russes à l’Occident contre de l’or fonctionne quoi qu’en pensent les Occidentaux ; de facto, ceux-ci payent leur importation énergétique en bradant leur or. Ainsi, Poutine, grâce à la richesse des réserves naturelles russes et aux manipulations occidentales, soutire progressivement l’essentiel de leur or physique aux pays occidentaux. Cette stratégie économique menée par Poutine met l’Occident, États-Unis en tête, dans la position d’un serpent dévorant avec agressivité et application sa propre queue.
Dans le monde financier il est établi comme donné que l’or est par essence un antidollar.
- En 1971, le président étasunien Richard Nixon ferma la fenêtre de l’or, mettant fin aux échanges de dollars contre de l’or, garantis par les États-Unis depuis 1944 par le traité de Bretton Woods.
- En 2014, le président Russe Vladimir Poutine, à rouvert la fenêtre de convertibilité du dollar en or sans demander la permission de Washington.
L’idée de ce piège économique basé sur l’or provient probablement du conseiller pour les Affaires économiques de Poutine, le docteur Sergey Glazyev. Comment comprendre autrement le fait qu’il soit sur la liste des personnalités russes sous sanctions étasuniennes, bien qu’il ne fasse pas partie de la communauté des hommes d’affaires russes ? Cette idée de l’économiste Glazyev est brillamment exécutée par Poutine, avec le soutien total de son homologue Xi Jinping.
Très intéressante, dans ce contexte, est la déclaration de novembre dernier du premier adjoint du président de la Banque centrale russe (BCR), Ksenia Yudaeva, soulignant que la BCR pouvait utiliser l’or de ses réserves pour payer ses importations, si besoin était. Il est évident que dans un climat de sanctions de la part de l’Occident, cette déclaration est adressée aux BRICS, et plus particulièrement à la Chine.
Pour la Chine, la volonté russe de payer les biens importés avec de l’or venu d’Occident est très pratique. En voici la raison. La Chine a récemment annoncé qu’elle cesserait d’accroître ses réserves de devises et d’or libellés en dollars. Considérant le déficit croissant entre les États-Unis et la Chine (cinq fois favorable à la Chine), cette déclaration traduite du jargon financier doit se comprendre ainsi : « La Chine arrête de vendre ses marchandises contre des dollars. »
Les médias ont choisi de ne pas relayer cette information capitale de l’histoire monétaire récente. L’enjeu n’est pas que la Chine refuse de vendre ses biens contre des dollars. La Chine, bien sûr, continuera à accepter les dollars comme intermédiaire de paiement pour ses marchandises. Mais une fois les dollars obtenus, la Chine s’empressera de s’en débarrasser pour les remplacer par d’autres supports au sein de ses réserves d’or et de devises. Autrement la déclaration faite par les autorités monétaires Chinoises perd de son sens : « Nous stoppons l’augmentation de nos réserves en or et en devise libellés en dollars. » Cela veut dire que la Chine n’achètera plus de bons du trésor étasuniens à partir des dollars obtenus dans ses échanges commerciaux avec d’autres pays, comme elle le fit par le passé.
Ainsi la Chine va remplacer tous ses dollars qu’elle recevra en échange de ses marchandises, non seulement des États-Unis mais de tout le reste du monde. La question est donc de savoir par quoi la Chine va les remplacer. Quelles devises ou actifs ? Une analyse de la politique monétaire chinoise montre que cet actif semble bien être l’or et que la tendance à déjà commencé.
Sous cet angle, le partenariat sino-russe est extrêmement profitable pour Moscou et Pékin. La Russie achète des marchandises à la Chine avec l’or à son prix actuel, pendant que la Chine achète les hydrocarbures russes avec de l’or, là aussi à son prix actuel. Dans cet échange fructueux, il y a de la place pour tout : les marchandises chinoises, l’énergie russe et l’or comme moyen de paiement. Seul le dollar étasunien n’a pas sa place. Cela n’est pas surprenant. Le dollar n’est ni une marchandise chinoise, ni une ressource énergétique russe. C’est uniquement un intermédiaire financier de paiement pour les règlements – un intermédiaire inutile qui plus est. Et il est de coutume de supprimer les intermédiaires inutiles dans les interactions entre deux partenaires économiques indépendants.
Il est a noter que le marché mondial de l’or physique est extrêmement petit comparativement au marché mondial du pétrole. Plus spécifiquement, le marché de l’or physique est microscopique comparé à ceux des livraisons physiques de gaz, de pétrole, d’uranium et de marchandises.
Par ailleurs, il faut bien distinguer l’or physique de l’or papier ; c’est la raison pour laquelle l’accent est ici mis sur le caractère physique de l’or.
Pour information : le turnover du marché de l’or papier, uniquement des contrats à terme, est estimé à 360 milliards de dollars par mois. Mais les livraisons physiques d’or sont de seulement 280 millions de dollars. Ce qui nous fait un ratio de transaction papier contre transaction physique de 1000 pour 1.
L’Occident espère que la Russie et la Chine vont accepter comme paiement pour leurs énergie et marchandises l’or papier ou d’autres sortes de devises non-tangibles. Mais ces deux pays ne sont intéressés que par des moyens de paiement en or et autres métaux physiques. Ainsi, en échangeant des dollars artificiellement appréciés contre de l’or physique dont le prix est artificiellement dévalué, Poutine a déclenché le compte à rebours de la fin de l’hégémonie mondiale du pétrodollar et met l’Occident dans une impasse.
L’Occident peut dépenser tous ses efforts et ses ressources pour augmenter artificiellement le pouvoir d’achat du dollar, abaisser le prix du pétrole et de l’or ; le problème est que le stock d’or physique en possession de l’Occident n’est pas illimité. Par conséquent, plus il dévalue le prix de l’or et du pétrole contre le dollar, plus rapidement ses réserves d’or se vident.
Cette stratégie économique de Poutine fait que l’or physique des pays occidentaux est rapidement en train de se déverser vers la Russie, la Chine, le Brésil, le Kazakhstan, l’Inde, en bref, les pays des BRICS. Au taux actuel de réduction des réserves, l’Occident n’a simplement pas le temps de faire quoi que ce soit contre la Russie de Poutine avant l’effondrement du pétrodollar. Au jeu d’échec, la situation dans laquelle Poutine a mis l’Occident s’appelle « zeitnot ».
Le monde occidental n’a jamais fait face à des événements et phénomènes économiques tels que ceux qui se passent en ce moment. L’URSS vendit rapidement son or à l’époque pour faire face à la chute des prix du pétrole ; aujourd’hui la Russie fait l’inverse, elle achète de l’or. Ainsi, la Russie pose une sérieuse menace au modèle américain de domination du monde par le pétrodollar.
Le principe essentiel du modèle du pétrodollar est de permettre aux pays occidentaux menés par les États-Unis de vivre aux dépens du travail et des ressources des autres pays et peuples, grâce aux rôle de la monnaie étasunienne, dominante dans le système monétaire mondial. Le rôle du dollar dans ce système est d’être le moyen de paiement ultime. Cela veut dire que la monnaie nationale étasunienne, dans la structure du système monétaire mondial, est l’ultime actif utilisé comme réserve de valeur et comme moyen d’échange, ce qui par rapport à n’importe quel autre actif n’a aucun sens.
Les pays des BRICS, menés par la Russie et la Chine, sont en train de changer le rôle et le statut du dollar dans le système monétaire mondial. Du moyen ultime de paiement et de réserve de valeur, la monnaie nationale étasunienne, par les actions conjointes de Moscou et de Pékin, est en train d’être réduite à un simple moyen de paiement. Ainsi le dollar perd ses privilèges, les cédant à l’actif dénationalisé et dépolitisé que représente l’or.
Traditionnellement, l’Occident utilise deux méthodes pour éliminer les menaces sur l’hégémonie du pétrodollar et les privilèges qu’il confère à l’Occident. La première est ce que l’on appelle les « révolutions colorées ». La seconde, qui est habituellement appliquée par l’Occident quand la première échoue, est l’agression militaire et les bombardements. Cependant, dans le cas de la Russie, aucune de ces méthodes n’est possible ou acceptable pour l’Occident.
Premièrement, la population Russe, au contraire de beaucoup de pays, n’a pas envie d’échanger sa liberté et le futur de ses enfants contre de simples promesses. Ceci est évident au vu des records de popularité de Poutine, régulièrement publiés par les agences de notations occidentales. L’amitié personnelle du protégé de Washington, Navalny, avec le sénateur McCain joua pour lui et Washington un rôle très négatif. Ayant appris ce lien par les médias, 98 % des Russes perçoivent maintenant Navalny comme un vassal de Washington et comme un traître aux intérêts russes. Par conséquent les professionnels occidentaux de l’agitation ne peuvent encore rêver d’une révolution colorée en Russie.
Quant à la deuxième méthode, l’agression militaire, la Russie n’est certainement pas la Yougoslavie, ni l’Irak ou la Libye. Toute opération militaire non-nucléaire contre la Russie sur son territoire menée par l’OTAN est vouée à l’échec. Les généraux du Pentagone exerçant un vrai pouvoir au sein de l’OTAN sont conscients de cela. Similairement, une guerre nucléaire contre la Russie est sans espoir, même en incluant le concept de frappe préventive de désarmement nucléaire. L’OTAN n’est techniquement pas capable de frapper d’un coup tel qu’il désarmerait le potentiel nucléaire russe dans toutes ses manifestations. Une réponse massive de l’ennemi ou d’un groupe d’ennemis serait inévitable. Un échange de frappes nucléaires avec la Russie n’est donc pas une solution pour le problème imminent de l’effondrement du pétrodollar.
Les principaux économistes occidentaux sont certainement au courant du sérieux et du désespoir de la situation dans laquelle se retrouve aujourd’hui le monde occidental, pris dans le piège doré de Poutine. Après tout, depuis les accords de Bretton Woods, nous connaissons tous la règle d’or : « Qui a le plus d’or définit les règles du jeu. » Cependant tout le monde à l’Ouest est silencieux. Silencieux parce que personne ne sait comment sortir de cette situation.
Si vous expliquez à l’opinion publique occidentale tous les détails de l’imminent désastre économique qui s’annonce, le peuple posera aux supporteurs du pétrodollar les questions suivantes : Combien de temps l’Occident sera-t-il capable d’acheter du pétrole et du gaz à la Russie en échange d’or physique ? Et qu’arrivera-t-il au pétrodollar lorsque l’Occident sera à court d’or physique pour payer le pétrole, le gaz et l’uranium russes ainsi que les marchandises chinoises ?
Personne en Occident ne peut apparemment aujourd’hui répondre à ces simples questions.
Cela s’appelle « échec et mat ».
La messe est dite.
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Où passe notre argent?
700 euros !!!!
"Cette aide vise à favoriser les liens intergénérationnels et intra-familiaux (rapprochement familial, connaissances intergénérationnelles) et permettre la découverte du pays d’origine, de sa culture, de donner d’autres repères aux enfants. "
Comme dit Denis, "De la branlette socialo-bobo..."
intergénérationnels, je trouve que ça fait achement beau
"Cette aide vise à favoriser les liens intergénérationnels et intra-familiaux (rapprochement familial, connaissances intergénérationnelles) et permettre la découverte du pays d’origine, de sa culture, de donner d’autres repères aux enfants. "
Comme dit Denis, "De la branlette socialo-bobo..."
intergénérationnels, je trouve que ça fait achement beau
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Où passe notre argent?
Par contre, quand un français moyen (moi) se retrouve contraint de placer son père dépendant en maison de retraite, inutile qu'il demande une aide. Avec mes 2500 euros par mois, je suis un "riche", probablement... Pourtant, ça coûte minimum 2100 euros par mois. Mais les aides ne sont accordées qu'avec parcimonie, et ensuite ils peuvent même les récupérer sur la succession! Forcément, il faut bien financer les vacances des Arabes...
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Où passe notre argent?
C'est exact, vaut mieux donner 700 euros à ces dépaysés qu'à nos parents.
Par contre je suis désolé, 2500 euros/mois, oui tu fais partie des "riches".
Par contre je suis désolé, 2500 euros/mois, oui tu fais partie des "riches".
Philo- Fondateur
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Date d'inscription : 01/10/2005
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
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Re: Où passe notre argent?
Bien sûr que non. Faut arrêter de tirer vers le bas. 2500€, comme le montre le graphique, ce sont les classes moyennes tirant même vers les classes populaires, surtout avec un crédit sur le dos. Et en plus, fiscalement, ce sont les plus pressurisées.Philo a écrit:Par contre je suis désolé, 2500 euros/mois, oui tu fais partie des "riches"
Invité- Invité
Re: Où passe notre argent?
Si je tirais, Denis, je tirerais sur toi... et pas vers le bas, idiot !
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Où passe notre argent?
Il n’y a que les idiots ou les crétins qui n’ont rien compris pour saluer ce genre de torchon. Le salaire du fonctionnaire a triplé entre 2002 et 2010…pfft, ma fiche de paye n’a pas subi de tremblement en huit ans en tout cas.
Tout est mélangé ici: du n’importe quoi ! D’abord il y a plusieurs sortes de fonctionnaires et tous ne sont pas rémunérés de la même façon….Moi, les fonctionnaires qui me dérangent le plus sont les hommes politiques qui nous expliquent comment faire des économies en augmentant nos impôts et en profitant de tous les avantages de leur fonction ! Et heureusement qu’il y a les fonctionnaires pour payer des impôts dans ce pays, car sinon on passerait de 46 à 20% d’imposables…
Il y a d’autre part autant de feignasses dans le privé que dans le public et quand je vois comment sont rognées les dépenses d’état dans les hôpitaux publics, on peut se demander où passent nos impôts. Mais je pense que personne n’est dupe.
Il y a aussi des aigris et des grincheux qui crachent sur les fonctionnaires mais qui n’ont jamais passé de concours de leur vie par manque de diplôme ou incompétence.
France 2 service public... quel est le salaire versé à David Pujadas pour tenir désinformé la masse quotidiennement ? Commençons par privatiser ces chaines d’État, cela fera des économies.
Tout est mélangé ici: du n’importe quoi ! D’abord il y a plusieurs sortes de fonctionnaires et tous ne sont pas rémunérés de la même façon….Moi, les fonctionnaires qui me dérangent le plus sont les hommes politiques qui nous expliquent comment faire des économies en augmentant nos impôts et en profitant de tous les avantages de leur fonction ! Et heureusement qu’il y a les fonctionnaires pour payer des impôts dans ce pays, car sinon on passerait de 46 à 20% d’imposables…
Il y a d’autre part autant de feignasses dans le privé que dans le public et quand je vois comment sont rognées les dépenses d’état dans les hôpitaux publics, on peut se demander où passent nos impôts. Mais je pense que personne n’est dupe.
Il y a aussi des aigris et des grincheux qui crachent sur les fonctionnaires mais qui n’ont jamais passé de concours de leur vie par manque de diplôme ou incompétence.
France 2 service public... quel est le salaire versé à David Pujadas pour tenir désinformé la masse quotidiennement ? Commençons par privatiser ces chaines d’État, cela fera des économies.
Invité- Invité
Re: Où passe notre argent?
Hé hé, je savais que Denis allait se réveiller.
Paris gagné !
Paris gagné !
Philo- Fondateur
- Age : 72
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Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Où passe notre argent?
L'Arabie saoudite doit 3,7 millions d'euros aux hôpitaux de Paris
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"Avant de partir, le roi d'Arabie saoudite pourrait payer ses factures de 3,7 millions d'euros aux Hôpitaux de Paris. Un geste de politesse!" A peine le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, dont le nom a fait coulé beaucoup d'encre après la privatisation d'une plage à proximité de sa propriété de Vallauris, a-t-il quitté la France que le tweet de l'urgentiste Patrick Pelloux a allumé une nouvelle polémique le concernant. Son pays détient une dette de 3,7 millions envers l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). La somme, confirmée au Parisien, comprend toute l'Arabie saoudite, les particuliers, les organismes et l'ambassade à Paris.
La dette de l'Arabie saoudite ne correspond d'ailleurs qu'à une toute petite partie des impayés des pays étrangers à l'égard de l'AP-HP. Un bilan présenté début juillet chiffrait le montant total de la dette accumulée par les pays étrangers à 118,6 millions d'euros fin 2014.
Parmi les pays les plus redevables, l'Algérie arrive, de loin, en tête avec 31,6 millions d'euros. Le Maroc et les Etats-Unis prennent les 2e et 3e places avec respectivement 11 et 5,7 millions de dette.
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"Avant de partir, le roi d'Arabie saoudite pourrait payer ses factures de 3,7 millions d'euros aux Hôpitaux de Paris. Un geste de politesse!" A peine le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, dont le nom a fait coulé beaucoup d'encre après la privatisation d'une plage à proximité de sa propriété de Vallauris, a-t-il quitté la France que le tweet de l'urgentiste Patrick Pelloux a allumé une nouvelle polémique le concernant. Son pays détient une dette de 3,7 millions envers l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). La somme, confirmée au Parisien, comprend toute l'Arabie saoudite, les particuliers, les organismes et l'ambassade à Paris.
La dette de l'Arabie saoudite ne correspond d'ailleurs qu'à une toute petite partie des impayés des pays étrangers à l'égard de l'AP-HP. Un bilan présenté début juillet chiffrait le montant total de la dette accumulée par les pays étrangers à 118,6 millions d'euros fin 2014.
Parmi les pays les plus redevables, l'Algérie arrive, de loin, en tête avec 31,6 millions d'euros. Le Maroc et les Etats-Unis prennent les 2e et 3e places avec respectivement 11 et 5,7 millions de dette.
Invité- Invité
Re: Où passe notre argent?
J'ai vu ça et ces enfoirés de journaleux de France 2 n’ont rien dit lors de leur reportage à son départ, préférant insister sur les commerces qui ont engrangé quelques milliers d'euros. On voit même un restaurateur stipuler que du poulet halal était servi. Comportement de putes prêt à se prostituer et à oublier ses valeurs. Pendant qu'il dépense quelques restos, il ne paye pas une ardoise de 3 millions 7....Et cette l’autre pleureuse de Pelloux qui fut le premier à le sortir.
Invité- Invité
Re: Où passe notre argent?
Denis a écrit:Et cette l’autre pleureuse de Pelloux qui fut le premier à le sortir.
????
J'ai mis du temps... Je suppose que c'est suite à ses interview en janvier après les attentats de Charlie...
Ben dis-donc t'en trimballe une éducation "rigide" !
"Un vrai homme ça pleure pas !" c'est ça ?
On est ému figure-toi quand 6 ou 7 de tes proches/amis se font descendre par des abrutis... Tu pleures pas toi quand y'a un truc grave/émouvant dans ton entourage ?
Ça n'est pas un signe de féminité ni de faiblesse.
"Youhou la pleureuse, la fille, eh l'autre"... Y'a super longtemps que je n'avais pas entendu ce genre de réflexion...
Re: Où passe notre argent?
Toujours apprecie de mes enseignants et de mes parents, toujours interesse par les filles et jamais consomme de substance illicite qui bouffe le cerveau. Peut etre cela que tu appelles education rigide. Mais je te souhaite d en avoir eu une aussi interessante.mergran a écrit:Ben dis-donc t'en trimballe une éducation "rigide" !Denis a écrit:Et cette l’autre pleureuse de Pelloux qui fut le premier à le sortir.
Invité- Invité
Re: Où passe notre argent?
Denis a écrit:
Toujours apprecie de mes enseignants et de mes parents, toujours interesse par les filles et jamais consomme de substance illicite qui bouffe le cerveau. Peut etre cela que tu appelles education rigide. Mais je te souhaite d en avoir eu une aussi interessante.
La même visiblement. Je n'ai même jamais essayé une taffe de cigarette !
Bon c'est pas grave...
Re: Où passe notre argent?
Les p'tits jeunes...
Je coupe sinon !
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Philo- Fondateur
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Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Où passe notre argent?
Voilà vengé l’affront que le président Hollande avait fait au président Poutine en annulant la commande de ces deux porte-hélicoptères Mistral qui auront, en fin de compte, coûté à la France quelques milliards d’euros. Mais, il est vrai qu’en bon socialiste, l’argent ne compte pas, et c’est tout juste s’il a une odeur.
L’Inde souveraine a décidé d’annuler l’achat de 126 Rafale commandés à grand renfort de publicité et de promotion élyséenne. 18 milliards d’euros qui tombent à l’eau. Et quel est l’heureux élu : Vladimir Poutine, l’ennemi juré de notre mal-aimé Président qui sera très heureux de livrer 128 avions de combat made in Russia.
Faut-il voir dans son annulation la main mystérieuse du Kremlin ? Notre ami Manuel Gomez avait déjà évoqué la possibilité de ce désastre politico-économique. Politique, car c’est bien entendu la politique désastreuse du Quai d’Orsay et le non-sens de la politique ukrainienne de François Hollande qui est en cause. Économique, car en dehors du contrat du siècle, comme l’avait dénommé Dassault, de la perte financière subie par l’avionneur et les 500 entreprises qui auraient travaillé sur ces avions de combat, la politique absurde anti-russe de Hollande, ce sont des centaines de millions d’euros que les agriculteurs français ne toucheront jamais à cause de l’embargo imposé par l’Élysée.
L’Inde souveraine a décidé d’annuler l’achat de 126 Rafale commandés à grand renfort de publicité et de promotion élyséenne. 18 milliards d’euros qui tombent à l’eau. Et quel est l’heureux élu : Vladimir Poutine, l’ennemi juré de notre mal-aimé Président qui sera très heureux de livrer 128 avions de combat made in Russia.
Faut-il voir dans son annulation la main mystérieuse du Kremlin ? Notre ami Manuel Gomez avait déjà évoqué la possibilité de ce désastre politico-économique. Politique, car c’est bien entendu la politique désastreuse du Quai d’Orsay et le non-sens de la politique ukrainienne de François Hollande qui est en cause. Économique, car en dehors du contrat du siècle, comme l’avait dénommé Dassault, de la perte financière subie par l’avionneur et les 500 entreprises qui auraient travaillé sur ces avions de combat, la politique absurde anti-russe de Hollande, ce sont des centaines de millions d’euros que les agriculteurs français ne toucheront jamais à cause de l’embargo imposé par l’Élysée.
Philo- Fondateur
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Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Où passe notre argent?
Elle est bien bonne celle-là ! Et c'est passé sous silence dans les médias, bien entendu. Sanction méritée pour cet incapable bouffon de l’Élysée. Et les médias à la botte veulent nous faire croire qu'il a pris trois points dans les sondages et qu'il y a 24% de satisfaits d’imbéciles heureux !
Invité- Invité
Re: Où passe notre argent?
Excellent article d'un excellent site d'information; boulevard Voltaire et fdesouche sont des bouffées d'oxygène dans le monde de l'information formatée politiquement correct à la botte du pouvoir.
Invité- Invité
Re: Où passe notre argent?
La Cigale et la Fourmi version Française :
La fourmi travaille dur tout l'été sous la canicule.
Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l'été.
Une fois l'hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie tandis que les autres, moins chanceux comme elle, ont froid et faim.
La télévision organise des émissions en direct montrant la cigale grelottante de froid et passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions. Les français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi, les journalistes organisent des interviews, demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu'elle paie 'sa juste part'.
La CGT,FO, le Parti Socialiste, le Parti Communiste,la Ligue Communiste Révolutionnaire organisent seat-ins et manifestations devant la maison de la fourmi.
Les fonctionnaires décident de faire une grève de solidarité de 59 minutes par jour pour une durée illimitée, un philosophe à la mode écrit un livre démontrant les liens de la fourmi avec les tortionnaires d'Auschwitz.
En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l'égalité économique et une loi (rétroactive à l'été) d'anti-discrimination : les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide. La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n'a pas assez d'argent pour payer son amende et ses impôts.
La fourmi quitte la France pour s'installer en Suisse où elle contribue à la richesse économique.
La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée.
Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin.
Des rassemblements d'artistes et d'écrivains de gauche se tiennent régulièrement dans la maison de la fourmi.
Le chanteur Renaud compose la chanson 'Fourmi, barre-toi!'...
L'ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette dernière n'a rien fait pour l'entretenir. Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens. Une commission d'enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 millions d'euros.
La cigale meurt d'une overdose.
Les journaux et la télévision commentent l'échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales.
La maison est squattée par un gang de cafards immigrés.
Les cafards organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté...
Le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France.
Fin
La fourmi travaille dur tout l'été sous la canicule.
Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver.
La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l'été.
Une fois l'hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie tandis que les autres, moins chanceux comme elle, ont froid et faim.
La télévision organise des émissions en direct montrant la cigale grelottante de froid et passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions. Les français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi, les journalistes organisent des interviews, demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu'elle paie 'sa juste part'.
La CGT,FO, le Parti Socialiste, le Parti Communiste,la Ligue Communiste Révolutionnaire organisent seat-ins et manifestations devant la maison de la fourmi.
Les fonctionnaires décident de faire une grève de solidarité de 59 minutes par jour pour une durée illimitée, un philosophe à la mode écrit un livre démontrant les liens de la fourmi avec les tortionnaires d'Auschwitz.
En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l'égalité économique et une loi (rétroactive à l'été) d'anti-discrimination : les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide. La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n'a pas assez d'argent pour payer son amende et ses impôts.
La fourmi quitte la France pour s'installer en Suisse où elle contribue à la richesse économique.
La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée.
Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin.
Des rassemblements d'artistes et d'écrivains de gauche se tiennent régulièrement dans la maison de la fourmi.
Le chanteur Renaud compose la chanson 'Fourmi, barre-toi!'...
L'ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette dernière n'a rien fait pour l'entretenir. Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens. Une commission d'enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 millions d'euros.
La cigale meurt d'une overdose.
Les journaux et la télévision commentent l'échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales.
La maison est squattée par un gang de cafards immigrés.
Les cafards organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté...
Le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France.
Fin
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Où passe notre argent?
J'aime bien la fin. Bien schématisé et une progression dont on est témoin tous les jours...Dearesttara a écrit:La maison est squattée par un gang de cafards immigrés.
Les cafards organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté...
Le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France.
Fin
Invité- Invité
Re: Où passe notre argent?
Tiens... ça me rappelle quelque chose, ça.
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Où passe notre argent?
Les 1400 djihadistes de France en Syrie continuent de toucher jusqu’à 2200€/mois
«les CAF de la région Sud-Ouest compteraient une dizaine de cas de personnes parties faire le djihad en Syrie et qui toucheraient toujours leurs allocations. L’un d’eux continuerait par exemple de percevoir 2.200 euros chaque mois. »
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«les CAF de la région Sud-Ouest compteraient une dizaine de cas de personnes parties faire le djihad en Syrie et qui toucheraient toujours leurs allocations. L’un d’eux continuerait par exemple de percevoir 2.200 euros chaque mois. »
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Invité- Invité
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